Peyton Manning : « Omaha n’était qu’un indicateur »

Pendant les dernières années de la carrière de Peyton Manning, un mot a attisé tous les fantasmes : Omaha. Après plusieurs explications plus ou moins convaincantes, l’ancien quarterback des Colts...

Pendant les dernières années de la carrière de Peyton Manning, un mot a attisé tous les fantasmes : Omaha.

Après plusieurs explications plus ou moins convaincantes, l’ancien quarterback des Colts et des Broncos en a dit un peu plus lors d’une conférence donnée au mois de mars.

Attention, il n’a y a pas de quoi se rouler par terre.

« Omaha était juste un indicateur », a-t-il expliqué. « C’était un mot clé qui voulait dire que nous avions changé de choix de jeu, qu’il n’y avait plus beaucoup de temps sur l’horloge, et que le ballon devait être mis en en jeu maintenant. C’était un peu pour faire savoir à mon lineman offensif, « Hey, nous sommes passés au plan B, il n’y a plus beaucoup de temps sur l’horloge. » C’est un mot rythmé en trois syllabes, « O-ma-ha, set hut. »

Rien de bien révolutionnaire, au final.

Des propositions de publicité

Le mot clé de Manning est devenu tellement célèbre que la ville d’Omaha l’a honoré en lui remettant une clé de la ville.

Ouvert aux idées sur des mots à placer dans ses appels, le quarterback a même expliqué avoir reçu une demande de quelqu’un qui voulait l’entendre faire la promotion de son site internet.

Toujours doué pour ajouter une pointe d’humour, Manning a quand même expliqué avoir un regret. Celui de ne pas avoir taquiné un peu plus les équipes de télévision. Car le numéro 18 était agacé que les micros permettent à tout le monde, y compris les défenses qu’il allait affronter dans les semaines à venir, entendre ce qu’ils disaient.

« Un jour, j’aurais dû prendre position et dire, « Blue 20, blue 20, Jim Nantz (le commentateur de CBS) est un sale vous-savez-quoi. » Et là ils auraient baissé les micros. »

Dommage. Vu la sensibilité des oreilles des producteurs TV américains, le moment serait devenu culte. Manning n’a probablement pas oser écorner son image de genre idéal et les dizaines de contrats publicitaires qui allaient avec.

Partagez cet article sur : Twitter Facebook
Afficher les commentaires