NFL Draft 2015 : Par ici les bonnes affaires !

On continue notre bilan de l’édition 2015 de la Draft NFL qui s’est déroulé le week-end dernier à Chicago. Après avoir évoqué les équipes gagnantes et perdantes de l’évènement, Touchdown...

Jay-Ajayi-Boise-State

On continue notre bilan de l’édition 2015 de la Draft NFL qui s’est déroulé le week-end dernier à Chicago. Après avoir évoqué les équipes gagnantes et perdantes de l’évènement, Touchdown Actu vous présente aujourd’hui une liste des potentiels « steals ».

En effet, les plus grands joueurs ne sont pas toujours ceux qui ont été sélectionné le plus haut lors de la Draft. Voici donc 15 joueurs, sélectionnés tardivement et pas forcément attendus si bas, qui pourraient avoir un grand rôle à jouer dans la NFL de demain.

1. Randy Gregory – DE/OLB – Dallas Cowboys au 2e tour (60e choix au général)

Bourré de talent, Randy Gregory a longtemps été perçu comme un potentiel Top 10 voire Top 5 de cette édition 2015. Puis, lors du Combine, tout est parti en fumée : un contrôle positif à la marijuana a mis à mal la cote du joueur, ce qui explique en grande partie sa chute en fin de second tour.

Les Cowboys ont véritablement mis la main sur une grosse pépite pour un choix de deuxième journée. Ils devront toutefois l’encadrer au maximum s’ils veulent l’aider à atteindre son plein potentiel et limiter ses boulettes hors du terrain. L’edge-rusher devra également faire des heures supplémentaires en salle de musculation pour prendre un peu de poids. Si toutes ces conditions sont réunies, les Cowboys auront dans leur rang une véritable machine à sacks au potentiel énorme.

2. T.J. Clemmings
 – OT – Minnesota Vikings au 4e tour (110e choix au général)

Les Vikings avait besoin de renfort sur la ligne offensive et ils ne pensaient certainement pas pouvoir récupérer au 4e tour l’un des meilleurs linemen de la Draft, en la personne de T.J. Clemmings. Autant dire qu’ils ont dû sortir le champagne !

Initialement pressenti pour être un choix du 1er tour, l’ancien tackle de Pittsburgh a littéralement dégringolé à cause d’une fracture de fatigue au pied, blessure réputée pour être longue à soigner. Une fois rétabli, il ne devrait pas mettre longtemps avant de venir s’imposer sur la ligne offensive, voire même en tant que left tackle à moyen terme. Un joueur capable de protéger l’angle mort de Teddy Bridgewater pour la modique somme d’un 4e tour est une perspective qui devrait plaire aux fans des Vikings.

3. Michael Bennett
 – DT – Jacksonville Jaguars au 6e tour (180e choix au général)

Adresser la ligne défensive au cours de la Draft n’était pas réellement une priorité pour les Jaguars au regard du travail effectué lors de la free agency. Mais que faire lorsqu’on a la possibilité de prendre au 6e tour un joueur qui possède le potentiel d’un second ? On ne réfléchit pas longtemps et on saisit l’occasion.

Bennett est passé un peu sous les écrans radars à cause d’une blessure à l’aine qui l’a empêché de participer à tous le processus pré-Draft. Pur produit d’Ohio State estampillé Urban Meyer, c’est un joueur discipliné et intelligent. Il sort très vite du snap et adore mettre le bazar dans le backfield adverse. Gus Bradley va adorer l’intégrer à sa rotation. Assurément, le Père Noël est passé en avance à Jacksonville.

4. Grady Jarrett – DT – Atlanta Falcons au 5e tour (137e choix au général)

Difficile de savoir ce qui a contraint les franchises de faire l’impasse sur Grady Jarrett jusqu’au 5e tour. Peut-être que Vic Beasley et Stephone Anthony, à un degré moindre, monopolisaient toute l’attention lors de leurs années communes à Clemson ? Ou alors ce sont peut-être les dimensions en-dessous de la moyenne du nose tackle qui ont posé problème ?

En tout cas, Jarrett a le gabarit d’un réfrigérateur, et aurait pu être sélectionné dès le second tour grâce à ses qualités techniques. De plus, son profil semble coïncider parfaitement avec le schéma défensif de Dan Quinn et peut tout à fait avoir un impact immédiat. Bref, une réelle bonne pioche pour les Falcons.

5. Jay Ajayi
 – RB – Miami Dolphins au 5e tour (149e choix au général)

Dans une classe très talentueuse au poste de coureur, Jay Ajayi en est une des figures de proue. Pressenti pour être sélectionné vers le second tour, l’ancien running-back de Boise State a chuté jusqu’au 5e, notamment à cause d’une importante blessure au genou qui soulève toujours beaucoup d’interrogations.

C’est donc un pari qu’ont tenté les Dolphins. Mais si Ajayi parvient à revenir au top de sa forme, alors cela pourrait être le jackpot pour Miami. Le coureur a en effet toutes les qualités pour s’imposer en NFL et serait en mesure de chiper la placer de titulaire à Lamar Miller, qui entre dans la dernière année de son contrat.

6. Tre McBride – WR – Tennessee Titans au 7e tour (245e choix au général)

Dur dur de se faire un nom à la Draft lorsqu’on a évolué dans une petite fac de la division FCS au cours de sa carrière universitaire. Et Tre McBride pourrait en témoigner à la sortie de ce week-end, lui qui était prévu au troisième tour pour finalement n’être sélectionné qu’au septième par les Titans.

Ça paraît vraiment très bas pour l’ancien receveur de William & Mary, qui possède tout simplement certaines des meilleures mains de toute la cuvée et qui peut jouer sur les retours de coups de pied. Il intègre une escouade de receveurs à Tennessee qui semble de plus en plus intéressante : Kendall Wright, Dorial Green-Beckham, Harry Douglas, Hakeem Nicks et Justin Hunter. Assurément, Marcus Mariota a de quoi s’amuser et Tre McBride pourrait bien se révéler. À surveiller de près.

7. Derron Smith
 – S – Cincinnati Bengals au 6e tour (197e choix au général)

La cuvée était très pauvre au poste de safety et pourtant, l’un de ses membres les plus talentueux a quand même dégringolé jusqu’au sixième tour, alors qu’il aurait pu légitimement espérer être sélectionné en deuxième journée. Les causes ? Les observateurs le jugent trop petit et il est en convalescence pour une pubalgie.

Pourtant, Smith peut être une très bonne affaire car il a de réelles qualités à faire valoir. En effet, il est l’un des meilleurs en couverture à son poste, possède d’excellentes mains et peut même dépanner sur les retours de punt. Si sa taille peut l’empêcher de jouer en safety, il pourrait tout à fait être repositionné en tant que nickelback.

8. Jaelen Strong – WR – Houston Texans au 3e tour (70e choix au général)

Longtemps pressenti comme un potentiel premier tour, Jaelen Strong a vu sa cote chuter deux semaines avant la Draft, à cause d’une fracture au poignet qui a nécessité une opération chirurgicale. Bilan : une sélection au 3e tour pour l’ancien joueur d’Arizona State. Ça fait cher payé.

Les équipes pourraient bien regretter dans un avenir proche d’avoir fait l’impasse sur un grand receveur avec des mains solides et difficile à mettre au sol. Pour leur part, les Texans n’ont pas laissé passer leur chance. Strong sera le pendant idéal de DeAndre Hopkins et offrira au quarterback une foule d’options supplémentaires.

9. Eli Harold
 – DE/OLB – San Francisco 49ers au 3e tour (79e choix au général)

L’ancien joueur de Virginia aurait tout à fait pu être un choix de premier tour. Mais il a dû ronger son frein en attendant la délivrance, survenue au troisième tour, lorsqu’il fut sélectionné par les 49ers. Et Eli Harold n’aurait pas pu espérer meilleur endroit pour commencer sa carrière professionnelle.

En effet, le joueur semble correspondre parfaitement au système défensif des Niners. Il a certes besoin d’être perfectionné et doit devenir un peu plus puissant. Mais une fois ces conditions réunies, il pourrait être une superbe pioche pour la franchise de San Francisco. Définitivement, le joueur et la franchise semble s’être bien trouvés.

10. Owamagbe Odighizuwa
 – DE – New York Giants au 3e tour (74e choix au général)

Lui aussi aurait pu être appelé dès la première journée de la Draft. Et lui aussi a dû patienter le troisième tour pour être sélectionné par les Giants. Les managers ont certainement été dissuadé par les nombreuses blessures qu’il a contracté au cours de ses années à UCLA.

Odighizuwa débarque donc dans une franchise qui est une usine à defensive ends prolifiques. Et ça ne pouvait pas mieux tomber pour l’ancien Bruin, puisqu’il est aujourd’hui bien trop frustre techniquement. Dans un environnement comme celui des Giants, il pourrait progresser à une vitesse folle et devenir un joueur dominant.

11. Ifo Ekpre-Olomu
 – CB – Cleveland Browns au 7e tour (241e choix au général)

Soyons francs, il n’aurait pas été étonnant de voir l’ancien cornerback d’Oregon terminer le week-end en joueur non-drafté. Blessé lors d’un entraînement avant les playoffs NCAA, le genou d’Ekpre-Olomu est en bouillie et rien ne dit qu’il pourra jouer un jour en NFL, encore moins en étant un joueur majeur.

Mais soyons également optimistes. L’ancien Duck a un énorme talent et il était un potentiel premier tour de Draft avant cette grave blessure. Il manque peut-être aussi un peu de taille mais pourrait être repositionné en tant que safety. Si Ekpre-Olomu parvient à revenir en forme et rester en bonne santé, alors ce sera un énorme braquage de la part des Browns.

12. Carl Davis – DT – Baltimore Ravens au 3e tour (90e choix au général)

Encore un joueur qui aurait pu être sélectionné en fin de première journée et qui a vu sa cote baisser. Carl Davis a crevé l’écran lors du Senior Bowl mais doit sûrement sa descente jusqu’au troisième tour à un manque de productivité dans le pass-rush et à quelques blessures au genou qu’il a subi au cours de sa carrière universitaire.

L’ancien joueur d’Iowa est tout simplement la combinaison parfaite entre taille, puissance et envergure. C’est un defensive tackle dur au mal, qui fatigue la ligne offensive sur la durée. S’il parvient à devenir une menace décente dans le pass-rush, alors les Ravens pourront ajouter son nom à leur palmarès des bonnes affaires réalisées durant la Draft.

13. Brett Hundley

 – QB – Green Bay Packers au 5e tour (147e choix au général)

Ce week-end à Chicago a été une vraie purge pour Brett Hundley. Longtemps perçu comme le troisième meilleur quarterback de la cuvée derrière les intouchables Jameis Winston et Marcus Mariota, l’ancien Bruin a longuement chuté avant d’être enfin sélectionné par les Packers lors du 5e tour.

Mais dans un sens, Hundley n’aurait pas pu rêver meilleur scénario. Dans l’ombre d’Aaron Rodgers, il va pouvoir apprendre du meilleur quarterback de la NFL afin de gommer ses défauts progressivement. Au mieux pour Green Bay, il sera un bon back-up à terme voire une monnaie d’échange pour une franchise en manque de quarterback.

14. Tyrus Thompson – OT – Minnesota Vikings au 6e tour (185e choix au général)

Comme dit précédemment, les Vikings avaient grand besoin d’améliorer leur ligne offensive. Non contents d’avoir réalisé un excellent coup avec la sélection de T.J. Clemmings, la franchise s’est payé le luxe de faire une deuxième bonne affaire avec Tyrus Thompson au 6e tour.

Pressenti à la base pour être un choix de fin de seconde journée, Thompson a chuté à cause de son caractère difficile. Bien encadré, le tackle a le potentiel et le talent pour s’imposer au haut niveau. Il devra toutefois devenir plus constant et montrer plus d’engagement sur chaque action. Définitivement, les Vikings ont extrêmement bien manoeuvré leur week-end.

15. Charles Gaines – CB – Cleveland Browns au 6e tour (189e choix au général)

Avant de tenter Ifo Ekpre-Olomu en toute fin de Draft, les Browns ont jeté leur dévolu sur Charles Gaines au 6e tour. Le cornerback aurait pu être un choix de 3e ou 4e tour mais son manque de taille et de puissance ont joué contre lui. Pourtant, il a les qualités pour percer au niveau supérieur.

Gaines est excellent en homme à homme et copie parfaitement les mouvements de son adversaire direct. Ancien receveur, il semble toujours avoir un temps d’avance sur les tracés de son opposant et sent très bien le jeu. Il devrait être positionné en tant que nickelback au début de sa carrière et pourrait avoir un rôle important à Cleveland dans les années à venir.

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