Et si les Patriots détenaient le playbook défensif des Jets?

Nouvel épisode dans la rivalité Jets-Patriots. Chaque année, les joueurs coupés doivent gentiment remettre leur cahier de jeu avant de quitter le centre d’entraînement. L’objectif : éviter les fuites. Mais...

patriots_logo13Nouvel épisode dans la rivalité Jets-Patriots. Chaque année, les joueurs coupés doivent gentiment remettre leur cahier de jeu avant de quitter le centre d’entraînement. L’objectif : éviter les fuites. Mais à en croire le nouveau coach des Browns Mike Pettine, cela n’empêche pas les informations de se retrouver dans d’autres mains a-t-il confié au site TheMMQB.com.

L’ancien stratège défensif des Jets a expliqué délibérément limiter la quantité d’informations contenues dans ses playbooks.

« Je n’y mets pas d’informations de la plus haute importance, » explique-t-il. « On sait très bien que dans des endroits comme New England, ça n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne se retrouvent comme par magie avec nos playbooks entre les mains. »

On se sent replonger aux plus belles heures du Spygate. Rien de vraiment illicite pourtant là-dedans. Pettine explique que Tom Brady aurait confié à l’ancien coach assistant des Jets, et accessoirement ancien coloc de Wes Welker à l’époque de la fac, Mike Smith, que les Patriots pourraient bien avoir eu en leur possession quelques-uns des cahiers de jeux défensifs des Jets.

« Ça ne m’étonne pas parce que de toute façon Rex les leur aurait donnés comme on donne des bonbons de toute façon, » poursuit Pettine. « Il en a donné un à Nick Saban d’Alabama. Je lui ai dit : ‘T’es pas au courant que Saban et Bill [Bellichick] sont de bons amis ? Mon petit doigt me dit que ça va finir à New England. »

Dans quelle mesure détenir les playbooks des adversaires peut influencer les stratégies ? Difficile à dire. Ces cahiers de jeu, contrairement aux plans de match plus précis, ne sont ni plus ni moins que la version écrite de ce que n’importe quelle équipe peut étudier à la vidéo. Néanmoins, on comprend aisément que Mike Pettine et les autres coachs préfèrent réduire au minimum la quantité d’informations susceptible de fuiter.

 

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