Chuck Pagano n’a pas l’intention d’arrêter les onside kicks

Abonnés aux onside kicks surprise depuis plusieurs semaines, les Colts ne comptent pas s’arrêter en si bon changement. En trois tentatives, les Colts ont toujours récupéré le cuir. Une pratique peut académique, mais qui a fait ses preuves. Alors pourquoi s’en priver. Ça n’est en tout cas pas l’intention de Chuck Pagano. Du moins tant que les adversaires ne s’adapteront pas.

« Je le répète, les gens doivent faire certains ajustements. Nous faisons les choses différemment. Tom (McMahon, coordinateur des équipes spéciales, ndlr) a fait un super boulot. On profite de ce que les adversaires nous donnent en quelque sorte, dépendamment de l’alignement ou des ajustements qu’ils font. Ils doivent décider comment s’adapter. Nous allons continuer à y recourir et essayer de trouver des moyens de voler des jeux ici et là, » explique le head coach.

Jeudi, à Houston, les Colts on décelé une faiblesse évidente dans l’alignement texan : un large espace laissé libre ne plein cœur du terrain. Pat McAfee n’a eu qu’à faire rouler le ballon et plonger dessus un fois qu’il avait bien parcouru es 10 yards réglementaires. McMahon est toujours à l’affût de pareilles opportunités confie Pagano.

D’après le stratège des Colts, ce genre d’initiatives peut faire basculer une rencontre :

« Je pense que ça n’est pas négligeable. Vous avez vu la façon dont nous avons débuté la rencontre. Vous y allez à fond, envoyez un gros jeu vers T.Y. (Hilton, ndlr) dans la foulée. Puis vous vous retrouvez dans la redzone sur l’action suivante et vous avez 14 points d’avance. Le momentum est la clé… Nous allons jouer avec autant d’agressivité que nous le pouvons. Nous allons faire preuve d’intelligence. Nous allons prendre des risques calculés basés tant sur notre préparation que ce genre d’actions. Ça n’est vraiment pas négligeable. »

En entretenant la surprise, le head coach va contraindre ses adversaires à être sur le qui-vive. Même s’il n’appelle plus le moindre onside kick jusqu’à la fin de la saison. C’est aussi cela le coaching, cultiver le doute.