NFL Semaine 3 (19h) : les Patriots au forceps, les Chargers continuent, les Lions convaincants

Encore une soirée complètement folle en NFL. Teddy Bridgewater et Blake Bortles ont été lancés dans le grand bain, les Cowboys sont passé tout près de la correctionnelle et les...

Encore une soirée complètement folle en NFL. Teddy Bridgewater et Blake Bortles ont été lancés dans le grand bain, les Cowboys sont passé tout près de la correctionnelle et les Giants ont décroché leur première victoire.

Ca passe pour Baltimore et New England, mais ça n’a pas été facile.

Ils ont été secoués, mais Jordan Matthews et son équipe sont toujours invaincus.

Ils ont été secoués, mais Jordan Matthews et son équipe sont toujours invaincus.

Philadelphia Eagles (3-0) – Washington Redskins (1-2) : 37-34
Deux minutes et vingt-sept secondes à jouer, les Redskins sont menés 34-37 et récupèrent la balle sur les 42 yards de Philadelphie. Mais sa quatrième tentative et 10 yards à gagner, Kirk Cousins manque Pierre Garcon et les Eagles remportent leur troisième match consécutif dans la douleur.

La première titularisation de la saison pour Kirk Cousins (30/48,427 yards, 3 Tds, 1 Int) était très attendue et le quarterback s’est rapidement connecté avec Darrel Young dans la end zone (7-0). Mais sur le kickoff suivant, Chris Polk a remonté 102 yards avec la balle pour relancer de suite les Eagles (7-7). Les Redskins sont repartis grâce à Pierre Garcon (11 réceptions, 137 yards, 1 Td) pour reprendre l’avantage (14-7) avant de profiter d’un fumble de Darren Sproles pour pour accentuer leur avance grâce à un field goal sur le drive suivant (17-7). Les Eagles ont insisté et inscrit leur premier touchdown offensif de la soirée dans le second quart grâce à une réception de Jordan Matthews (8 réceptions, 59 yards, 2 Tds), qui en a même inscrit un second juste avant la mi-temps pour répondre au second field-goal des Redskins. 20-21 pour les Eagles à la mi-temps.

Grâce à leur kicker rookie, les Eagles ajoutent deux field goals en début de seconde période pour mener 27-20. Dans un Lincoln Financial Field très bruyant, Kirk Cousins a ensuite du mal à obtenir les consignes venant de la touche. Cela ne l’empêche pas de se connecter pour un touchdown longue distance avec l’ancien Eagles DeSean Jackson (27-27). Au passage, le receveur ne se prive pas pour chambrer.

C’est alors que le grand n’importe quoi arrive sur le terrain avec une agression sur Nick Foles qui déclenche une bagarre générale et deux exclusions. Les Eagles reprennent l’avantage grâce à un touchdown de Jeremy Maclin (8 réceptions, 154 yards, 1 Td) à huit minutes de la fin du match (34-27) et un field goal de Cody Parker (37-27) un peu après. Le coureur des Redskins Roy Helu répond avec un touchdown (34-37) et sa défense récupère la gonfle. Mais Cousins, pourtant convaincant la plupart du temps, n’aura donc pas réussi le drive le plus important du match.

Buffalo Bills (2-1)- San Diego Chargers (2-1) : 10-22
Les Chargers continuent leur belle série en calmant celle des Bills. San Diego a bien neutralisé le jeu au sol de Buffalo pour laisser E.J. Manuel (23/39, 238 yards, 1 TD) sans solutions.

Philip Rivers (18/25, 256 yards, 2 TDs) donne l’avantage à son équipe dès sa première série offensive en trouvant Eddie Royal (4 rec, 42 yards, 2 TDs) pour un touchdown. Nick Novak a ensuite creusé l’écart au pied dans le second quart en réussissant deux field goal pendant que Dan Carpenter en mettait un pour Buffalo. Le score est donc de 13-3 à la pause. Au retour des vestiaires, Rivers et Royal trouvent une nouvelle fois la end zone dès leur première série (20-3). E.J. Manuel répond immédiatement en envoyant Fred Jackson (8 rec, 78 yards, 1 TD) sur la terre promise (20-10). Mais le match ne s’emballe pas. Les trois séries suivantes se soldent par des punts. Manuel échoue ensuite sur quatrième tentative, avant trois nouveaux punts. Finalement, le lanceur des Bills scelle son sort et celui de son équipe avec un intentional grounding dans sa propre end zone à 3mn28 de la fin. La pénalité offre un safety aux Chargers et une victoire bien méritée pour une équipe une nouvelle fois solide.

New Orleans Saints (1-2) – Minnesota Vikings (1-2) : 20-9
Dans un duel entre deux formations avec beaucoup de choses à se faire pardonner, ce sont les Saints de Drew Brees (27/35, 293 yards et 2 touchdowns) qui prennent les choses en main. Très en jambe, l’attaque de La Nouvelle-Orléans enclenche le mode rouleau compresseur et inscrit deux touchdowns sur ses deux premières séries . La défense des Vikings est aux abois. Seule éclaircie, un block sur une tentative de conversion (13-0).

Et intervient l’événement du match. Sur une troisième tentative dans la redzone, Matt Cassel tente sa chance au sol. Il est stoppé et sort du terrain visiblement blessé. L’heure de Teddy Bridgewater (12/20, 150 yards ; 6 courses et 27 yards) a sonné. Dans son sillage les Violets refont lentement leur retard par la botte de Blair Walsh (13-9). La défense de Mike Zimmer se ressaisit, mais Drew Brees parvient à recreuser l’écart en se connectant avec Marques Colston à l’amorce du dernier quart temps. Les Saints gèrent tranquillement leur fin de match. Malgré la défaite, Bridgewater a montré de belles choses. Les Saints ont enfin lancé leur saison.

Cleveland Browns (1-2) – Baltimore Ravens (2-1) : 21-23
Les Browns aiment les fins de match à suspense. Mais cette fois, cela ne leur a pas souri. Avec 2mn19 à jouer et un point d’avance, ils n’avaient qu’à gagner un first down pour l’emporter. Mais 19 secondes, deux courses et une passe de Brian Hoyer (19/25, 290 yards, 1 TD) ratée plus tard, les Ravens récupéraient le ballon à mi-terrain. Joe Flacco (19/31, 217 yards, 1 TD, 1 int) a alors trouvé Steve Smith pour 5 puis 32 yards. De quoi prendre le temps de manger quelques secondes pour laisser Justin Tucker marquer le field goal de la gagne à la dernière seconde.

Les joueurs de Cleveland ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Dans le dernier quart, qu’ils ont débuté avec l’avantage 21-17, ils ont eu cinq fois le ballon et n’ont pas marqué le moindre point, Billy Cundiff se faisant même contrer un field goal qui finalement leur manque cruellement au tableau des scores.

Les Ravens menaient 10-7 à la mi-temps, mais des touchdowns de Isaiah Crowell (11 courses, 55 yards, 1 TD) et Miles Austin (6 rec, 51 yards, 1 TD) ont redonné l’avantage aux locaux dans le troisième quart malgré un touchdown du rookie Lorenzo Taliaferro (18 courses, 91 yards, 1 TD) pour Baltimore. Au final, il a manqué la finition à Cleveland, preuve que cette équipe est toujours en construction. Les Ravens s’en tirent bien.

Saint-Louis Rams (1-2) – Dallas Cowboys (2-1) : 31-34
Encore un match à l’image de ces Cowboys… Dallas a frôlé la correctionnelle en étant mené 21-0 après trois touchdowns des Rams. Mais les Cowboys ont su rebondir pour repasser devant à 6 minutes de la fin et ne plus lâcher cet avantage.

Les Rams commencent donc fort le match avec Austin Davis (30/42, 327 yards, 3TD, 2INT) qui sur ses deux premiers drives trouvent Lance Kendricks (6rec,29 yards, 1TD) et Brian Quick dans la end zone (14-0). La défense est aussi dans le coup lorsque Janoris Jenkins intercepte Tony Romo (18/23, 217 yards, 2TD, 1INT) et remonte le terrain jusqu’à la terre promise (21-0). Mais Dallas sauve les apparences avant la mi-temps en inscrivant 10 points coup sur coup par l’intermédiaire de DeMarco Murray (24 courses, 100yards, 1TD, 1 fumble) et un field goal (21-10).

A la reprise, les Rams ne trouvent la solution que par field goals alors que les Cowboys reviennent grâce à un touchdown de Dez Bryant et un nouveau field goal (24-21). Puis à 6 minutes de la fin, Terrence Williams est trouvé dans la end zone (27-24), un avantage qui se confirme lorsque Bruce Carter intercepte Davis et file au touchdown (34-24). On se dit que les Cowboys sont alors à l’abris mais Davis redonne espoir aux rams en trouvant Austin Pettis dans la end zone (34-31). La défense de Saint-Louis bloque même l’attaque des Cowboys mais sur son dernier drive, le jeune quarterback est intercepté par Morris Claiborne, un turnover qui offre la victoire aux Texans.

Eddy Lacy et Aaron Rodgers se sont heurtés à un mur.

Eddy Lacy et Aaron Rodgers se sont heurtés à un mur.

Detroit Lions (2-1) – Green Bay Packers (1-2) : 19-7
Les Lions ont-il enfin franchi un cap ? En tout cas, l’équipe de Jim Caldwell a réussi à décrocher une victoire difficile contre les Packers en étouffant l’attaque d’Aaron Rodgers (16/27, 162 yards, 1 TD). C’est d’ailleurs la défense qui a marqué les premiers points de la rencontre en arrachant le cuir à Eddy Lacy (11 courses, 36 yards) pour le retourner sur 40 yards pour un touchdown (7-0). Rodgers se connecte avec Andrew Quarless (4 rec, 43 yards, 1 TD) pour l’égalisation en fin de premier quart (7-7), mais la défense de Detroit enfonce Eddy Lacy dans sa propre end zone pour un safety quelques secondes plus tard (9-7).

La suite est un long combat seulement marqué par un field goal des Lions (12–7) jusqu’à ce que Reggie Bush (12 courses, 61 yards, 1 TD) ne force la différence avec une course de touchdown de 26 yards à un peu moins de onze minutes de la fin (19-7). Sur le drive suivant, avec 7 minutes à jouer, Rodgers est face à une 4e et 5, mais sa passe ne trouve pas Jordy Nelson (5 rec, 59 yards). Preuve de leur solidité du jour, les Lions mangent alors tout le temps restant au chrono pour s’assurer la victoire, tout ça sans avoir eu besoin d’un grand Matt Stafford (22/34, 246 yards, 2 int).

New England Patriots (2-1) – Oakland Raiders (0-3) : 16-9
Les Patriots ont gagné, mais il n’y a pas vraiment de quoi être rassuré. Car les Raiders sont passés tout près du holdup. À une minute de la fin, le touchdown égalisateur de Darren McFadden (18 courses, 59 yards) est annulé à cause d’un holding. Sur l’action suivante, la passe de Derek Carr (21/34, 174 yards, 1 int) rebondit sur sa cible et est interceptée par Vince Wilfork, qui sauve la maison Patriots.

Si la défense a tenu le choc, l’attaque menée par Tom Brady (24/37, 234 yards, 1 TD) a de quoi inquiéter. Le dynamisme et le rythme de ces dernières saisons semblent envolés, et le quarterback semble lui-même manquer de jus dans ses lancers. La ligne a encore été mise en difficulté et Brady a subi beaucoup de pression. Le touchdown de Rob Gronkowski (3 rec, 44 yards, 1 TD) dans le second quart a été le seul éclair de ce match et qui a fait la différence. Pour le reste, ce sont les kickers qui ont justifié leur salaire.

New-York Giants (1-2) – Houston Texans (2-1) : 30-17
Grâce à un solide jeu au sol (193 yards) et un Eli Manning (21/28, 234 yards, 2TD) à l’aise, les Giants tiennent leur première victoire de la saison. Pourtant les locaux ont fait peur à leurs fans. Dans le premier quart, par deux fois les Giants sont dans les 20 yards des Texans, mais un fumble et un mauvais snap sur field goal les empêchent de mettre le moindre point. Heureusement pour eux, la défense bloque toutes les attaques des Texans conduit par un Ryan Fitzpatrick (20/34, 289 yards, 2 TD, 3INT) dans un très mauvais soir.

Les Giants sont enfin récompensés de leurs efforts à 3 minutes de la mi-temps quand Manning trouve Victor Cruz (5rec, 107 yards, 1TD) pour le touchdown (7-0) et que Rashad Jennings (34 courses, 176 yards, 1TD) ajoute un touchdown au sol à une minute de l’entracte (14-0). Les locaux prennent le large avec un field goal au retour des vestiaires (17-0).

Les Texans tenteront de se révolter avec 10 points de suite (field goal et touchdown aérien de Damaris Johnson) mais à 10 minutes de la fin, leur punt est bloqué et derrière Manning trouve Daniel Fells dans la end zone, 27-10 et un écart insurmontable pour les Texans. Une troisième interception contre Fitzpatrick permettra aux Giants de mener 30-10. Un match qui finira sur le score de 30 à 17 avec un ultime touchdown au sol de Fitzpatrick en toute fin de match.

Cincinnati Bengals (3-0) – Tennessee Titans (1-2) : 33-7
Les semaines se suivent et se ressemblent pour les Bengals qui montrent un visage très homogène. La défense a encore était au top n’autorisant que 7 points tout en créant safety et interceptions… Quand à l’attaque, elle s’est régalée à l’image de ce touchdown incroyable de Mohamed Sanu et Andy Dalton (15/32, 169 yards, 1 TD , 1INT) pour mener 10-0.

Comme la semaine dernière, le tandem Giovanni Bernard (14 courses, 47 yards, 2TD) – Jeremy Hill (7 courses, 39 yards, 1TD) cartonne avec trois touchdowns au sol qui permettent aux Bengals de mener 33 à 0. Les Titans sont perdus à l’image de Jake Locker (17/34, 185 yards, 2INT) et dominés dans tout les secteurs de jeu. La franchise ne sauvera l’honneur qu’à 6 minutes du terme avec un touchdown au sol de Shonn Green (33-7).

Jacksonville Jaguars (0-3) – Indianapolis Colts (1-2) : 17-44
Le seul véritable intérêt de ce match a été de voir les Jaguars enfin lancer Blake Bortles dans le grand bain. Il faut dire que cela ne leur coûtait rien.

Les Colts ont marqué des points sur leurs six drives de la première mi-temps, pour atteindre la pause avec l’avantage 29-0. Car Chad Henne (4/7, 33 yards) n’a rien fait pendant les 30 premières minutes. Il a ensuite fallu un peu de temps à Bortles (14/24, 223 yards, 2 TDs, 2 int) pour prendre ses marques, mais il a offert un peu d’espoir aux supporters de son équipe en se connectant avec Allen Hurns pour un touchdown de 63 yards sur lequel le receveur a bien résisté aux plaquages. Après une interception retournée pour un touchdown, Borltes a trouvé Cecil Shorts après un « fake spike » à quelques secondes de la fin pour ajouter un second touchdown à son compteur. Il y a donc de l’espoir du côté de Jacksonville ! Andrew Luck (31/39, 370 yards, 4 TDs) s’est quant à lui baladé.

Résumés par : Raphael Masmejean, Axel Perrichet, Clément Orione et Alain Mattei

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