De la NBA à la NFL – Leçon 8: Les Steelers sont les Celtics

Alors que les fans NBA ont eu la joie de voir leur lockout se terminer, Touchdown Actu continue quand même de leur présenter notre ligue à nous le temps que...

Alors que les fans NBA ont eu la joie de voir leur lockout se terminer, Touchdown Actu continue quand même de leur présenter notre ligue à nous le temps que la leur reparte (et plus s’ils le souhaitent). Pour faciliter la transition, cher fan NBA, nous te proposons une série d’articles permettant de passer doucement d’une ligue à l’autre en faisant des parallèles entre leurs différents éléments communs. Les articles seront publiés le lundi et le vendredi. Bienvenue dans le monde merveilleux de la NFL ! Leçon numéro 8: Les Steelers.

Histoire. Fierté. Défense. Et surtout : victoire. Chaque ligue a son équipe de légende. Celle qui a cumulé les titres en s’appuyant sur des figures de légende aussi bien sur le terrain que sur le banc. En NBA, vous avez les Celtics. En NFL, nous avons les Steelers.

La similarité entre les deux équipes repose dans leur identité et le symbole qu’elles représentent. Boston a levé 17 bannières, plus qu’aucune autre équipe NBA. Les fans des Steelers ont rebaptisé leur ville « Six-burgh » en référence aux 6 titres de la franchise, le meilleur total de la NFL. Ce palmarès permet aux Steelers comme aux Celtics de jouir d’une grande base de fan… mais aussi de beaucoup d’ennemis.

Il a l'air sympa notre Kevin Garnett à nous, non ?

La défense est à la base du succès de ces deux franchises. Car pour créer une légende, il ne suffit pas d’être une vieille équipe. Les Cardinals sont une des plus anciennes équipes NFL, ils n’en sont pas moins des losers. Pour devenir une équipe de légende, il faut une âme et une période dorée. Celle qui a formé la légende des Steelers remonte aux années 70. Entre 1974 et 1979, Terry Bradshaw ont remporté 4 Super Bowls en 6 ans, du jamais vu.

Pas de Bill Russell pour Pittsburgh mais un noyau de quatre futurs Hall of Famers tous draftés la même année en 1970, là encore, une performance exceptionnelle, du point du vue manageurial cette fois. Pas de Red Auerbach non plus mais Chuck Noll, un coach resté en place de 1969 à 1992.

Les deux hommes comme les deux franchises partagent le gout du travail bien fait. Pas de chichi. Pas besoin de cheerleaders ou même de logo sur les deux côtés du casque. L’important, c’est le jeu. Seule fantaisie, la Terrible Towel, serviette jaune agitée par les fans locaux dans les moments de joie. Un objet qui sert aussi une bonne cause puisque les bénéfices des ventes sont reversées à une oeuvre de charité.

Les Steelers n’ont pas eu le second âge d’or qu’on connu les Celtics dans les 80’s avec Larry Bird. Mais ils se sont petit à petit reconstruits sous les ordres de Bill Cowher et une nouvelle fois une grosse défense, l’agressive « Blitz-burgh. »

Et puis l’équipe des années 2000 s’est construite. Aujourd’hui, ce qui se passe chez les hommes de fer ressemble toujours à ce qui se fait du côté de Bean Town. De la défense et des vétérans qui font peur.

Kevin Garnett est votre hurleur de service, celui qui fait pleurer même ses coéquipiers. Et bien le méchant des Steelers d’aujourd’hui est encore plus méchant. Figurez vous que lui a subtilement expliqué l’été dernier de Roger Goodell – notre David Stern à nous – que « Si cet homme était en feu et que je devais pisser sur pour l’éteindre. » Vous imaginez si KG avait fait ça pendant les négociations du CBA ? L’autre passe-temps d’Harrison est d’arracher la tête de ses adversaires puis de payer les amendes qui vont avec.

Derrière le maniaque, il y à aussi du talent. Et d’autres talents. Troy Polamalu, un autre gros cogneur, Ben Roethlisberger, le solide quarterback, sorte de Paul Pierce local. Eux et les autres talents de l’équipe partagent avec les Celtics cette volonté de mettre leurs qualités au service du bien collectif. Le nombre de victoires est la seule statistique qui compte. Et il y en a beaucoup. La génération actuelle a remporté les Super Bowls de 2007 et 2009. L’an dernier, Harrison et les siens ont échoué sur la dernière marche face aux Packers. Cette saison, ils sont encore dans la course.

Même les coachs de ces équipes se ressemblent. Mike Tomlin est dans le moule de Doc Rivers, un coach jeune mais respecté.

Grâce à leurs bonnes Draft et leur philosophie, les Steelers continuent de rester au top. Tant que Big Ben Roethlisberger est là, l’équipe va jouer les premiers rôles dans l’AFC. La légende continue de s’écrire.

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