Reche Caldwell, le receveur NFL devenu le plus grotesque des criminels

Ancien receveur des New England Patriots, Reche Caldwell reste notamment célèbre pour des drops coûteux en finale de conférence AFC 2006 et la défaite qui s’en est suivi face aux...

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Ancien receveur des New England Patriots, Reche Caldwell reste notamment célèbre pour des drops coûteux en finale de conférence AFC 2006 et la défaite qui s’en est suivi face aux Indianapolis Colts. Dix ans plus tard, et alors que son frère Andre vient de remporter le Super Bowl avec les Broncos, l’homme de 37 ans purge une peine de 27 mois de prison ferme.

Une descente aux enfers qui a intrigué David Fleming, d’ESPN, parti en Floride pour interroger l’ancienne vedette des Gators. Le journaliste ne s’est manifestement pas déplacé pour rien, au vu des anecdotes loufoques racontées par Caldwell.

La première arrestation de l’ancien joueur remonte à 2014. Retiré des terrains, Reche Caldwell retourne dans son état natal et choisit de se lancer dans les paris illégaux, du côté de Tampa. Sa petite entreprise ne durera pas bien longtemps, la faute à une localisation pour le moins douteuse, juste en face d’une école élémentaire. Le hors-la-loi finit par recevoir la visite musclée du SWAT, une unité d’intervention policière. Pris la main dans le sac, Caldwell n’en sera pas perturbé pour autant, vociférant auprès des forces de l’ordre en finissant de dévorer son sandwich.

« Sérieux, les gars, vous aviez besoin de défoncer la porte avec un tank ? Il suffisait de frapper ! Je vous aurai tous ouvert ! »

Pour se remettre de ses émotions, un an plus tard, Caldwell se rabat sur son autre péché « mignon » : l’ecstasy. Mais faute de fournisseur, l’ex-receveur doit trouver un plan B :

« J’ai fait une recherche sur Google ! »

Une recherche qui l’amène à commander en Chine, par le biais d’UPS. Au moment de la livraison, le Floridien est de nouveau pris en flagrant délit, le colis ayant été découvert et le postier étant un agent du SWAT sous couverture.

En dépit de ces arrestations grotesques, Reche Caldwell pourra se satisfaire d’être un malfaiteur bas de gamme. Car il aurait pu écoper de 20 ans de prison ferme pour les chefs d’inculpation concernés. Un mal pour un bien, que résume à merveille sa mère, également interrogée par Fleming :

« Le bon dieu a fait de ce garçon un très mauvais criminel. Il faut remercier Jésus pour ça ! »

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