Martellus Bennett : « Pourquoi tout le monde pense que le quarterback est le leader ? »

Les frères Bennett sont décidément un bonheur. Comme son frère Michael, Martellus n’a pas la langue dans la poche. Dans une interview publiée lundi par Chicago Magazine, le tight end...

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Les frères Bennett sont décidément un bonheur. Comme son frère Michael, Martellus n’a pas la langue dans la poche.

Dans une interview publiée lundi par Chicago Magazine, le tight end des Bears revient sur les raisons de l’échec de son équipe la saison dernière. Et comme son frère, il joue franc-jeu. Ou presque.

Car même s’il ne remet pas en cause directement Jay Cutler, on sent bien que le quarterback n’est pas forcément vu comme un guide par ses coéquipiers.

« Pourquoi tout le monde croit que le quarterback est le leader ? Mener l’attaque et mener l’équipe sont deux choses différentes », explique Bennett.

« Parfois j’aime bien Cutty, et parfois non. Lorsque je parle de leader, je me dis, « Si je montais une entreprise, est ce que les gars viendraient bosser pour lui ? » Il y a beaucoup de gars dans l’équipe qui, s’ils montaient une entreprise, je dirais, « Va te faire foutre, je vais bosser chez McDonald’s. » »

Irait-il travailler avec Cutler ?

« Il y a des vétérans que les gens suivent, et il y a des gars qui dirigent l’attaque, font aligner tout le monde, vous allez à votre place, faites ce que vous avez à faire, et jouons. »

Pas franchement un vote de confiance.

« Marc Tretsman avait perdu le vestiaire »

Bennett n’élude pas la faillite de la saison 2014, lorsqu’une équipe pleine de talent n’a gagné que 5 rencontres. Une faillite à laquelle le coach n’était pas étranger.

« Tretsman était un mec cool, mais il a perdu le vestiaire. Il a voulu jouer des deux côtés en même temps. D’autres gars ont fait des conneries, et j’ai été le seul à être puni de toute l’année. »

Du côté des joueurs, ce n’était pas la folie non plus.

« Nous avions beaucoup de mecs relax. On ne voyait pas beaucoup de gars se jeter dans le paquet, aider leurs coéquipiers à se relever ou se protéger les uns les autres. Nous n’étions pas une mauvaise équipe. Une mauvaise équipe est une équipe qui n’a pas le talent pour gagner. Nous l’avions. Nous étions juste nuls. Tout le monde a été nul. Les coaches, les joueurs, tout le monde. »

John Fox n’a donc plus qu’à motiver les troupes.

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