Seattle : K.J. Wright et Bobby Wagner répondent à Brandon Bowner

Tic-tac, tic-tac. L’horloge tourne toujours trop lentement à quelques heures d’un Super Bowl. Tout le monde aimerait déjà être au moment où les deux équipes seront prêtes à en découdre.

Sauf que pour l’instant la seule chose que nous avons pour nous faire patienter sont les conférences de presse. Et les petites phrases par médias interposés. Au moins avec des joueurs comme Richard Sherman ou Brandon Bowner on est servi niveau ambiance.

Justement, les joueurs de Seattle ont décidé de répondre à l’attaque de leur ancien coéquipier passé aujourd’hui du côté Patriots. Force est de constater que tout le monde n’a pas apprécié l’annonce du joueur de New England qui promettait de viser là où ça fait mal.

« Je ne savais pas qu’il avait dit ça mais nous ne jouons pas comme ça », s’indigne KJ Wright. « On ne joue pas pour blesser des joueurs. Je me fou de savoir s’ils sont blessés ou non. On n’essaye pas de les blesser, surtout si ce sont des joueurs avec qui on est proche. Si il a dit ça, ok, mais ce n’est pas notre principale préoccupation. Si on sait qu’un joueur est blessé, on n’essaye pas de le blesser encore plus. On essaye juste de jouer et de jouer dur mais tenter de cibler certaines parties du corps d’un joueur blessé est inacceptable et ne devrait pas avoir sa place dans le football »

Vous l’aurez compris, les commentaires de Browner sont un peu restés en travers de la gorge du linebacker des Seahawks. Plus mesuré, Bobby Wagner voit les choses différemment.

« Si quelqu’un sait que vous êtes faibles quelque part, il va essayer d’exploiter cette faiblesse au maximum. Je ne pense pas qu’il disait ça de façon malveillante ou qu’il voulait blesser Sherman par n’importe quels moyens », tempère le Wagner en conférence de presse. « C’est juste un esprit compétitif. C’est BB (ndlr: Brandon Bowner), on le connait. On le connait très bien même, on va aller le chercher aussi. Je pense que ça va être fun. Dites-lui que Bobby va venir le chercher », conclu-t-il en souriant.

Moral de l’histoire, il n’y a plus d’amitié qui tienne quand vient le Super Bowl.