Super Bowl LI : Flashback – La saison des New England Patriots, la preuve par 9

Pour la neuvième fois de leur histoire, les New England Patriots disputeront le Super Bowl. Un record en NFL et le septième de l’ère Brady-Belichick. Pourtant, la franchise du Massachussets...

Pour la neuvième fois de leur histoire, les New England Patriots disputeront le Super Bowl. Un record en NFL et le septième de l’ère Brady-Belichick. Pourtant, la franchise du Massachussets a du faire sans son légendaire quarterback lors du premier quart de la saison. Mais qu’importe, Bill Belichick en a profité pour, de nouveau, prouver à quel point il peut tirer le meilleur de chaque joueur.

Un départ de rêve

Les Patriots débutent leur saison dans l’Arizona sans Brady mais aussi sans Rob Gronkowski. Face à des Cardinals encore considérés comme des candidats au titre, Jimmy Garoppolo s’en sort à merveille et les Pats gagnent leur premier match sur un field goal manqué par les locaux (25-23). En confiance, Garoppolo découpe littéralement les Dolphins la semaine suivante mais doit sortir sur blessure. Place donc au quarterback numéro 3, Jacoby Brissett, qui résiste au retour de Miami, bien aidé par un LeGarette Blount en grande forme (31-24). Houston se déplace à Foxborough le jeudi suivant. Une nouvelle fois, New England déjoue tous les pronostics en s’imposant 27-0 ! Mais une semaine plus tard, c’est la douche froide. La réception des Buffalo Bills se passe très mal et c’est au tour de New England de ne marquer aucun point et de s’incliner 16 à 0. Tom Brady va retrouver sa place dans une équipe au bilan de trois victoires et une défaite.

Le retour du Roi

Déjà pas vernis, les Cleveland Browns ont le malheur d’être la première équipe à se dresser sur la route de Tom Brady. Pour ne rien arranger, le Gronk est lui aussi de retour en forme. Le déplacement à Cleveland n’est qu’une formalité (33-13), même si Brady se trouve rouillé. Les Patriots gardent le rythme en gagnant face à Cincinnati (35-17) avant d’aller s’imposer à Pittsburgh (27-16) où Ben Roethlisberger manque à l’appel. C’est alors que les Patriots se dirigent vers Buffalo, avec un sentiment de revanche. Les Bills ne peuvent rien contre la puissance de feu offensive adverse et s’inclinent lourdement 41 à 25. New England prend sa semaine de repos avec un bilan de sept victoires pour une défaite. Si Tom Brady a déjà prouvé qu’il n’avait rien perdu de sa superbe, il profite aussi de l’excellente forme de LeGarette Blount, qui rend l’attaque encore plus imprévisible. Sans oublier la ligne offensive qui est en nette progression par rapport à la saison dernière. C’est plutôt la défense qui, sans être mauvaise, pose question. Et le départ surprise de Jamie Collins à Cleveland n’est pas de nature à rassurer les fans !

Une fin de saison en mode rouleau-compresseur

Après la semaine de repos, les Patriots reçoivent les Seattle Seahawks pour un remake du Super Bowl XLIV qui s’annonce dantesque. Si l’attaque a été performante, avec trois touchdowns au sol de Blount, les craintes concernant la défense se sont confirmées, celle-ci étant incapable de stopper Seattle qui s’impose 31-24. Les trois matchs suivant se passent mieux, l’opposition n’étant pas très relevée, et New England impose sa loi à San Francisco (30-17), aux New York Jets (22-17) et Los Angeles (26-10). Mais ils perdent à nouveau Rob Gronkowski pour le reste de la saison. Cela n’empêche pas l’attaque de retrouver son meilleur niveau pour le choc face aux Baltimore Ravens, que les Patriots remportent 30 à 23, dans un match où deux erreurs des « specials teams » ont permis à Baltimore d’y croire jusqu’au bout.

Alors qu’il ne reste que trois rencontres, la défense fait taire toutes les critiques au meilleur moment, en n’accordant pas le moindre touchdown en deux matchs ! C’est d’abord à Denver que New England s’impose (16-3) avant de se farcir les Jets à domicile à quelques heures du réveillon de Noël (41-3). C’est à Miami, un déplacement qui ne leur a pas souvent réussi ces dernières années, que les hommes de Bill Belichick s’assurent l’avantage du terrain en playoffs en disposant des Dolphins, sans Ryan Tannehill, 35 à 14. Les New England Patriots terminent la saison avec 14 victoires pour 2 défaites. Malgré ses quatre matchs de suspension, Tom Brady fait partie des candidats au titre de MVP après une incroyable saison l’ayant vu lancer 28 touchdowns pour 2 interceptions, établissant un record NFL pour le ratio touchdown/interceptions. LeGarette Blount a aussi été un grand artisan du succès en établissant les records de franchise pour un running back au niveau des yards (1161 yards) et des touchdowns (18). Quant à la défense, si elle a su élever son niveau de jeu, elle doit encore confirmer face à une grosse attaque.

Home sweet home

Au repos pour le premier tour des playoffs, New England retrouve Houston lors du Divisional Round. Face à une défense agressive, Tom Brady réalise l’une de ses pires prestations en carrière en complétant moins de 50% de ses passes et lançant deux interceptions ! Les locaux cumulent les erreurs mais les Texans ne peuvent que se maintenir au contact. Portés par Dion Lewis, qui devient le premier joueur de l’histoire à inscrire un touchdown à la réception, à la course et sur retour de kickoff dans un match de playoff, les Patriots s’imposent tout de même 34 à 16.

En finale de conférence, les Pittsburgh Steelers sont le dernier obstacle avant le Big Game. Cette franchise a toujours réussi à Tom Brady et ce match ne dérogera pas à la règle. Bien aidé par ses receveurs Julian Edelman et Chris Hogan, Brady réalise une bien meilleure prestation alors que la défense tient son match référence en limitant bien Le’Veon Bell et DeAngelo Williams alors que Antonio Brown ne peut rien faire face à Malcolm Butler et Devin McCourty. En remportant le match 36 à 17, les New England Patriots s’envolent logiquement vers Houston pour retrouver le Super Bowl, deux ans après leur incroyable victoire sur Seattle. Si les atouts offensifs sont plus ou moins les mêmes, la défense a un tout autre visage depuis le dernier titre puisque Vince Wilfork, Darrelle Revis, Brandon Browner, Chandler Jones et Jamie Collins ne sont plus là. Les leaders se nomment désormais Dont’a Hightower, Devin McCourty et Malcolm Butler et ce sera à eux de limiter l’excellente attaque d’Atlanta, condition sine qua non pour espérer un cinquième titre suprême.

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