[Super Bowl Stories] Épisode XIII : Battle of Champions

À 38 semaines du Super Bowl LII, épisode 13 de notre rétrospective exceptionnelle, le Super Bowl XIII. Pittburgh Steelers (AFC) vs Dallas Cowboys (NFC) – 21 janvier 1979 Le Super...

À 38 semaines du Super Bowl LII, épisode 13 de notre rétrospective exceptionnelle, le Super Bowl XIII.

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Le Super Bowl. Sa pression. Son effervescence. Son excitation. Pour les Steelers comme les Cowboys, rien de tout cela n’est nouveau. Des 7 derniers Big Games, les métaleux de Steel City et les fermiers du Vieux Sud en ont gagné 4. Deux chacun. Le vainqueur deviendra la franchise la plus titrée de l’histoire de la NFL. Face à un adversaire et dans un stade qui ne leur ont jamais porté bonheur, les Cowboys tenteront de conserver leur bien et de conjurer le mauvais sort.

Rendez-vous d’anciens combattants

Depuis leur doublé des Super Bowls IX et X, les Steelers n’ont rien perdu de leur superbe. Invincibles souverains de la division Centrale depuis une demi décennie, ils subissent la loi de Raiders en route vers le titre en janvier 77, avant de buter sur des Broncos sans expérience et sans rien à perdre un an plus tard. Deux revers, mais pas de quoi ébranler le bel édifice d’acier. Terry Bradshaw, Franco Harris, Lynn Swann et John Stallworth, la Steel Curtain. Rien n’a changé. Les noms sont connus. Ils font toujours autant frissonner.

Homme des grands rendez-vous d’ordinaire frileux en saison régulière, Bradshaw et sa calvitie sont habités. 2915 yards, 28 touchdowns et 20 interceptions. Si le passeur demeure trop souvent maladroit, il signe la meilleure campagne de sa riche carrière et fait main basse sur le titre de MVP, une première pour un Steeler depuis Bill Dudley, en 1946. Un autre temps. Bien aidé par une doublette de receveurs qui tourne à 800 yards et 10 touchdowns de moyenne, il peut compter sur l’énergie de l’insatiable Franco Harris au sol. Pour la 6e fois en 7 ans, le coureur efface la barre des 1000 yards. Épaulé par Rocky Bleier, ses 800 yards cumulés et 5 touchdowns, il est la locomotive d’une attaque terrestre toujours aussi redoutable et précieuse dans le football de gestion de Chuck Noll.

Si le Rideau d’Acier ouvre ses lourdes portes à de petits nouveaux comme Tony Dungy et ses 6 interceptions, il ne perd rien de son étanchéité. Portée par un Jack Lambert sacré Défenseur de l’Année deux ans plus tôt, la défense ne concédera que 195 points, à peine plus de 12 par match. Deuxième meilleure escouade défensive contre le jeu au sol et troisième au nombre de yards accordés au total, la défense jaune et noir représente toujours un casse-tête à contourner. Après un début de saison en boulet de canon qui les voit enchaîner 7 succès consécutifs, les Steelers s’inclinent deux fois en l’espace d’un mois avant de clore la campagne en roue libre sur 5 victoires. Vainqueurs sur le terrain des champions en titre de l’AFC, à Denver, en clôture, ils attaquent les séries blindés de confiance. Deux semaines plus tard, dans leur Three Rivers Stadium, ils donnent une nouvelle leçon aux Broncos avant d’écœurer leurs dauphins de division, les Houston Oilers. Direction Miami. Théâtre de leur dernier sacre.

Pour les Cowboys de Tom Landry, le Orange Bowl de Miami rappelle de sinistres souvenirs. Battus au bout de l’absurde par les Colts en 71 et dominés par les Steelers trois ans plus tôt, les Texans entretiennent avec l’enceinte floridienne un passé bien sombre. La ceinture de champion autour de la taille, c’est déterminés à renverser la malédiction qui les poursuit qu’ils attaquent la campagne 78.

Portée par un Roger Staubach inusable à presque 37 ans, l’attaque texane galope à 24 points de moyenne. La plus prolifique (384 points) et la deuxième plus gourmande de la ligue (5959 yards). 3190 yards, 25 touchdowns, 16 interceptions et le meilleur rating de la ligue, Staubach est en fusion et régale la doublette de receveurs Drew Pearson-Tony Hill. À se demander comment la couronne de MVP lui a échappé. Au sol, le trio composé des halfback Tony Dorsett et Preston Pearson et du fulback Robert Newhouse dévore un total de 3029 yards et 19 touchdowns sur la terre ferme comme dans les airs. Le tout bien aidé par l’éternel Rayfield Wright et son double mètre sur la ligne offensive.

Meilleure défense contre le jeu au sol, deuxième escouade la plus hermétique en yards (4009) et troisième en points (208), la Doomsday Defense surfe sur sa démonstration du Super Bowl XII. Ed « Too Tall » Jones le pro bowler et les co-MVP du dernier Big Game Harvey Martin et Randy White en tête de pont d’un pass rush qui harasse les passeurs adverses et signera 58 sacks. Après un début de saison au ralenti qui les voit alterner le brillant, le moins bon, le correct et le très bof, et ne s’imposer que 6 fois en 10 matchs, les hommes de Landry trouvent leur rythme de croisière. 30 points de moyenne en attaque, 10 en défense et 6 démonstrations de force aux allures de message au reste de la ligue : il faudra compter sur nous. Les Falcons plumés après avoir longtemps mené (27-20), les Rams ridiculisés dans leur Coliseum (28-0), les ‘Boys sont de retour au Super Bowl. Leur 5e. Un record.

Another day at the office

Dans un match aux allures de All-Star Game, ce sont pas moins de 16 futurs Hall of Famers qui vont en découdre. 14 sur le terrain, deux sur le banc. John Stallworth, Mike Webster, Lynn Swann, Terry Bradshaw, Franco Harris, Joe Greene, Jack Ham, Jack Lambert, Mel Blount et Chuck Noll chez les Steelers du Hall of Famer Art Rooney. Rayfield Wright, Roger Staubach, Tony Dorsett, Randy White, Tom Landry et Ernie Stautner chez des Cowboys présidés par le Hall of Famer Tex Schramm. Une concentration de stars et de talent jamais vue dans l’histoire du Super Bowl. Deux quarterbacks avec déjà deux bagues au doigt chacun, un cas unique.

Après avoir prédit que les Cowboys écrabouilleraient les Rams sans encaisser le moindre point en finale de Conférence, Thomas « Hollywood » Henderson et sa grande gueule récidivent. Promesse de nouveau shutout, attaques directes contre des Steelers, le linebacker n’est pas tendre avec un Terry Bradshaw dont il questionne l’intelligence.

« Bradshaw ne serait même pas foutu d’épeler le mot ‘cat’ même si on lui mettait un ‘c’ et un ‘a’ sous les yeux. »

Les hommes de Chuck Noll restent indifférents à ce trashtalk sauce texane. Ils n’en ont pas besoin lâche Joe Greene. Leur supériorité, ils vont la prouver sur le terrain. « Faire le travail. »

Trois courses, 38 yards. D’entrée de jeu, Tony Dorsett imprime le tempo et propulse les siens en terrain ennemi. Face à un Rideau d’Acier presque infranchissable, Landry tente de faire diversion en appelant un reverse-pass. Un jeu pratiqué des dizaines de fois. Hut ! Le ballon est en jeu. De sa position extérieure, John Pearson déboule vers Roger Staubach pour attraper le cuir et se muer en passeur occasionnel. Tout a été minutieusement préparé. Répété encore et encore. Mais les choses ne se passent pas comme prévu. L’échange capote, le ballon tombe à terre et John Banaszak plonge dessus.

« Nous avons passé trois semaines a répéter cette action, » racontera Drew Pearson. « J’étais sensé me connecter avec Billy Joe 15 ou 17 yards après la ligne. Nous l’avons tellement répétée que c’était presque impossible qu’on échappe le ballon. Je m’attendais à ce que l’échange soit un peu plus bas, mais j’aurais quand même dû le saisir. Billy Joe était en train de se démarquer quand le fumble est survenu. »

En pragmatique et bien conscient que face à l’une des toutes meilleures défenses de la ligue les cartouches seront rares et précieuses, Terry Bradshaw envoie John Stallworth dans la peinture sur une passe de 28 yards. 7-0. De retour aux opérations, Staubach, aux commandes de son quatrième Super Bowl, un record que seuls Tom Brady et John Elway battront, remonte de nouveau jusqu’aux abords des 35 yards des Steelers. Deux sacks plus tard, le revoilà sur ses 39. Les Texans doivent rendre le ballon. Deux passes menaçantes qui font dangereusement se rapprocher les hommes en jaune, puis D.D. Lewis surgit devant Stallworth pour voler le cuir. Un répit, mais rien de plus. Les Boys’ n’en profitent pas. Du moins cette fois-ci.

Harvey Martin fait gicler le ballon des main de Bradshaw, Ed « Too Tall » Jones le récupère et trois jeux plus tard, malgré 8 fous furieux qui se ruent sur lui sur un all-blitz à se pisser dessus, Staubach expédie John Hill dans l’en-but, 39 yards plus loin. Pour la première fois de la saison, la Steel Curtain vient d’encaisser un touchdown dans le premier quart. Au terme de 15 première minutes riches en événements, les deux colosses sont dos à dos, mais les Cowboys viennent d’inverser le momentum. Gagné par la fébrilité, Bradshaw se fracasse contre James Franco sur le snap et échappe bêtement le cuir. Encore. Dans la précipitation, le quarterback le ramasse, s’échappe vers la droite en quête d’une cible providentielle, mais Thomas « Hollywood » Henderson lui fonce déjà dessus et lui fait un gros câlin pendant que Mike Hegman lui arrache le ballon et file 37 yards dans la direction opposée. Touchdown. 7-14.

Trois possessions, trois turnovers. L’attaque des Steelers est restée en Pennsylvanie. Pas d’inquiétude pourtant. Avec quelques minutes de retard, elle va finalement débarquer en fanfare sur la tarmac du Orange Bowl. Trois jeux plus tard, l’avantage des Texans se sera déjà envolé. Une passe de 10 yards et une course folle, c’est tout ce qu’il aura fallu. Sur ses 35 yards, John Stallworth attrape une passe de Bradsahw, dompte la tentative de plaquage d’Aaron Kyle, poirote une poignée de dixièmes de secondes le temps que ses blocs se mettent en place, repique vers l’intérieur, écrase l’accélérateur et laisse toute la défense sur le cul, jusque dans la peinture, 75 yards plus loin. Il n’était même pas l’option prioritaire pourtant.

« Je devais passer à Lynn Swann sur un tracé vers les poteaux, mais les Cowboys le couvraient et ont laissé Stallworth démarqué, » racontera Terry Bradshaw. « Je lui ai balancé le ballon et ça aurait dû faire 15 yards, mais Stallworth a cassé le premier plaquage et est allé au bout. »

Car oui, tout n’est pas prévu à l’avance au football. Une leçon d’adaptation et de lecture qui libère enfin les hommes de Chuck Noll. Et quand l’attaque reprend des couleurs, c’est toute l’équipe qui en profite. Une course de 4 yards en arrière, 3 yards de plus dans le mauvais sens et un sack de Joe Greene qui fait sauter le ballon des mains de Roger Staubach vers celles d’un Steve Furness maladroit, incapable de le saisir. Tom Rafferty sauve finalement les meubles, mais les Cowboys devront punter. Une longue passe en avant, un holding texans, puis un sack qui renvoie les Steelers 11 yards en arrière. Roy Gerela entre en scène, de 52 yards et frappe la barre. À la mi-temps, ça lui aurait valu le gros lot. En plein match, ça fait trois points qui s’envolent.

Avec moins de minutes à jouer, Mel Blount intercepte Staubach  et offre à ses potes de l’attaque l’occasion de rentrer aux vestiaires devant. Deux jolies passes vers Lynn Swann, une course de Franco Harris, et Bradshaw trouve les paumes de son fullback, Rocky Bleier pour combler les 7 yards qui le séparent de la peinture. 21-14. Dans un duel entre les deux meilleures défenses de la saison, les attaques sont parvenues à tirer leurs épingle du jeu au terme d’un premier acte ouvert, disputé et animé.

C’est qui le lion maintenant ?

Après 30 minutes où le jeu l’aura emporté sur l’enjeu, l’enjeu reprend ses droits et les défenses resserrent les rangs. Dans un troisième quart-temps nettement plus tendu et accroché, les Cowboys profitent d’un joli retour de punt pour amorcer une incursion dans les lignes ennemies. Bien aidés par les foulées bondissantes de Tony Dorsett, les hommes de Tom Landry se retrouvent sur les 10 yards de Pittsburgh. 3e et 3. Staubach aperçoit papi Jackie Smith dans la endzone, tout seul. L’occasion est trop belle. L’occasion est ratée. Le tight end et ses 38 printemps sont seuls au monde, le quarterback décide d’assurer le coup et envoie une gentille petite passe, un chouïa trop bas, mais attrapable. Des touchdowns, Jackie Smith en déjà inscrit 40 dans sa longue carrière. Le 21 janvier 1979, il n’en marquera pas. Adressé au millimètre, le ballon lui file entre les doigts et les ‘Boys doivent se contenter de 3 points. Rageant. Fatal.

« Je ne m’en souviens plus trop, si ce n’est que j’ai raté le ballon, » lâchera Smith, inconsolable après le match. « J’ai l’impression d’avoir abandonné tout le monde. Je m’en veux tellement. On ne peut pas revenir en arrière, je ne sais pas trop quoi ajouter. Quand la balle est arrivée vers moi, j’ai essayé de me baisser pour l’attraper contre ma poitrine. J’imagine que je n’étais pas dans la bonne position. »

Au lieu d’égaliser, les Cowboys ne font que mollement recoller. Au lieu de sentir le vent tourner et l’excitation monter en eux, ils retournent dans leur camp avec l’impression d’avoir raté quelque chose. « Un moment clé, » de tout évidence selon Tom Landry, mais « ce n’est pas ça qui nous a fait perdre le match, » tempère le coach. Le coupable est déguisé en zèbre.

Quelques passes inspirées de Terry Bradshaw plus tard, les officiels font parler leur grand cœur. Sur un lancer en direction de Lynn Swann, le receveur entre en collision avec Benny Barnes et tombe les quatre fers en l’air. Passe incomplète. Seulement, et quand bien même les images semblent montrer que le receveur fonce dans le défenseur, lui donne un coup d’épaule et provoque une interférence accidentelle, Fred Swearingen, arbitre de la controversée Immaculate Reception, estime que le defensive back texan s’est rendu coupable d’une faute et offre un premier essai aux Steelers sur les 23 de Dallas.

« C’est une décision dans le vif de l’action, » expliquera l’arbitre. « Les deux joueurs sont au coude à coude alors que la balle est encore loin d’eux, peut-être bien avant même que la passe ne soit faite. Ils regardaient tous les deux en arrière et le défenseur s’est retrouvé au sol. En essayant d’attraper le ballon, le receveur de Pittsburgh est accroché par les pieds du défenseur. Il entre en interférence avec un receveur qui tente de se saisir d’une passe. »

Des explications dont Benny Barnes se fout royalement. Enragé. À deux doigts de lui mettre son poing dans la figure concédera-t-il plus tard. Pour Lynn Swann, l’arbitre a pris la bonne décision. Évidemment.

Deux actions plus tard, le sentiment d’injustice ne s’est toujours pas dissipé quand Henderson fait bouffer la poussière à un Terry Bradshaw qui recule de 12 yards. Les Cowboys n’ont pas le temps de célébrer, Swearingen annule le jeu pour un delay of game de l’attaque. Le 4th and 16 vient de se transformer en 3rd and 9. Remonté, Henderson échange quelques amabilités avec un Franco Harris mécontent que le défenseur soit allé faire le malin avec son quarterback après l’avoir sacké.

Sur l’action suivante, c’est un Franco Harris énervé qui déboule comme un taré dans une défense texane qu’il traverse jusque dans l’en-but sans même être effleuré, 22 yards plus loin, avec la complicité, de l’Umpire. Officiel placé derrière la ligne défensive, en plein cœur du jeu, Art Demmas se retrouve sur le chemin du coureur et empêche le safety Charlie Waters de lui couper la route. L’arbitre a beau faire partie du jeu, les joueur de Dallas l’ont mauvaise. Très mauvaise.

« Je ne sais pas ce que je pouvais faire – l’envoyer par terre en espérant qu’il fasse tomber Franco peut-être ? » déplorera Waters le lendemain. « Les safeties jouent un rôle prépondérant contre le jeu au sol. Cet arbitre s’est retrouvé en plein dans mon chemin, il a fait écran sur moi. »

Le momentum, les arbitres et les Dieux du football ont choisi leur camp. Sur le coup d’envoi, le pied de Gerela se dérobe et le botteur expédie un dégagement court totalement involontaire. Squib kick. Randy White et sa main gauche plâtrée se retrouvent propulsés dans un rôle de retourneur inhabituel. Tony Dunguy n’a même pas besoin de lui rentrer dedans, le lineman échappe le ballon tout seul, tout le monde se rue dessus, mêlée générale. D’abord observateur, le linebacker de Pittsburgh Dennis Winston plonge dans le tas à son tour et récupère le cuir. Sur l’action suivante, Terry Bradshaw lance sa dernière passe du match. Un lancer victorieux de 18 yards dans les mains de Lynn Swann. Il reste 7 minutes, les Steelers sont en contrôle total. 35-17.

On débouche déjà le champagne sur le banc des Jaune et Noir. 8 jeux et 89 yards plus tard, on se rassoit gentiment, on range les flûtes et on serre les fesses. Pas encore résolus à rendre les armes, Staubach et Dorsett font parler leur talent et DuPree conclut l’ouvrage. L’onside-kick est recouvert avec succès. Il reste 139 secondes et 11 points à combler. 47 yards de Drew Pearson dans les airs et une petite passe de 4 yards pour Butch Johnson. Avec 22 secondes à jouer, les Cowboys n’ont plus que 4 points de retards. 35-31. Les 4 même points que Jackie Smith avait au bout des doigts. Le second onside-kick ne se passe pas aussi bien que prévu. Les Steelers tuent les quelques secondes qui restent. Tic-tac. Tic-tac. Puis le brouhaha.

318 yards. « J’ai vraiment fait tout ça ? » demande innocemment Bradshaw lorsqu’on lui met sa feuille statistique sous le nez. En 17 passes réussies, il vient d’effacer des tablettes les 250 yards records de Bart Starr lors du premier Super Bowl de l’histoire. Une marque qu’il avait surpassée dès la pause. « Je n’ai jamais aussi bien lancé le ballon. Jamais. » Pour le quarterback, le match le plus abouti de sa carrière, pour les Steelers, la consécration d’une incroyable génération.

« C’est probablement la saison la plus complète que nous ayons accomplie, » racontera Lynn Swann. « l’équipe de 78-79 est probablement la meilleure qui n’ait jamais joué à Pittsburgh. Une meilleure en attaque, un quarterback qui s’est transformé en véritable leader et une défense qui a toujours eu quelque chose de spécial. »

Pour les Cowboys, Miami en janvier est bien morose. À chaque fois, la même issue. De leurs trois Super Bowl disputés au Orange Bowl, jamais ils n’en n’ont gagné un seul. Un champ de bataille maudit. Ailleurs, ils se sont toujours imposés. Par le passé et dans le futur radieux qui les attend. Dans 12 ans. Dans leur décennie. Sous le règne retrouvé de l’America’s Team.

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