Alfred Morris (Cowboys) sur la free agency : « c’est un processus insultant »

Chaque année, la free agency est un grand marché pour les équipes NFL à la recherche de joueurs talentueux et expérimentés. Si certains joueurs sont heureux de se retrouver libre...

alfred-morris-cowboys-150916Chaque année, la free agency est un grand marché pour les équipes NFL à la recherche de joueurs talentueux et expérimentés. Si certains joueurs sont heureux de se retrouver libre de tout contrat, pour d’autres ce n’est pas une partie de plaisir.

Comme Danny Woodhead l’a avoué plus tôt ce mois-ci, Alfred Morris a mal vécu cette période d’incertitude contractuelle.

« La free agency est un processus insultant, à vrai dire » déclare le running back des Cowboys lors d’une conférence de presse avec des médias de Washington. « Je n’ai pas aimé ça. Je ne veux par revivre ça ».

Durant la saison 2015, les stats de Morris ont été en baisse, ce qui ne l’a pas aidé à retrouver une équipe.

« C’était une expérience folle, et juste à cause de ma dernière saison tout le monde disait que ma production déclinait, un certain nombre envoyait des piques du genre ‘Hey, il n’est juste pas bon' ».

Morris explique aussi que les Broncos et les Dolphins l’ont approché, mais que leur priorité n’était pas de signer un running back, et qu’ils ont dépenser leur argent ailleurs.

« J’étais là, et je me disais, wow, ça ne va pas du tout dans le sens que je voulais. Et puis Dallas est venu, j’ai fait un essais et je me suis dit ‘Pourquoi pas ?’. C’est un rival de division, mais je n’y ai même pas penser. J’étais juste un enfant qui essayait de sauver son rêve, et c’est arrivé en tombant dans une équipe rivale ».

La fin d’un temps à Washington

Désormais back up de Ezekiel Elliott à Dallas, Alfred Morris a de ce fait rejoint le plus gros rival de son ancienne équipe, les Washington Redskins. Et s’il n’a pas apprécié le processus, il savait que son temps avec les Redskins était fini.

« Vers la fin de l’année, j’ai compris que j’avais fait mon temps là-bas. Vous n’êtes pas dans les petits papiers du coach, ni ceux du GM, ils draftent quelqu’un de plus jeune. C’est le business, donc je m’y attendais. Ils avaient un plan différent et je n’en faisais pas parti, et c’était ok ».

Ce dimanche Morris va retrouver son ancienne équipe, et aura ainsi l’occasion de prouver à son ancien coach qu’il a fait le mauvais choix en n’essayant pas de le garder dans la capitale fédérale.

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