Falcons – Packers (44-21) : Matt Ryan et Julio Jones pulvérisent Green Bay

Atlanta Falcons (1) – Green Bay Packers (4) : 44-21 On attendait un choc entre deux grosses attaques, finalement, une seule a répondu présent. Mais quel festival ! Matt Ryan...

Atlanta Falcons (1) – Green Bay Packers (4) : 44-21

On attendait un choc entre deux grosses attaques, finalement, une seule a répondu présent. Mais quel festival ! Matt Ryan (27/38, 392 yards, 4 TDs) a été impressionnant, digne d’un MVP. Avec l’aide de Julio Jones (9 rec, 180 yards, 2 TDs), il a mené Atlanta vers un triomphe et une place au Super Bowl.

Du côté de Green Bay, des erreurs et des ballons relâchés ont précipité la chute. Le temps que tout le monde trouve son rythme en attaque, il était déjà bien trop tard.

Le moment clé : Julio Jones donne le coup de massue

Menés 24-0 à la pause, les Packers espèrent revenir dans le match avec la première possession de la deuxième mi-temps. Raté, avec un 3&out. Atlanta récupère le ballon, et sur la deuxième action, Julio Jones capte le cuir, échappe à un premier défenseur, écarte le second de sa route et file pour un touchdown de 73 yards ! 31-0, Green Bay est K.O. debout.

Le film du match :

Il n’y a jamais de round d’observation avec Atlanta. Premier drive, premier touchdown, pour un très actif Mohamed Sanu (5 rec, 52 yards, 1 TD). Les Packers répondent en se mettant à portée de field goal, notamment grâce à un Jordy Nelson (6 rec, 67 yards, 1 TD) très tranchant, mais Mason Crosby rate la cible à 41 yards. Au terme d’un nouveau long drive, Atlanta ajoute un coup de pied (10-0).

Au début du second quart, Green Bay est en terrain adverse, mais Aaron Ripkowski laisse échapper le cuir ! Jalen Collins recouvre et roule dans la end zone. Comme il était entrainé dans son élan, les arbitres sifflent un touchback.

Bonne affaire pour une défense d’Atlanta incisive. La punition est immédiate. Les coachs se permettent même une formation wildcat, avec un ballon directement dans les mains de Sanu. Mais c’est finalement Ryan qui conclut au sol pour un nouveau touchdown (17-0). Après un échange de punt, Aaron Rodgers (27/45, 287 yards, 3 TDs, 1 int) se retrouve avec une 3e et 21 yards. Il tente une longue passe, mais trouve les mains d’un adversaire. Il reste exactement 2 minutes à jouer, et Ryan continue. Son attaque déroule, cela semble facile, et Jones ajoute un touchdown avant la pause (24-0).

Au retour des vestiaires, Jones récidive donc avec une course folle de 73 yards pour le touchdown (31-0). Aaron Rodgers finit enfin par répondre, avec une passe de touchdown pour Devante Adams (3 rec, 16 yards, 1 TD) (31-7), mais sa défense est toujours absente. Atlanta creuse de nouveau l’écart grâce à une superbe réception arrachée par Devonta Freeman (14 courses, 42 yards – 4 rec, 42 yards, 1 TD) au dessus de la ligne (37-7, extra point manqué). Rodgers se démultiplie, enchaîne les courses, trouve Nelson pour un nouveau touchdown (31-15). Mais encore une fois, la défense ne suit pas, et Tevin Coleman en remet une couche (44-14). Au terme d’une longue série, Jared Cook marque de nouveau pour Green Bay (44-21). Il reste alors un peu moins de 7 minutes à jouer, et les locaux enchainent les courses pour rendre le cuir avec 2mn36 au chrono. Green Bay abdique en mettant le quarterback remplaçant Brett Hundley sur le terrain.

Les MVPs : Matt Ryan et Julio Jones

Impossible de séparer les deux hommes forts d’Atlanta dans cette performance exceptionnelle. Ryan, le quarterback, a été impérial, en distribuant le ballon à huit cibles différentes. Jones a été, de loin, la meilleure de ces cibles, avec 9 réceptions, 180 yards, 2 touchdowns, et quelques actions d’une classe folle. Rien ne semblait pouvoir les arrêter.

Le flop : la défense de Green Bay

Même si elle n’a pas été aidée par de nouvelles blessures, la défense des Packers a été humiliée pendant tout ce match. On ne peut pas prétendre jouer le titre en encaissant 493 yards, même face à une attaque aussi folle.

Mention spéciale : Jalen Collins

En provoquant le fumble de Ripkowski, Jalen Collins a offert un gros break aux Falcons, qui ont su en profiter pour mettre très rapidement la rencontre hors de portée. Collins, qui a raté de peu une interception, a surtout été le symbole d’une défense motivée et déterminée, qui a mis beaucoup de pression sur l’adversaire. Rodgers a même été sacké deux fois.

La stat : 2

Seulement deux drives des Falcons se sont bouclés sur un punt. Sur tous les autres, ils ont marqué des points.

La suite : 

Pour la première fois depuis 1998, les Falcons vont retrouver les joies du Super Bowl. Ce sera avec une attaque de feu, mais aussi une défense qui sait élever son niveau de jeu dans les grands matchs.

Les Packers attaquent l’intersaison avec beaucoup de choses à renforcer dans la défense.

Partagez cet article sur : Twitter Facebook
Afficher les commentaires