NFL Draft 2015 : le Top 5 des grands gagnants

L’édition 2015 de la Draft NFL s’est terminée avec la sélection du traditionnel Mr. Irrelevant : Gerald Christian, tight-end de Louisville. Bien que seule la vérité du terrain soit importante,...

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L’édition 2015 de la Draft NFL s’est terminée avec la sélection du traditionnel Mr. Irrelevant : Gerald Christian, tight-end de Louisville. Bien que seule la vérité du terrain soit importante, Touchdown Actu vous livre ses grands gagnants du week-end, en tout cas sur le papier.

falcons_logo131. Atlanta Falcons

Les choix : Vic Beasley (DE/OLB, 8e), Jalen Collins (CB, 42e), Tevin Coleman (RB, 73e), Justin Hardy (WR, 107e), Grady Jarrett (DT, 137e), Jake Rodgers (OL, 225e), Akeem King (S, 249e).

La nouvelle collaboration entre Thomas Dimitroff et le nouveau coach Dan Quinn a démarré sur les chapeaux de roue ! En effet, leur première Draft ensemble a été réussie en tout point, associant parfaitement besoins de l’équipe et meilleurs joueurs disponibles.

Ainsi, avec la sélection de Vic Beasley au premier tour, l’ancien coordinateur des Seahawks tient là un joueur ultra-talentueux autour duquel il va pouvoir construire sa défense. Jalen Collins devra sûrement rester en couveuse quelque temps, puisqu’il n’a engrangé que très peu d’expérience à LSU, mais il semble posséder autant de talent que les cornerbacks sélectionnés lors de la première journée.

L’attaque n’est pas en reste avec les ajouts de Tevin Coleman et Justin Hardy. Choisi au troisième tour, le premier est un bon coup puisqu’il aurait pu partir un peu plus tôt. Il ne serait pas surprenant de le voir prendre rapidement les commandes du jeu au sol au détriment de Devonta Freeman. Pour sa part, Hardy vient remplacer Harry Douglas et offre une cible fiable dans le slot pour Matt Ryan.

La sélection de Grady Jarrett au 5e tour illustre parfaitement la qualité des choix des Falcons. Initialement prévu pour être choisi en deuxième journée, le défensive tackle est du pain béni pour Atlanta à ce stade de la Draft et correspond parfaitement au schéma défensif de l’équipe. Définitivement, les Falcons ont frappé un gros coup, surtout que leurs adversaires de division n’ont pas été aussi brillants.

jaguars_logo132. Jaksonville Jaguars

Les choix : Dante Fowler Jr. (DE/OLB, 3e), T.J. Yeldon (RB, 36e), A.J. Cann (OL, 67e), James Sample (S, 104e), Rashad Greene (WR, 139e), Michael Bennett (DT, 180e), Neal Sterling (WR, 220e), Ben Koyack (TE, 229e).

Le manager général Dave Caldwell avait amorcé la reconstruction de sa franchise la saison passée avec les sélections de Blake Bortles, Allen Robinson ou encore Marqise Lee. Bien que les résultats ne soient pas encore au rendez-vous, il a continué dans cette même veine cette année en effectuant une Draft de qualité. Tout du moins, sur le papier.

Le choix de Dante Fowler était largement attendu et n’a pas surpris grand monde. Les Jaguars possèdent dorénavant l’edge-rusher qu’ils recherchaient depuis longtemps. Le joueur est un phénomène athlétique et bien qu’il soit encore perfectible techniquement, Gus Bradley a les moyens de le transformer en future star.

De l’autre côté du ballon, T.J. Yeldon va prendre les clés du jeu au sol et A.J. Cann aura pour mission de lui ouvrir les brèches. Nul doute que l’ancien lineman de South Carolina possède le talent pour faire partie des meilleurs de la ligue dans ce domaine. Les deux joueurs pourraient même commencer la saison en tant que titulaires. James Sample est également très prometteur mais semble être plus à l’aise en tant que strong safety, poste déjà occupé par Johnathan Cyprien.

Rashad Greene et Ben Koyack sont de bonnes affaires et viennent améliorer une escouade offensive très jeune et pleine de potentiel. Enfin, la sélection de Michael Bennett au 6e tour est une véritable chance, lui qui aurait pu être sélectionné lors de la seconde journée. Bien qu’il ne correspondait pas tellement à un besoin réel, avoir une telle occasion ne pouvait pas se refuser. Les Jaguars ne seront peut-être pas performants dès 2015 mais il y a de quoi être optimistes pour les années à venir.

vikings_logo1313. Minnesota Vikings

Les choix : Trae Waynes (CB, 11e), Eric Kendricks (LB, 45e), Danielle Hunter (DE, 88e), T.J. Clemmings (OL, 110e), MyCole Pruitt (TE, 143e), Stefon Diggs (WR, 146e), Tyrus Thompson (OL, 185e), B.J. Dubose (DE,193e), Austin Shepherd (OL, 228e), Edmond Robinson (LB, 232e).

Tout comme les Jaguars, les Vikings avaient eux aussi effectués des choix judicieux l’année passée, avec notamment les additions de Teddy Bridgewater et Anthony Barr. Et tout comme les Jaguars, ils ont continué sur cette lancée lors de ce week-end à Chicago et peuvent plus que jamais croire à un avenir radieux.

La défense a tout d’abord été renforcée sur chaque ligne. Cela a commencé avec la sélection du cornerback Trae Waynes en 11e position. Posséder des lignes arrières solides est essentiel pour bien figurer dans cette division. Il ne sera donc pas de trop pour aider Xavier Rhodes à faire face aux Aaron Rodgers, Calvin Johnson et autres Alshon Jeffery.

Eric Kendricks débarque pour sa part d’UCLA et reforme, avec son ancien compère Anthony Barr, un tandem ultra-prometteur. Pour solidifier la première ligne, le front office a fait venir Danielle Hunter, defensive end qui n’a rien à envier aux meilleurs prospects d’un point de vue athlétique, mais qui devra faire des heures supplémentaires afin de s’améliorer sur le plan technique.

En attaque, Mike Zimmer a un nouveau jouet en la personne de Stefon Diggs. Très électrique, l’ancien receveur de Maryland offrira de nombreuses possibilités sur des phases de jeu variées, un peu à la manière de Percy Harvin. Cependant le gros coup se nomme T.J. Clemmings. Sélectionné lors de la 3e journée, le tackle était un potentiel premier tour au niveau talent. Il a chuté à cause d’une fracture de fatigue au pied diagnostiquée peu de temps avant la Draft. Les Vikings ne s’en plaindront pas, eux qui avaient besoin de renfort sur la ligne offensive et qui récupèrent donc un joueur de grande qualité à moindre coût. Assurément un week-end particulièrement réussi pour Minnesota.

ravens_logo1314. Baltimore Ravens

Les choix : Breshad Perriman (WR, 26e), Maxx Williams (TE, 55e), Carl Davis (DL, 90e), Za’Darius Smith (LB, 122e), Buck Allen (RB, 125e), Tray Walker (CB, 136e), Nick Boyle (TE, 171e), Robert Myers (OL, 176e), Darren Walker (WR, 204e).

Les Ravens ont probablement l’un des meilleurs manager général de la NFL, si ce n’est le meilleur. Et ce week-end, Ozzie Newsome l’a encore prouvé en faisant typiquement du Ozzie Newsome. Ses choix ont mélangé habilement meilleurs joueurs disponibles et besoins de l’effectif, le tout affublé de la signature Ravens, si caractéristique.

Baltimore avait avant tout besoin de cibles supplémentaires pour Joe Flacco, avec le départ de Torrey Smith, l’état de santé de Dennis Pitta et Steve Smith qui n’ira pas en rajeunissant. C’est désormais chose faite. Breshad Perriman a donc été sélectionné au premier tour et possède un profil assez similaire à Torrey Smith mais semble avoir un potentiel bien supérieur.

Le meilleur tight-end de la cuvée Maxx Williams a été soufflé au nez et à la barbe des Steelers grâce à un astucieux échange, et n’est pas sans rappeler l’ancien joueur Todd Heap. Prudent, Newsome a également choisi un autre tight-end, Nick Boyle, pour palier à une défaillance de Pitta. Enfin, Buck Allen est un power back qui aura pour mission de remplacer Bernard Pierce, coupé durant l’intersaison.

En défense, les Ravens ont effectué l’une des meilleures affaires de cette Draft en parvenant à s’attacher les services de Carl Davis à la fin du troisième tour. Le lineman défensif a joué comme un potentiel premier tour lors du Senior Bowl et il sera parfait dans le 3-4 de Dean Pees. Za’Darius Smith est aussi une belle trouvaille en tant qu’edge-rusher. Sa mentalité correspond parfaitement à l’esprit de l’équipe et devra remplacer Pernell McPhee. Bref, encore une Draft bien exécutée par les Ravens et qui consolide l’adage des fans : « In Ozzie, we trust ».

jets_logo1315. New York Jets

Les choix : Leonard Williams (DL, 6e), Devin Smith (WR, 37e), Lorenzo Mauldin (DE/OLB, 82e), Bryce Petty (QB, 103e), Jarvis Harrison (OL, 152e), Deon Simon (DT, 223e).

C’était le baptême du feu pour le nouveau front office des Jets et Todd Bowles. Et sur le papier, leur première Draft ensemble paraît assez réussie. Déjà à la tête d’une très grosse défense avant le début du week-end, le coach peut désormais jouir d’une escouade à laquelle il sera difficile de marquer des points.

Autant être franc, Leonard Williams ne correspondait certainement pas à un besoin essentiel au 6e choix. Ils l’ont choisi quand même et bien leur en a pris ! L’ancien joueur d’USC était certainement le meilleur joueur de cette Draft tous postes confondus et sa simple sélection justifie en grande partie la place des Jets dans ce classement.

Mais non content d’avoir réalisé un gros coup dès le premier tour, le front office à fait venir le très talentueux Devin Smith pour épauler Brandon Marshall, Eric Decker et autres Jeremy Kerley. Jarvis Harrison est également une recrue intéressante grâce à sa polyvalence sur la ligne offensive. Bien entouré, Geno Smith n’aura donc plus d’excuses.

Et il vaudrait mieux qu’il soit performant puisque les Jets ont également fait l’acquisition de Bryce Petty pour le concurrencer. L’ancien quarterback de Baylor ne possède peut-être pas suffisamment de talent pour être un lanceur viable en NFL sur le long terme mais il peut tout à fait déloger Smith de son poste et ainsi permettre aux Jets de tourner la page définitivement. Enfin, Lorenzo Mauldin est l’edge-rusher qui leur manquait. C’est un bon coup au troisième tour et devrait facilement s’adapter dans la défense de Todd Bowles. Certes, les Jets n’ont pas trouvé leur franchise quarterback ce week-end, mais la première Draft de Mike Maccagnan demeure réussie.

Mentions honorables :

– Les Bengals échouent de peu aux portes de ce classement mais ont connu un week-end très prolifique. La relève semble assurée sur la ligne offensive avec les additions de Cedric Ogbuehi et de Jake Fisher. De plus, ils ont récupéré quelques joueurs pleins de potentiel et qui peuvent très rapidement jouer un rôle majeur dans l’effectif, comme Tyler Kroft, Paul Dawson et Josh Shaw.

– Les Cardinals peuvent, eux aussi, être fiers de leur travail. Tous les joueurs sélectionnés peuvent avoir un impact quasi-immédiat et donnent de la densité à l’effectif de Bruce Arians. D.J. Humphries va beaucoup apporter sur la ligne offensive, Markus Golden correspond parfaitement au schéma défensif de l’équipe et David Johnson sera le pendant parfait d’Andre Ellington. Il ne manque plus grand chose pour atteindre le sommet de la NFL.

– Ryan Pace n’a pas manqué non plus son entrée à la tête des Bears. Kevin White va remplacer Brandon Marshall et son association avec Alshon Jeffery promet des merveilles. Hroniss Grasu va pouvoir apporter immédiatement sur la ligne offensive. Jeremy Langford offrira une alternative à Matt Forte et Eddie Goldman est une vraie plus-value pour la ligne défensive. Assurément, la reconstruction des Bears va dans le bon sens.

– Les Dolphins auraient pu aussi figurer dans ce classement grâce à un week-end réussi. Sélectionné au premier tour, DeVante Parker va remplacer Mike Wallace et vient offrir de la diversité dans le jeu de passes de Miami. Tony Lippett pourrait aussi sortir son épingle du jeu. Jordan Phillips peut devenir un bien meilleur joueur NFL qu’il ne l’a été en NCAA et pourra apprendre de Ndamukong Suh. L’ajout de Jay Ajayi pourrait être intéressante si l’état de son genou s’améliore. Seul point noir, la sélection du seul lineman offensif au 4e tour, pourtant un besoin essentiel.

– Enfin, petite mention pour les Buccaneers et les Titans. Les deux franchises n’ont pas fait que des bons choix mais ont sélectionné deux joueurs censés être leurs visages pendant les prochaines années. De plus, ils ont tenté de les entourer immédiatement. Ainsi Jameis Winston pourra compter sur la protection de Donovan Smith et Ali Marpet, tandis que Marcus Mariota sera protégé par Jeremiah Poutasi et aura un receveur plein de potentiel avec Dorial Green-Beckham. Suffisant pour espérer des jours meilleurs ?

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