Analyse d’avant-saison : Houston Texans

Suite de la présentation équipe par équipe de la saison 2016. Au programme aujourd’hui : les Houston Texans. La saison dernière a marqué le retour des Texans en playoffs. Sauf qu’il y...

jj-watt-texans-preview-280816Suite de la présentation équipe par équipe de la saison 2016. Au programme aujourd’hui : les Houston Texans.

La saison dernière a marqué le retour des Texans en playoffs. Sauf qu’il y a des nuances. Certes, ils ont remporté la division AFC South, mais la concurrence n’était pas vraiment au rendez-vous avec deux équipes en reconstruction et une autre qui est passée à côté de son sujet. Les phases finales ont d’ailleurs été une catastrophe.

Houston a donc pris le taureau par les cornes pendant l’intersaison, avec pas mal de mouvements, surtout en attaque.

La saison dernière : 9 victoires – 7 défaites

Mouvement à l’intersaison : Si la défense a donné satisfaction en 2015, emmenée par un J.J. Watt toujours aussi redoutable, on ne peut pas en dire autant de l’attaque. DeAndre Hopkins a réalisé un excellent exercice, mais la situation instable au poste de quarterback et la nouvelle blessure d’Arian Foster n’ont clairement pas aidé. Résultat, Brian Hoyer et Foster ont été priés d’aller voir ailleurs. Plutôt bonne la saison dernière, la ligne offensive a enregistré les départs de Ben Jones et Brandon Brooks.

Houston a réalisé l’un des plus gros mouvements de l’intersaison en signant Brock Osweiler. Les attentes sont énormes pour l’ancienne doublure de Peyton Manning à Denver, dont on attend qu’il soit le quarterback qui mènera la franchise vers les sommets. Pour l’aider dans sa tâche, il pourra évidemment compter sur Hopkins, mais aussi sur les nouveaux venus, tels que le running back Lamar Miller, arrivé de Miami, ainsi que les receveurs rookies Will Fuller et Braxton Miller.

Les départs sur la ligne offensive ont été compensés avec la draft de Nick Martin au deuxième tour et l’arrivée de Jeff Allen.

Re-signatures : Cecil Shorts III (WR), Quintin Demps (FS), Brandon Weeden (QB), Jonathan Grimes (RB), Nick Novak (K), Shane Lechler (P)
Arrivées notables : Brock Osweiler (QB, Denver Broncos), Lamar Miller (RB, Miami Dolphins), Jeff Allen (G, Kansas City Chiefs)
Pertes notables : Arian Foster (RB, Miami Dolphins), Ben Jones (G, Tennessee Titans), Brandon Brooks (G, Philadelphia Eagles)
Draft : Will Fuller (WR), Nick Martin (C), Braxton Miller (WR), Tyler Ervin (RB), K.J. Dillon (S), D.J. Reader (DT)

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Le(s) point(s) fort(s) : Le gros point fort de Houston est clairement son front seven, avec le defensive end J.J. Watt à sa tête, mais aussi le defensive tackle vétéran Vince Wilfork qui, bien que sur la pente descendante, apporte son énorme expérience. Le groupe de linebackers est d’un bon niveau, avec Brian Cushing, Withney Mercilus (12 sacks l’an dernier) et l’ancien premier choix de draft Jadeveon Clowney, qui devra rester en dehors des soucis (physiques ou divers) pour confirmer son potentiel, lui qui n’a joué que 17 matchs en deux saisons, dont onze titularisations.

L’attaque aérienne représente une solide menace rien qu’avec la présence de DeAndre Hopkins, auteur d’une excellente saison 2015 (111 réceptions, 1521 yards, 11 touchdowns) où il a déjà fait oublier le départ d’Andre Jonshon. Mais attention tout de même à la profondeur de l’effectif où Cecil Shorts et Jaelen Strong seraient bien inspirés d’augmenter leur niveau de jeu. À moins que Will Fuller et Braxton Miller ne confirment les belles promesses du camp d’entraînement !  Le groupe de receveurs est très jeune, avec pas moins de cinq rookies ! Mieux vaut quand même espérer que Hopkins ne se blesse pas, car ce point fort pourrait bien devenir un point faible.

Le(s) point(s) faible(s) : Le poste de tight end est clairement la grosse faiblesse des Texans, avec un groupe emmené par C.J. Fiedorowicz (17 réceptions, 167 yards, 1 touchdown) et Ryan Griffin (20 réceptions, 251 yards, 2 touchdowns). A moins d’une révélation surprise, ce n’est pas à ce poste que Houston se distinguera cette année.

L’équipe spéciale n’a pas vraiment été au niveau en 2015, et la franchise a d’ailleurs changé de coach. Si le kicker Nick Novak et le punter Shane Lechler sont des joueurs corrects, ils commencent à être assez âgés, et il faudra bien songer à les remplacer à un moment donné.

Facteur(s) X : Brock Osweiler. On ne sait pas encore quel crédit accorder à Osweiler. S’il est évident qu’il a le potentiel pour devenir un solide quarterback en NFL, il doit encore confirmer. Remplaçant de Peyton Manning pendant sept matchs en 2015, il a réussi 61,8% de ses passes, lancé 10 touchdowns pour 6 interceptions avec une évaluation de 86,4. Houston a misé gros sur lui. Pour que l’équipe franchisse un cap, il faudra que le nouveau quarterback titulaire en franchisse un également. Qui sait si l’arrivée dans une nouvelle équipe et la découverte d’un nouveau playbook lui permettront de franchir ce cap.

Sa réussite dépendra aussi de sa protection. La ligne offensive était plutôt bonne la saison dernière mais a perdu deux titulaires. Pour compenser, l’équipe a fait confiance à Jeff Allen et jeté son dévolu sur Nick Martin à la draft. Mais celui-ci va rater une bonne partie de la saison suite à une opération à la cheville. Le tackle Duane Brown pourrait lui aussi manquer le début de saison après s’être déchiré le quadriceps. Difficile de prédire le niveau qu’aura cette ligne avec autant de mouvements.

La défense aérienne est également à surveiller, avec un trio de cornerbacks intéressant composé des vétérans Jonathan Joseph et Kareem Jackson et du jeune Kevin Johnson, qui va entamer sa deuxième saison. Reste à voir à quel niveau évolueront les safeties, groupe où le seul véritable vétéran est Quintin Demps.

Calendrier : Bears, Chiefs, @Patriots, Titans, @Vikings, Colts, @Broncos, Lions, bye, @Jaguars, @Raiders, Chargers, @Packers, @Colts, Jaguars, Bengals, @Titans

En résumé : Les mouvements ont été très nombreux en attaque. Si la mayonnaise prend et que Osweiler est au niveau attendu, alors Houston pourra compter sur une équipe complète.

Il leur faudra bien ça au vu du calendrier, entre une division annoncée en progrès et l’affrontement de quelques équipes de gros calibre. Le head coach Bill O’Brien pourrait bien être sur un siège éjectable en cas d’échec.

Le pronostic : 9 victoires – 7 défaites, qualification en playoffs

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