Russell Wilson : « Les Rangers veulent que je joue au baseball »

Rarement aura-t-on autant parlé de baseball dans la NFL que ces derniers jours. Au coeur des spéculations : Russell Wilson. Le quarterback des Seahawks n’a de cesse de clamer son...

logo_seahawks_2012Rarement aura-t-on autant parlé de baseball dans la NFL que ces derniers jours. Au coeur des spéculations : Russell Wilson. Le quarterback des Seahawks n’a de cesse de clamer son amour pour le diamant et son ambition d’évoluer dans les deux grandes ligues. Et si l’on en croit une entrevue accordée par le joueur à Bryant Gumble de HBO, il semble déterminé à réaliser son rêve.

« Disons les choses franchement, » débute Gumble. « Vous avez longtemps évolué dans les ligues mineures de baseball. Corrigez moi si j’ai tort. Vos chiffres étaient 0,227 de moyenne, 5 home runs et 26 coups sûrs. Si ces chiffres étaient meilleurs, joueriez-vous au baseball et au football? »

« Je ne prêterais pas tant d’attention aux statistiques, » réplique Wilson. « Je sais que je peux jouer dans la ligue majeure. Avec mon éthique de travail et tout, je le pourrais certainement. Et c’est pour cette raison que les Texas Rangers ont obtenu mes droits. Et ils veulent que je joue. Jon Daniels, le GM, veux que je joue. On en parlait l’autre jour. »

C’est ce qu’on désigne communément comme un appel du pied. Et le GM des Rangers n’est pas le seul à en parler. John Schneider, son alter ego des Seahawks, a lui aussi eu l’occasion d’en discuter, et visiblement il semble convaincu des chances de succès de son protéger.

« Je crois que ce qui nous a avant tout plus chez Russell — je parle surtout pour moi — c’est la confiance qu’il a en lui, mais aussi dans buts, rêves et aspirations, » expliquait Schneider sur les ondes de la radio KIRO. « Il est au dessus de la moyenne en terme de niveau de confiance et de perception de lui-même, donc ça ne me surprend pas vraiment qu’il puisse lui-même le penser. Pour être franc, je n’ai pas beaucoup réfléchi à la partie baseball. Compte tenu de la position à laquelle il évolue en football, ça serait compliqué. Mais vu la façon dont il s’investit partout, je ne crois pas que l’on puisse exclure quoi que ce soit. »

Est-ce que les Seahawks seraient prêts à empêcher purement et simplement Russ de poursuivre son rêve? John Schneider a préféré éluder la question. Sage décision, lorsque North Carolina State avait eu le malheur de le faire, le quarterback avait pris ses cliques et ses claques et filé dans le Wisconsin.

« Je ne l’oublierai jamais, » commente Wilson. « Je n’oublierai jamais les moments où des gens ont pu me dire que je ne réussirai pas quelque chose. »

On connaissait le Russell Wilson discret et introverti, on découvre le Russ ambitieux, rêveur et terriblement sûr de lui-même. S’ils veulent le conserver pour longtemps encore, les Seahawks devront probablement lui offrir un contrat juteux. Ça ne serait pas volé après tout.

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