Course au MVP – Semaine 16

A la veille de la dernière semaine de cette saison NFL, la course au MVP est aussi indécise que possible. Les 5 premiers du classement auraient tous des arguments a faire valoir pour être le récipiendaire...

A la veille de la dernière semaine de cette saison NFL, la course au MVP est aussi indécise que possible. Les 5 premiers du classement auraient tous des arguments a faire valoir pour être le récipiendaire du trophée lors de la cérémonie qui se tiendra en février prochain avant le Superbowl XLVII.

3 quarterbacks y sont représentés,  puisqu’ils sont traditionnellement la catégorie de joueurs les plus à mêmes de remporter le prix de par leur position prédominante sur le terrain. C’est la qualité exceptionnelle de leurs saisons qui permet à un running-back (Peterson) et à un defensive-end (Watt) de se mêler à la lutte jusqu’à la semaine 16. Alors que les matches des équipes détermineront seulement l’ordre des équipes pour les playoffs dans l’AFC, nous aurons aussi droit à un duel en NFC entre deux des trois premiers au classement MVP qui pourrait signifier pour l’un des deux (Peterson) la fin de sa saison et d’un rêve un peu fou, en cas de défaite des Vikings contre les Packers. En tous cas, les performances individuelles de chacun de ces 5 joueurs lors de ces derniers matches auront encore une réelle influence sur le nom du MVP 2012.

Les Packers sont ce qui sépare encore Adrian Peterson d'un titre de MVP.

Les Packers sont ce qui sépare encore Adrian Peterson d’un titre de MVP.

1. Adrian Peterson (+1) Running-back – Minnesota Vikings (9-6) / 1898 yards pour 11 touchdowns, 215 yards en réception.
Sa performance contre les Texans n’a pas été la meilleure de sa saison 2012 (86 yards à la course, son plus faible total depuis la semaine 6 face aux Redskins) mais Peterson faisait face à la 11ème meilleure défense de NFL contre la course et à son candidat au titre de MVP, JJ Watt. Il a d’ailleurs fini le match avec les mêmes stats que lors du match face aux 49ers en semaine 3 (25 courses et une moyenne de 3,4 yards par course). Néanmoins, si la victoire contre San Francisco était encore à mettre au compte d’un début de saison euphorique des Vikings (4 victoires sur les 5 premiers matches), celle de dimanche à Houston semble encore plus décisive puisque, sans celle-ci, Minnesota aurait été en position très délicate pour les playoffs.  Avec ce résultat,  l’équipe de Peterson va aborder ce dernier rendez-vous face aux Packers avec deux objectifs très clairs en tête:  d’abord une victoire pour participer à la post-season puis aider Adrian Peterson à gagner 208 yards pour le voir battre le record d’Eric Dickerson, devant son public et un an après s’être rompu deux ligaments au genou. Si AD parvient à réaliser son objectif individuel, malgré des abdos douloureux, nul doute que le titre de MVP et la qualification en playoffs ne seront pas très loin, deux choses qui n’étaient que du domaine du rêve avant le début de la saison.

2. Peyton Manning (+1) Quarterback – Denver Broncos (12-3) / 4355 yards à 68,1% – 34 touchdowns pour 11 interceptions.
Et une dixième victoire de rang pour les Broncos qui se trouve en excellente position pour l’une des deux premières places dans l’AFC, et donc pour récolter une semaine de repos avant de recevoir à domicile au second tour des playoffs et l’on peut dire que Peyton Manning a tout fait pour rendre cela facile. Le tout frais Pro Bowler AFC a dépecé la défense des Browns, profitant de l’oxygène raréfié du Sports Authority Field pour mettre à mal la défense contre la passe de Cleveland. Avec une évaluation de 106,6 (339 yards à 69,8% pour 3 touchdowns et 1 interception), il a effectué son meilleur match statistique depuis la victoire des Broncos contre La Nouvelle-Orléans à la fin du mois d’octobre. Le match de dimanche contre les Chiefs devrait être un peu plus difficile d’un point de vue individuel (Kansas City est la 9ème meilleure défense contre la passe alors que les Browns ne sont que la 26ème) mais les Broncos devraient pouvoir s’en sortir face à une équipe jouant maintenant pour le choix #1 de la prochaine draft. Il leur restera alors à suivre les matches de Houston et New England pour savoir si le chemin du Superbowl passera obligatoirement par Mile High City. Comme pour Adrian Peterson, cette affirmation n’était encore qu’une douce utopie avant la saison et est sans doute le plus beau testament de la saison réalisée par « The Sheriff« .

Les Packers ont pu faire la fête tous ensemble contre les Titans.

Les Packers ont pu faire la fête tous ensemble contre les Titans.

3. Aaron Rodgers (+2) Quarterback – Green Bay Packers (11-4) / 3930 yards à 67,0% – 35 touchdowns pour 8 interceptions, 259 yards à la course pour 2 touchdowns.
L’air de rien, Aaron Rodgers est encore en train de compléter une saison hors-normes, surement la deuxième meilleure de sa carrière après celle de 2011 lui ayant valu le titre de MVP. 35 touchdowns pour 8 interceptions et de nouveau plus de 4000 yards de lances (gageons que la défense des Vikings lui laissera l’occasion de dépasser les 70 yards dans ce match…), s’il n’avait les deux performers les plus improbables de la saison devant lui, il devrait sans doute faire un peu d’espace sur son étagères à trophées pour y mettre le titre de MVP 2012. Avec une victoire contre les Vikings au Metrodome ce dimanche, les Packers s’assureraient la deuxième place de la NFC et recevraient à Lambeau au second tour des playoffs, une perspective pas très accueillante pour leurs adversaires. La blessure d’Antoine Winfield à la main pourrait être un facteur déstabilisant pour une défense contre la passe des Vikings se trouvant dans le dernier tiers de la Ligue (20ème avec 238,3 yards par match). Ce sera là une dernière occasion, donc, pour le quarterback des Packers de se rapprocher d’une distinction individuelle tout en contribuant à un objectif collectif.

4. JJ Watt (-) Defensive End – Houston Texans (12-3) / 77 plaquages – 20,5 sacks – 15 passes défendues – 4 fumbles forcés.
Bien qu’il n’ait detourné aucune passe pour la troisième semaine de suite, JJ Watt a tout de même sorti une performance de haut niveau face à une ligne offensive assez solide des Vikings. Avec ses 2 QB Hurries et son QB Hit, il a activement contribué au rating, une fois de plus très décevant, de Christian Ponder (81,8). De plus, son sack l’amène en tête du classement et à seulement deux du record de Michael Strahan (22,5). Ce weekend, le match des Texans contre les Colts pourrait donc revêtir le même double intérêt que celui des Vikings contre les Packers: un record à battre et une réelle influence sur la postseason (même si les deux équipes sont déjà qualifiées). La ligne offensive moyenne des Colts (40 sacks sur la saison, 23eme de la ligue), et leur quarterback rookie aimant improviser derrière la ligne de scrimmage pour trouver l’ouverture au prix de quelques risques, pourrait donc être un adversaire presque parfait pour le monstrueux Watt, qui a eu droit cette semaine à un hommage à son match contre les Colts en gifs sur le site Grantland. Sa saison mériterait bien d’apparaître dans les livres d’histoire tellement il a pu être dominateur tout au long de celle-ci.

Tom Brady n’était vraiment pas content de la performance des Pats dimanche.

Tom Brady n’était vraiment pas content de la performance des Pats dimanche.

5. Tom Brady (-4) Quarterback – New England Patriots (11-4) / 4543 yards à 63,1% de réussite – 32 touchdowns pour 8 interceptions, 32 yards à la course pour 4 touchdowns.
C’est bien une victoire, ô combien importante, que les Patriots ont ramené de Jacksonville mais la manière dont l’équipe de Belichick a emporté ce match a énormément déçu. Face à une faible défense des Jaguars (26ème contre la passe avec 246 yards par match d’encaissés), on pouvait s’attendre à un Tom Brady souverain, sur la lancée de sa deuxième mi-temps exceptionnelle effectuée contre les 49ers, mais il n’en a rien été.  Avec ses deux interceptions en premier quart-temps, les Patriots se sont vite retrouvés menés 10-0 et ont dû batailler face à une équipe pourtant aux antipodes de la leur, question talent. Il a ensuite « fait le boulot » (2 touchdowns et de longs drives) pour gagner le match, gardant les Patriots dans la course à l’une des deux premières places mais ses deux performances un peu douteuses des deux dernières semaines lui valent une chute au classement et le laissent surement au bord de la route au niveau de l’attribution du titre de MVP 2012, par rapport aux 4 premiers du classement. Battre maintenant Miami à domicile est normalement à la portée des Patriots et il faudrait une performance vraiment hors-normes de la part du #12 des Pats pour que le titre lui soit attribué.

6. Matt Ryan (-) Quarterback – Atlanta Falcons (13-2) / 4481 yards à 69,0% de réussite – 31 touchdowns pour 14 interceptions, 130 yards à la course pour 1 touchdown.
Matt Ryan finit donc la saison tel qu’il l’avait commencée, avec des performances de très haut niveau (évaluation de 148 pour la deuxième semaine de suite et 7 touchdowns pour 0 interception) face, il est vrai, a deux des pires unités défensives arrières de toute la ligue (Giants et Lions). Malgré l’excellente saison des Falcons, qui possèderont l’avantage du terrain tout au long des playoffs en NFC, ce sont ses performances modestes de la semaine 11 a 14 qui auront mis à mal sa candidature au titre de MVP de la saison. Maintenant que ses chances sont presque nulles de recevoir cette distinction, il lui faut se concentrer sur l’obtention de sa première victoire en playoffs de sa carrière, encore plus après la terrible contre-performance (défaite 24-2) contre les Giants au premier tour des playoffs la saison dernière. Ce n’est qu’à ce prix que le tag #élite sera alors apposé à son nom et qu’il mettra d’accord ses détracteurs.

7. Marshawn Lynch (+2) Running-Back – Seattle Seahawks (10-5) / 1490 yards pour 11 touchdowns – 182 yards en réception pour 1 touchdown.
Encore un match de titan pour Lynch face à la féroce defense des 49ers! Ayant pu se « reposer » quelque peu lors des deux précédents matches (21 tentatives cumulées), mais sans que ses chiffres n’en souffrent (241 yards et 4 touchdowns), Pete Carroll avait décidé de confier les clés du camion Seahawks à « Beast Mode » lors de ce Sunday Night Football. Avec deux touchdowns (un à la course et l’autre en réception) lors du premier quart-temps, le running-back a mis San Francisco sur le reculoir des le début du match et Richard Sherman s’est chargé de leur maintenir la tête sous l’eau avec son touchdown sur un retour de field-goal contré.  Le 12th man devrait encore pouvoir pousser les Seahawks à la victoire face à une défense au sol des Rams solide (16ème de la ligue) mais qui a déjà connu de gros cartons cette saison. La encore, Lynch devrait pouvoir sortir son épingle du jeu. Néanmoins,  la seconde place en NFC (et le bye qui va avec) semble difficilement accessible et Pete Carroll réfléchira certainement à donner plus de tentatives au très efficace Turbin afin de préserver Lynch pour le match de 1er tour de playoffs, dès la semaine prochaine. Le destin de Seattle lors de cette postseason ne réside pas seulement dans les mains de Wilson mais aussi dans les jambes de Marshawn Lynch.

RGIII est reste dans un rôle de passeur pour son retour face aux Eagles.

RGIII est reste dans un rôle de passeur pour son retour face aux Eagles.

8. Robert Griffin III (+2) Quarterback – Washington Redskins (9-6) / 3100 yards à 66,4% de réussite – 20 touchdowns pour 5 interceptions, 752 yards à la course pour 6 touchdowns.
Apres l’intermède Cousins, RGIII a repris les rênes (c’est de saison…) de ses Redskins et nous a sorti un match dans la droite ligne de ce qu’il a effectué toute cette saison. Adroit (66,7% contre une moyenne annuelle de 66,4%) et décisif (2 touchdowns pour une seule interception), il est prudemment resté à l’abri dans sa poche et n’a tenté que 2 courses, dont la plus longue lui a rapporté 5 yards, alors qu’il en a tenté 8 par match en moyenne sur la saison. Bref, ce fut un match de reprise maîtrisé face à de faibles Eagles. Le vrai test sera maintenant ce dimanche face aux Cowboys  au RFK Stadium, pour se qualifier en playoffs et y rejoindre ses deux compères rookies quarterbacks, Andrew Luck et Russell Wilson, ce même Wilson qui pourrait bien faire une petite visite dans ce même stade pour le premier tour des playoffs.

9. Russell Wilson (+1) Quarterback – Seattle Seahawks (10-5) / 2868 yards à 62,9% de réussite – 25 touchdowns pour 10 interceptions, 431 yards à la course pour 3 touchdowns.
4 touchdowns lancés pour 1 interception, 29 yards accumulés en 6 courses dont quelques scrambles de folie, c’est le bilan très positif de Wilson face à l’une des 4 meilleures défenses contre la passe de la ligue. Sur les 11 dernières semaines, Wilson est carrément le meilleur quarterback de la Ligue à l’évaluation d’après ESPN (85,9 sur 100 selon leur outil QBR), devant des pointures comme Peyton Manning (83,7), Rodgers (79,9) et Brady (77,5). S’il n’avait pas connu un début de saison un peu difficile, notamment à l’extérieur comme en semaine 4 face aux Rams (3 interceptions et une évaluation de 45,8), nul doute que Wilson serait encore beaucoup plus haut dans le classement et postulerait au Top 5 de la saison. Après une qualification en playoffs, à laquelle il a grandement participé, lui reste maintenant à amener à Seattle sa première victoire en playoffs depuis le tremblement de terre provoqué par leur victoire sur les Saints en janvier 2011.

10. Von Miller (-3) Outside Linebacker – Denver Broncos (12-3) / 65 plaquages, 17,5 sacks, 2 passes défendues – 6 fumbles forcés – 1 interception pour 1 touchdown.
Si les Broncos sont en position pour récupérer l’une des deux premières places de l’AFC (voire la première), ce n’est pas seulement grâce à la superbe saison de Peyton Manning, mais c’est aussi grâce à la domination que peut exercer la défense de Denver sur ses adversaires. Listée comme meilleure défense par nos confrères de Pro Football Focus, devant les 49ers et les Bengals, ils ne viennent en effet d’encaisser que 74 pts en 5 matches (15 par match donc…). Si les adversaires rencontres ne furent pas d’un grand acabit (Browns, Raiders, Bucs, Chiefs et Ravens), ils n’ont pas pris d’énormes cartons pendant la saison (31 pts au maximum, par les Texans et les Patriots). A leur tête, Von Miller s’est particulièrement illustré et emmènera deux autres de ses camarades (Dumervil et Bailey) au Pro Bowl. Face à une ligne offensive où sévit pourtant l’un des meilleurs left tackles de NFL, le linebacker a pourtant encore délivré 1,5 sack, portant son total à 17,5 sur la saison. Miller sera clairement dans la discussion pour le titre de MVP défensif, même si la saison de JJ Watt ne devrait pas laisser beaucoup d’options aux votants.

 

Mentions Spéciales:

Tony Romo (4685 yards à 66,3% – 26 touchdowns pour 16 interceptions, 49 yards à la course pour 1 touchdown) a une chance de sauver la saison mi-figue mi-raisin des Cowboys en allant gagner le titre de la NFC Est à Washington dimanche. Matt Schaub (3733 yards à 64,2% – 22 touchdowns pour 10 interceptions) a été invisible (0 touchdown et 0 interception) lors de la défaite des Texans à domicile. Andrew Luck (4183 yards à 54,3% – 21 touchdowns pour 18 interceptions, 254 yards à la course pour 5 touchdowns) a assuré le minimum face aux Chiefs et devra maintenant surement se coltiner la défense des Ravens à Baltimore au premier tour des playoffs. Andy Dalton (3591 yards à 62,2% de réussite – 26 touchdowns pour 16 interceptions) a réalisé un très mauvais match face aux Steelers (0 touchdown pour 2 interceptions) mais a lance une merveille de passe pour AJ Green, permettant le field goal victorieux qui emmene les Bengals en playoffs pour la deuxieme annee consecutive. Enfin, Joe Flacco (3783 yards a 66,3% de réussite – 22 touchdowns pour 10 interceptions, 22 yards a la course pour 3 touchdowns) a bénéficié de la défense permissive des Giants pour enfin réaliser un match solide, au point de vue statistique, et permettre les Ravens d’accueillir au premier tour des playoffs.

Arian Foster (1328 yards a la course pour 14 touchdowns – 194 yards en réception pour 2 touchdowns) finit la saison en dent de scie et reste le baromètre des Texans. Frank Gore (1146 yards pour 7 touchdowns, 213 yards en réception pour 1 touchdown) a connu un match très difficile au  Century Link Field, une fois ses 49ers distancés et obligés de lancer la balle pour revenir. Alfred Morris (1413 yards pour 10 touchdowns, 65 yards en réception) ne faiblit pas, au contraire d’un Doug Martin (1312 yards pour 10 touchdowns, 454 yards en réception pour 1 touchdown) en perte de vitesse en cette fin de saison. Ray Rice (1138 yards pour 9 touchdowns, 478 yards en réception pour 1 touchdown) a ete ubiquitaire (107 yards a la course, 51 en reception) face aux Giants). Steven Jackson (990 yards pour 4 touchdowns, 276 yards en reception) est a 10 yards de sa 8eme saison consecutive a plus de 1000 yards et a ete le veritable moteur de Rams seulement elimines des playoffs en semaine 16, a la surprise generale.

Calvin Johnson (1892 yards pour 5 touchdowns) est peut-etre le Lebron James de la NFL et a bel et bien battu le record mythique de Jerry Rice mais Lebron parvenait tout de meme a qualifier ses pauvres Cavaliers quand les Lions de Megatron verront la postseason depuis leur salon. Brandon Marshall (1466 yards pour 11 touchdowns) a encore ete la cible principale de Cutler, malgre la defense de Patrick Peterson. AJ Green (1324 yards pour 11 touchdowns) a realise LA reception permettant aux Bengals et donnant un eclat plus brillant a ses 116 yards. On n’arrete plus  James Jones (722 yards pour 13 touchdowns) qui devrait pousser indirectement Greg Jennings hors de Green Bay. Ce n’est pas un simple doigt fracture qui arretera Dez Bryant (1311 yards pour 12 touchdowns) cette saison.

Aldon Smith (64 plaquages, 19,5 sacks, 1 passe defendue, 1 interception, 3 fumbles forcés) est m.uet au niveau des sacks depuis deux matches et ressent amerement l’absence de Justin Smith. Richard Sherman (61 plaquages, 1 sack, 23 passes défendues, 7 interceptions pour un touchdown, 3 fumbles forcés) semble avoir gagne son appel et sera donc sur le terrain en playoffs. Morgan Burnett (116 plaquages, 2 sacks, 5 passes défendues, 2 interceptions – 2 fumbles forcés) devrait concentrer la majeure partie de son temps dimanche a essayer d’empecher Adrian Peterson de battre le record d’Eric Dickerson, vu les 210 yards qu’il leur avait passe lors du match aller et de l’inaptitude a envoyer des passes precises de Christian Ponder. Dans le meme match, nous pourrons constater si la blessure d’Antoine Winfield (101 plaquages, 1,5 sacks, 12 passes défendues, 3 interceptions) le gene particulierement, ce qui serait extremement dommageable pour les Vikings. Geno Atkins (50 plaquages, 13  sacks, 2 passes defendues, 4 fumbles forces) pourrait etre mis au repos ce weekend, les Bengals etant assures de finir 6eme et de jouer la tete de serie #3 au premier tour des playoffs.

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