Bills – Jets : Rex Ryan prive son ancienne équipe de playoffs !

Buffalo Bills (8-8) – New York Jets (10-6) : 22-17 Il n’y aura pas eu de Fitz-Magic pour Ryan Fitzpatrick et les Jets. Même avec leur destin entre leurs mains,...

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Buffalo Bills (8-8) – New York Jets (10-6) : 22-17

Il n’y aura pas eu de Fitz-Magic pour Ryan Fitzpatrick et les Jets. Même avec leur destin entre leurs mains, les New-Yorkais ont chuté à Buffalo, et auront privilégié la réaction à l’action …

La première mi-temps est d’ailleurs dominée par les joueurs de Rex Ryan. Malgré un fumble (finalement sauvé) sur sa première série, Tyrod Taylor (18/28, 182 yards) fait parler la poudre en fin de premier quart. L’ancien joueur des Ravens profite d’un punt complétement manqué de Ryan Quigley pour aller punir les visiteurs sur une course latérale de 18 yards (7-0). En face, Ryan Fitzpatrick (16/37, 181 yards, 2 TD, 3 INT) peine pour ses retrouvailles avec le Ralph Wilson Stadium. En plus de voir ses receveurs relâcher des ballons, le diplômé d’Harvard subit un sack de Mario Williams sur l’un de ses premiers drives.

Résultat des courses : à l’instar du match aller, les Bills se détachent sans forcément impressionner. Une série de plus de sept minutes permet à Tyrod Taylor d’alerter Sammy Watkins (11 réceptions, 136 yards) pour un gain de 13 yards, long de ligne. Le rookie Leonard Williams est sanctionné dans la foulée, pour une brutalité excessive.  De quoi amener le ballon en zone rouge, pour le deuxième touchdown des locaux, sur une course de deux yards signée Karlos Williams. La transformation de Dan Carpenter est toutefois manquée (13-0).

Dos au mur, New York finit enfin par réagir, grâce au vétéran Brandon Marshall (126 yards, TD). L’ex-star des Bears capte d’abord une longue passe de 41 yards, avant d’être servi dans la end-zone pour réduire l’écart sur une réception de 17 yards (13-7). Sauf qu’entretemps, les Jets manquent un field goal bientôt lourd de conséquences, sur un coup de pied de 40 yards de Randy Bullock. Dan Carpenter est moins indulgent au moment de donner neuf points d’avance aux siens, juste avant la pause (16-7).

Un festival de pertes de balle

Au retour des vestiaires, le rythme peine encore à s’accélérer et l’action se cantonne exclusivement au duel de kickers, pour un field goal supplémentaire de chaque côté (19-10). Les débats s’animent réellement en milieu de troisième quart, sur une série partie des 23 yards new-yorkais. Comme toujours, la paire Fitzpatrick-Marshall est efficace avec un gain de 26 yards au total, pour arriver dans la moitié de terrain adverse. C’est finalement Eric Decker (50 yards, TD) qui finira le travail, d’abord avec une réception cruciale dans la zone rouge, puis avec un touchdown tout aussi précieux, sur une passe de 21 yards plein centre. 19-17 pour les Bills et encore pas mal de temps à jouer au chrono.

Les visiteurs semblent enfin dans la partie mais retombent dans leurs travers au cours du dernier acte. Malgré une position en red zone, Ryan Fitzpatrick est d’abord intercepté dans l’en-but par Leodis McKelvin. Une perte de balle qui rapportera trois points de plus à Buffalo sur le drive qui suit (22-17). Moins de quatre minutes à jouer et l’obligation de marquer un touchdown à présent pour les Jets. Contraints de se dépêcher, les New-Yorkais voient en plus la ligne se fissurer peu à peu. Marcell Dareus en profite pour mettre sous pression Fitzpatrick et faciliter l’interception de Manny Lawson.

La fin des espoirs pour New York ? Pas tout à fait, car ces derniers remettent la main sur le cuir à quarante secondes de la fin, mais sans temps mort. Sur une longue passe de Ryan Fitzpatrick, Kembrell Thompkins est d’ailleurs tout près de réceptionner dans la moitié de terrain adversaire, mais le receveur relâche le ballon sur le plaquage de Mario Butler.  La chance est passée, car sur l’action suivante, Fitzpatrick concède sa troisième interception, aux mains d’A.J. Tarpley.

Les Jets pourront légitimement nourrir des regrets, compte tenu de leur début de match manqué et de leur fin de match imprécise. De son côté, Buffalo aura parfaitement joué son rôle d’empêcheur de tourner en rond. Les nouvelles retrouvailles entre Rex Ryan et son ancienne équipe s’annoncent donc toujours aussi passionnantes en 2016 …

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