Course au MVP – Semaine 14

Seulement 3 matches à jouer et le Top 10 va être maintenant difficile à atteindre pour les retardataires tant les propriétaires des lieux semblent réaliser des saisons de haut standing,...

Seulement 3 matches à jouer et le Top 10 va être maintenant difficile à atteindre pour les retardataires tant les propriétaires des lieux semblent réaliser des saisons de haut standing, que ce soit Peyton Manning, qui semble intouchable pour le titre, que des joueurs comme Russell Wilson ou Andrew Luck, dont les performances individuelles et collectives leur assurent une place dans ce classement. A quel niveau cependant? Ce sera l’une des problématiques de ces trois dernières rencontres.

LeSean McCoy a encore été incroyable dimanche

LeSean McCoy a encore été incroyable dimanche

1) Peyton Manning (-) Quarterback – Denver Broncos (11-2)
4522 yards à 67,9 % de réussite – 45 touchdowns pour 9 interceptions, -31 yards à la course, 1 touchdown, 114,5 d’évaluation.
Les records commencent sérieusement à tomber pour le quarterback des Broncos. En attendant celui de Tom Brady (plus grand nombre de touchdowns sur la saison, 50 en 2007), c’est celui de Dan Marino (et le sien!) que Manning a fait tomber ce weekend. En lançant 4 touchdowns (ou plus) lors de 7 matches cette saison, il inscrit son nom un peu plus au palmarès de cette saison qui restera forcement dans les annales mais qui, pour rentrer réellement dans l’histoire, devra s’achever par un titre en février prochain. Si l’on pouvait se faire du souci sur les performances du Sheriff dans le froid de décembre, le match de dimanche face à une défense de Tennessee, qui n’est pas la plus faible de la ligue (et de loin), a apporté quelques certitudes quant au niveau qu’il pourrait afficher un certain dimanche de février à Big Apple (où les températures battront, elles  aussi, un record, mais de froid, pour un Superbowl…)

2) Drew Brees (-) Quarterback – New Orleans Saints (10-3)
4107 yards à 68,0 % – 33 touchdowns pour 8 interceptions – 106,5 d’évaluation.
Encore un énorme match de la part du quarterback des Saints avec 4 touchdowns face pourtant à la défense considérée comme la meilleure de la ligue (avec Seattle)! En ajoutant 313 yards a son total, Brees a également dépassé le plateau des 50000 yards en carrière. Il est le cinquième quarterback à réaliser cette performance (Manning, Elway, Marino et Favre l’avaient réalisée) mais est celui qui y est arrivé le plus vite, n’ayant eu besoin « que » de 183 matches (contre 191 pour Manning, le précédent tenant du titre). Avec cette victoire face à leurs plus sérieux concurrents dans la division NFC Sud, les Saints se sont également idéalement placés pour obtenir l’une des deux premières places dans la Conférence (et le bye de premier tour de playoffs qui va avec) et ont même du voir la défaite de Seattle contre les 49ers avec les yeux remplis d’espoir. Il leur reste 3 semaines pour s’assurer que la route du Superbowl passe par Big Easy.

3) LeSean McCoy (+1) Running-back – Philadelphia Eagles (8-5)
1305 yards à la course, 7 touchdowns – 439 yards, 1 touchdown en réception.
20 cms de neige au sol? Aucun problème pour LeSean McCoy qui arrive à dépasser les 200 yards (217) au sol, avec des explosions de 57 et 40 yards dans le quatrième quart-temps, et y a rajouté 2 touchdowns pour la route… Le running-back des Eagles a été purement exceptionnel dans des conditions dantesques. Le record de yards depuis la ligne d’engagement (2509, par Chris Johnson en 2009) sera sans doute impossible à atteindre (il est a 1744 yards actuellement) car il lui faudrait accumuler 255 yards à chacune des trois rencontres restantes pour le faire. Mais sait-on jamais avec un Shady McCoy, capable de tout sur un terrain. Il peut, par contre,  sérieusement envisager de battre celui de la franchise de Philadelphie, détenu par Brian Westbrook (2104 yards, en 2007). Il lui faudrait, pour cela, réaliser une moyenne de 120 yards sur ses trois derniers matches, une performance plus que probable dans le système Chip Kelly qui semble parfait pour lui. Avec une avance réduite d’un seul match sur les Cowboys, les Eagles devront de plus jouer jusqu’au bout pour aller glaner cette place en playoffs (certainement la tête de série #3 ou #4, selon ce que feront les Lions et les Bears dans la NFC Nord). Ce serait la juste récompense d’une saison qui avait bien commencé avant de se compliquer. Les Eagles semblent, en tout cas, plus dangereux que jamais en cette fin de saison!

4) Marshawn Lynch (-1) Running-back – Seattle Seahawks (11-2)
1042 yards pour 10 touchdowns à la course, 234 yards pour 2 touchdowns en réception.
Beast Mode a effectué un match pas si mauvais que ça face à la défense acérée des 49ers mais le dernier drive de San Francisco, mené de main de maître par Kaepernick et Gore (76 yards  en 11 jeux et 6mns pour aboutir au field-goal gagnant de Phil Dawson), aura eu raison des Seahawks, mettant en danger sa première place en NFC. En ce qui concerne la division, les Seahawks possèdent toujours 2 matches d’avance face aux 49ers et, avec ses leurs derniers matches à domicile face aux Cardinals et aux Giants, ils devraient pouvoir se parer de cette couronne sans trop de problèmes. Ce sera aussi l’occasion pour Lynch de remettre un coup de collier pour lui dont la moyenne de yards par course chute depuis trois semaines (mais au cours desquels il est reste décisif avec 4 touchdowns). A moins que Pete Carroll ne décide de totalement le reposer contre les Rams en semaine 17  en vue des playoffs, la première place assurée. Etant donné les difficultés des Rams contre la course cette année, ce serait dommage pour lui car sa place dans le Top 5, aussi méritée soit-elle, sera en péril sur cette fin de saison, vu les performances des poursuivants et le réveil de Russell Wilson.

5) Jamaal Charles (+1) Running-back – Kansas City Chiefs (10-3)
1162 yards pour 10 touchdowns à la course, 460 yards pour 3 touchdowns en réception.
Presque trop facile, c’est l’impression qui s’est dégagé de ce match entre les Chiefs et les Redskins, dans un stade au 3/4 vide 5 mns après le début de la deuxième mi-temps. Il faut dire que le running-back de Kansas City a rendu l’affaire beaucoup trop compliquée pour Washington avec ses deux touchdowns en 17 mns. Il a ensuite mis le couvercle sur la rencontre en troisième quart-temps avant de filer les clés du camion  à Knile Davis, qui en a lui-même profité pour aller marquer le premier touchdown de sa jeune carrière. Charles reste un monumental joueur en cette saison 2013, culminant à 1622 yards depuis la ligne d’avantage (2e derrière McCoy au classement). La résurrection des Chiefs et leur probable participation aux playoffs doit beaucoup à Charles, qui a sûrement assuré là une place dans les 5 premiers du classement à l’issue de la saison.

Let it snow, let it snow, let it snow...

Let it snow, let it snow, let it snow…

6) Calvin Johnson (-1) Receveur – Detroit Lions (7-6)
1348 yards pour 12 touchdowns.
Si Megatron n’a pas effectué un match d’exception dans les conditions impossibles du Lincoln Financial Field de Philadelphie, il a produit ce qui restera l’une des images de l’année, se transformant en MegaSnow sur l’une de ses 3 réceptions.  A part cette formidable image, la journée des Lions aura été bien pourrie, avec un Stafford limité à 10/25 à la passe et des coureurs bloqués à 80 yards en 33 tentatives. Avec la victoire de Chicago lors du Monday Night Football, la première place des Lions en NFC Nord ne tient plus qu’à un fil (les deux équipes sont à égalité mais Detroit est devant grâce à ses deux victoires face aux Bears). Il reste à Calvin Johnson et ses coéquipiers à assurer cette couronne de division lors des 3 prochains matches. Si Detroit gagne ses 3 derniers matches, ils seront de retour en playoffs après l’accident de la saison dernière. Face à deux défenses contre la passe moyennes (Giants et Ravens) et une assez catastrophique (Vikings), on se dit que Megatron va pouvoir jouer parfaitement son rôle de leader d’attaque et de meilleur joueur de la ligue à son poste.

7) Cam Newton (-) Quarterback – Carolina Panthers (9-4)
2776 yards à 62,0% – 20 touchdowns, 11 interceptions – 495 yards à la course, 6 touchdowns, 87,9 d’évaluation.
Face à des Saints qui ne voulaient pas voir les Panthers revenir sur eux dans la division, Cam Newton n’a pas réalisé une véritable contre-performance, terminant avec sensiblement le même pourcentage d’adresse (64% contre 62%) et la même évaluation (85,4 contre 85,8) que lors de la victoire de Carolina face aux Bucs la semaine précédente. Toutes les séries s’approchent forcément de leur fin et les 8 victoires de suite des Panthers n’ont pas résisté à La Nouvelle-Orléans.  Malgré cela, grâce à leur beau bilan, Carolina est toujours en playoffs (en position de première Wild-Card) et pourrait devenir le poil à gratter dont on a du mal à se débarasser lors de cette post-season. Si le niveau du quarterback a quelque peu baissé depuis son début de saison, l’équipe, elle, semble plus solide. Sa capacité à aller récuperer des yards avec ses jambes reste, de toute façon, l’une des armes les plus difficiles à annihiler pour l’adversaire, comme il a encore pu le démontrer dimanche (48 yards en 6 courses).

8) Russell Wilson (-) Quarterback – Seattle Seahawks (11-2)
2871 yards a 64,5% – 23 touchdowns, 7 interceptions – 458 yards pour 1 touchdown à la course , 106,5 d’evaluation.
Le quarterback des Seahawks ne s’en est pas vraiment sorti face à la défense des 49ers, qui peuvent toujours croire à la couronne de NFC Ouest. Avec ses 60% de réussite (199 yards à 15/25, pour un touchdown et une interception qui scelle le match à 20 secondes de la fin (même si remonter le terrain était, de toute façon, une mission presque impossible), on a eu l’impression de revoir le Wilson de début de saison. D’ailleurs, son évaluation est retombée (81) dans les eaux qu’elle ne connaissait plus depuis presque deux mois (122,1 sur les 7 derniers matches). Circonstance atténuante, les Seahawks ne rencontreront pas les 49ers toutes les semaines sur leur route. Néanmoins, vu la saison des Californiens (8 victoires sur les 10 derniers matches et deux défaites d’un et de trois points), on ne parierait pas qu’ils ne se retrouvent pas un peu plus tard dans la saison du cote du CenturyLink Field de Seattle.

Direction les playoffs pour Andrew Luck et les Colts!

Direction les playoffs pour Andrew Luck et les Colts!

9) Andrew Luck (-) Quarterback – Indianapolis Colts (9-4)
3119 yards à 58,1 % – 19 touchdowns pour 8 interceptions – 4 touchdowns et 336 yards à la course, 85,4 d’évaluation.
Cela a du être un sentiment étrange pour Andrew Luck dimanche. Une grosse défaite face aux Bengals (42-28) mais une performance assez bonne de sa part (326 yards et4 touchdowns) face à l’une des très bonnes défenses de NFL, le tout enrobé d’une qualification en playoffs par la grâce de la défaite des Titans à Denver. Malgré le score sévère, on aura retrouvé le quarterback décisif du début de saison, celui qui avait emmené sa franchise à un bilan de 6-2 sur les 8 premiers matches avant de plonger totalement depuis un mois. Décembre est toujours un très bon mois pour renaître de ses cendres et arriver lancé en playoffs, encore plus dans la Conférence Américaine dont les équipes, à part peut-être les Broncos, paraissent toutes avoir de sérieux défauts dans la cuirasse. Si la saison se terminait aujourd’hui, les Colts rencontreraient les Ravens dans un remake de l’an dernier. Pas sûr que le score y serait le même, surtout si Luck a décidé de redevenir le joueur d’exception qu’il était en début d’année.

10) Jimmy Graham (Retour) – Tight End – New Orleans Saints (10-3)
1046 yards pour 14 touchdowns.
Si le tight-end des Saints n’a pas renouvelé ses performances ultra-dominantes de début de saison, il a quand même inscrit deux touchdowns face à l’une des deux meilleures défenses de NFL. Il reste également sur 4 touchdowns sur les 3 derniers matches ce qui aide bien son équipe dans sa quête de l’une des deux premières places de la NFC. Si Calvin Johnson est bien au-dessus des autres receveurs, Jimmy Graham n’a sans doute pas d’équivalent à son poste non plus, encore plus depuis les ennuis de santé de Rob Gronkowski. La façon dont il a enfumé Luke Kuechly sur son deuxième touchdown fait la démonstration qu’il est presque inarrêtable. Trop grand et costaud pour les cornerbacks, il est trop rapide et explosif pour les linebackers, aussi bons soient-ils. Tout ça mérite bien une place dans le Top 10, non?

Mentions Spéciales:

Nick Foles (1970 yards – 20 touchdowns, 1 interception – 168 yards pour 3 touchdowns à la course)
Philip Rivers (3882 yards – 26 touchdowns, 9 interceptions)
Tom Brady (3685 yards – 21 touchdowns, 9 interceptions)
Knowshon Moreno (920 yards à la course, 10 touchdowns – 445 yards, 2 touchdowns en réception)
Matt Forte (1073 yards à la course, 7 touchdowns – 518 yards en réception pour 2 touchdowns)
Frank Gore (931 yards pour 8 touchdowns)
AJ Green (1175 yards pour 8 touchdowns)
Brandon Marshall (1090 yards pour 9 touchdowns)
Robert Quinn (59,1 d’évaluation sur PFF)
Von Miller (35,8 d’évaluation sur PFF)
Justin Houston (31,8 d’évaluation sur PFF)
Elvis Dumervil (23,6 d’évaluation sur PFF)
Michael D Johnson (24,5 d’evaluation sur PFF)

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