Analyse d’avant saison : Green Bay Packers

Suite de la présentation équipe par équipe de la saison 2016. Au programme aujourd’hui : Les Green Bay Packers. A chaque début de saison, lorsque l’on sonde les fans de football...

aaron-rodgers-packers-preview-16Suite de la présentation équipe par équipe de la saison 2016. Au programme aujourd’hui : Les Green Bay Packers.

A chaque début de saison, lorsque l’on sonde les fans de football sur les gagnants potentiels du Super Bowl, on retrouve systématiquement les Green Bay Packers. Avec un quarterback comme Aaron Rodgers aux commandes en attaque, il n’y a pas trop de soucis à se faire.

Pourtant, notamment avec l’absence de Jordy Nelson, l’attaque a semblé beaucoup plus en difficultés la saison passée. Des difficultés dont Rodgers s’est plaint à plusieurs reprises. Pour aider le double MVP le coach Mike McCarthy a fait des appels publics à ses dirigeants pour réclamer des renforts en dehors de la Draft.

Mis à part cela, les Packers restent une équipe redoutable, qui nécessite peu de changement à la vue de l’effectif déjà en place.

La saison dernière : 10 victoires – 6 défaites

Mouvements à l’intersaison : A Green Bay, le mot d’ordre est continuité. On enregistre très peu de mouvement dans l’effectif. Jared Cook arrive des Rams. Une nouvelle cible pour Rodgers, qui à son meilleur niveau crée une nouvelle menace. Au poste de receveur, James Jones a plié ses bagages pour San Diego.

En défense, c’est par la draft que l’équipe du Wisconsin s’est renforcée, avec le defensive tackle Kenny Clark, en provenance de UCLA. Auteur de 75 plaquages, donc 11 pour pertes de yards, et 6 sacks en 2015, il est membre de la first team all-PAC-12 et de la third team Associated Press All-American. Un renfort de poids, qui pourrait pallier le départ à la retraite de B.J. Raji, pour au moins une saison pour des raisons familiales.

Dans le coaching staff, seulement deux nouvelles têtes : Brian Angelichio en tant qu’entraineur des tight end, et Ben Sirmans en tant que coach des running backs.

Arrivées notables : TE Jared Cook (Rams).
Re-signatures : TE Justin Perillo, RB James Stark, G Lane Taylor, PK Mason Crosby, LB Nick Perry.
Draft : DT Kenny Clark (1er tour), OT Jason Spriggs (2e tour), OLB Kyler Fackrell (3e tour), ILB Blake Martinez (4e tour), DE Dean Lowry (4e tour), WR Trevor Davis (5e tour), OL Kyle Murphy (6e tour).
Pertes notables : WR James Jones (Chargers), DT B.J. Raji (retraite), CB Casey Hayward (Chargers).

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Les points forts : S’il n’y a qu’un seul point fort à mettre en lumière, c’est bien le poste de quarterback. Aaron Rodgers, depuis sa prise de fonction en tant que titulaire en 2008, est l’un des joueurs les plus dominants de la ligue. Avec 3821 yards gagnés, 31 touchdowns pour 8 interceptions, avec un rating de 92,7 la saison dernière, Rodgers a un niveau exceptionnel. Des stats auxquelles on peut ajouter 344 yards à la course et 1 touchdown. Même si son évaluation est la plus faible de sa carrière, retrouver Nelson en tant que receveur va lui faciliter la tâche.

Pour rattraper les passes de Rodgers, Green Bay possède une solide escouade de receveurs. Nelson de retour après une saison tronquée par une blessure, Randall Cobb toujours là, l’émergence de Richard Rodgers, qui a notamment attrapé une hail mary face aux Lions, l’arrivée de Jared Cook. Autant d’armes avec lesquelles Rodgers pourra s’amuser tout au long de la saison.
Autre point fort, qui va de pair avec l’efficacité à la passe : la ligne offensive. Pour la 3e année consécutive, ce sont les cinq mêmes joueurs qui vont débuter. Et si chacun conserve sa santé et son niveau de jeu, il s’agit d’une des cinq meilleures lignes de NFL.

Du côté défensif, le backfield est solide. Ha ha Clinton-Dix est performant depuis 2 ans, tout comme Sam Shields et Damarious Randall. De quoi augurer de belles choses.

Les points faibles : Très peu de points faibles à noter. La perte de B.J. Raji affaibli le front seven, qui semble un peu moins solide que par le passé. Dans cette situation, le terme de « point faible » semble sévère, tant un joueur comme Clay Matthews peut être dominant. Néanmoins, les soupçons de dopages pesant sur Matthews et Julius Peppers  peuvent être des distractions, et en cas d’une éventuelle suspension, un vrai handicap.

Facteur X : La saison dernière, Eddie Lacy a eu de grosses difficultés. Arrivé en surpoids, il a livré un certain nombre de prestations décevantes. James Stark a pu donner un peu de répit, mais le jeu de course sera déterminant pour Green Bay. La capacité de Lacy, qui a perdu du poids, a soulager Rodgers, permettra aux Packers d’être une menace à tous les étages. Si seulement il retrouve son niveau de la saison 2014.

Calendrier : @ Jaguars, @ Vikings, vs. Lions, Bye, vs. Giants, vs. Cowboys, vs. Bears, @ Falcons, vs. Colts, @ Titans, @ Redskins, @ Eagles, vs. Texans, vs. Seahawks, @ Bears, vs. Vikings, @ Lions

En résumé : Toujours présente parmi les équipes favorites en début de saison, les Packers ont les joueurs et l’expérience pour aller au bout. Rodgers semble être infaillible, et bien entouré, il peut mener son équipe jusqu’au sommet de la ligue.

Affrontant cette année les équipes de la NFC East, et dans une division NFC North où seuls les Vikings semblaient être en mesure d’inquiéter les résidents du Lambeau Field avant la blessure de Teddy Bridgewater. Accéder aux playoffs ne semble être qu’une formalité, sauf si survient une épidémie de blessures telle que les Ravens l’ont subi l’an passé. Les choses sérieuses ne débuteront alors qu’en janvier.

Pronostic : 13 victoires-3 défaites, champion NFC Nord

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