Vikings – Packers (17-14) : Minnesota inaugure son nouveau stade par une victoire

Minnesota Vikings (2-0) – Green Bay Packers (1-1) : 17-14 Dans leur nouveau stade flambant neuf, les Vikings voulaient marquer le coup face à Green Bay et prendre seuls la...

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Minnesota Vikings (2-0) – Green Bay Packers (1-1) : 17-14

Dans leur nouveau stade flambant neuf, les Vikings voulaient marquer le coup face à Green Bay et prendre seuls la tête de NFC North. Mission accomplie !

Guidée par un excellent Sam Bradford (22/31, 286 YDS, 2 TD), un Stefon Diggs exceptionnel (9 REC, 182 YDS, 1 TD) et une défense égale à elle-même (seulement 213 YDS accordés à la passe et 83 à la course + 5 sacks), l’équipe du Minnesota a réussi à l’emporter sur le score de 17-14, portant ainsi son bilan à deux victoires en deux matchs. Par contre, la soirée n’a pas été parfaite pour les Vikings, qui ont perdu leur running back star Adrian Peterson (12 courses, 19 YDS) sur blessure.

Le premier quart-temps pour Green Bay, le second pour Minnesota

Sur la première série de la rencontre, le nouveau titulaire Sam Bradford montre du bon et du moins bon. Après une belle passe de 15 yards en direction d’Adam Thielen (4 REC, 41 YDS), il ne peut empêcher son équipe de punter. Juste après, lors du premier jeu des Packers, le receveur Davante Adams laisse échapper le ballon, ce qui fait exploser le stade. Malheureusement pour les Vikings, Randall Cobb (5 REC, 42 YDS) sauve Green Bay en reprenant le cuir dans les mains d’Andrew Sendejo.

Cette action assez incroyable est clairement un tournant du match, d’autant plus que quelques jeux plus tard, les Packers bloquent un punt adverse par l’intermédiaire de Ty Montgomery. Green Bay récupère alors le ballon sur sa ligne des 48 yards, et profite de deux pénalités de Terence Newman pour se retrouver tout près de la end zone des Vikings. Finalement, après deux courses d’Eddie Lacy (12 courses, 50 YDS), Aaron Rodgers (20/36, 213 YDS, 1 TD, 1 INT + 29 YDS au sol, 1 TD) trouve son receveur Jordy Nelson (5 REC, 73 YDS, 1 TD), qui inscrit le premier touchdown de la rencontre (0-7).

Derrière, Minnesota tente de réagir mais le jeu de course est complètement absent, avec un Adrian Peterson qui est dans le négatif sur ses cinq premières courses (-3 YDS). Cependant, Bradford parvient à trouver son rythme avec notamment deux belles passes à destination de Kyle Rudolph (3 REC, 31 YDS, 1 TD) et Adam Thielen, respectivement pour 19 et 12 yards. Ce bon passage est ensuite ponctué par un touchdown de Rudolph, sur un lancer de 8 yards de Bradford (7-7).

Sur une bonne dynamique, les Vikings vont même prendre leur premier avantage du match. Porté par une défense toujours aussi solide (seulement 65 yards en attaque pour les Packers en première période), Minnesota force Green Bay à punter et récupère le ballon à cinq minutes de la mi-temps. Après trois courses de Peterson, Bradford trouve le jeune receveur Stefon Diggs, auteur d’une magnifique réception de 44 yards. Ce gros gain permet au kicker Blair Walsh d’inscrire le premier field goal de la rencontre, d’une longueur de 46 yards (10-7). Le score ne bouge plus jusqu’à la pause.

Stefon Diggs inarrêtable, Adrian Peterson blessé

Au retour des vestiaires, ce sont les Packers qui contrôlent les débats. Profitant de plusieurs pénalités défensives et d’un peu de réussite sur un fumble d’Aaron Rodgers, Green Bay parvient à se retrouver dans la zone rouge adverse. Cependant, sur un quatrième down avec deux yards à parcourir, Mike McCarthy prend le risque de tenter le coup mais James Starks est incapable d’obtenir le premier down.

Résultat, Minnesota récupère le ballon et ne perd pas de temps pour enfoncer son adversaire. Tout simplement intenable, Stefon Diggs fait très mal aux Packers en captant d’abord un ballon de Bradford pour 46 yards, puis en inscrivant son premier touchdown de la saison sur une réception de 25 yards (17-7). Seul point noir de ce drive, Adrian Peterson se blesse au genou et doit quitter le terrain.

Green Bay trop court

Dans l’obligation de réagir, les Packers se réveillent au début du quatrième quart-temps. Sur une troisième tentative avec 18 yards à parcourir, Aaron Rodgers trouve Jordy Nelson pour un gain de 39 yards, avant d’inscrire lui-même un touchdown sur une course de 10 yards (17-14).

Complètement relancé, Green Bay récupère rapidement le cuir et possède donc l’occasion de repasser devant alors qu’il reste un peu plus de dix minutes à jouer. Malheureusement pour les Packers, après trois premiers downs consécutifs, ils sont coupés dans leur élan par un fumble de Rodgers sur un sack de Brian Robison. Derrière, Minnesota ne parvient pas à en profiter et est contraint de rendre une nouvelle fois la balle à Green Bay suite à un plaquage sur Bradford, pas forcément bien protégé par sa ligne offensive (4 sacks au total sur le match).

Il reste alors un peu moins de cinq minutes au chronomètre, et Green Bay se retrouve sur sa propre ligne des 9 yards. A l’image de la série précédente, le drive commence bien avec trois premiers downs qui permettent aux Packers d’atteindre le milieu du terrain. Et comme sur la série précédente, il se termine mal puisque Rodgers envoie une passe dans les mains du…cornerback Trae Waynes, pourtant en difficulté durant une grande partie de la rencontre. Il suffit alors aux Vikings d’un petit first down pour tuer la rencontre, et ils l’obtiennent par l’intermédiaire d’une pass interference de Damarious Randall sur Stefon Diggs. Game over !

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