NFL Semaine 3 (2h30) : les Steelers marchent sur d’inoffensifs Panthers

Carolina Panthers (2-1) – Pittsburgh Steelers (2-1) : 19 – 37 Dominateurs contre les Browns, aux abonnés absents à Baltimore, les hommes de Mike Tomlin sont sur courant alternatif en...

Carolina Panthers (2-1) – Pittsburgh Steelers (2-1) : 19 – 37

Dominateurs contre les Browns, aux abonnés absents à Baltimore, les hommes de Mike Tomlin sont sur courant alternatif en ce début de saison. Face à eux, des Panthers en quête d’invincibilité, portés par une défense toujours aussi alerte et opportuniste. Un duel rugueux en perspective.

Mais de duel, il n’y en a pas vraiment eu. Dans une rencontre longtemps hachée et heurtée, ce sont les Steelers qui ont pris les devants, sans brio, avant d’appuyer sur l’accélérateur au retour des vestiaires et de semer des Panthers en manque d’inspiration en attaque et moins tranchants qu’à l’accoutumée en défense. Pourtant en début de quatrième quart temps, l’espoir revient. Carolina vient de marquer et de stopper les Steelers. Le momentum est-il en train de changer de camp? Non. Sur le punt qui suit, Philly Brown laisse échapper le ballon, le cuir file dans l’en-but, Robert Golden se jette dessus. Touchdown. Les Panthers sont définitivement hors course.

Antonio-Brown-SNF

Antonio Brown exécute la danse de la joie

Retard à l’allumage

Pourtant, dans un début de match accroché, l’escouade défensive de Ron Rivera fait la loi. Emmenée par un Luke Kuechly affuté, elle neutralise les offensives des hommes d’acier. L’attaque locale trouve un semblant de cadence, mais peine à conclure. Les Steelers profitent d’une interférence défensive pour faire un bond de 42 yards en avant. Mais là encore, et malgré un Le’Veon Bell bondissant (21 courses, 147 yards), elle ne parvient pas à capitaliser et doit se contenter d’un coup de pied de Shaun Suisham pour recoller (3-3).

Dans une rencontre qui manque cruellement de rythme, les Steelers trouvent finalement le bon tempo en attaque. À coup de courses percutantes et de passes rapides vers l’extérieur, Ben Roethlisberger (22/30, 196 yards et 2 touchdowns) croit bien faire sauter le verrou des Panthers. Mais une pénalité invalide le touchdown de Markus Wheaton, non sans une légère controverse, et les visiteurs doivent de nouveau s’en remettre à leur botteur pour faire grimper l’addition par deux fois (3-9). Privée de jeu au sol, l’attaque de Carolina avance au ralenti. Fin d’un premier acte bien terne.

Les Steelers allument la mèche

Un sack. Un fumble. Un turnover. Les Panthers concèdent leur premier changement de possession de la saison à l’entame de la seconde période et mettent Roethlisberger dans une position rêvée. Le quarterback saisit l’offrande. Naviguant au milieu de sa poche, il parvient à échapper à la pression et à lancer in extremis une passe millimétrée dans le coin de la endzone. Big Ben dans toute sa splendeur. Antonio Brown (10 réception, 90 yards et 2 touchdowns) joue les acrobates et les Steelers prennent le large (3-16). Le feu d’artifice est lancé.

Malgré une doublette Kelvin Benjamin-Philly Brown remuante, l’attaque de Ron Rivera patine. Et quand la défense parvient à acculer les Steelers près de leur endzone, Le’Veon Bell perce la ligne et file à toute allure vers la terre promise. Il faut toute la détermination de Thomas DeCoud pour le stopper au terme d’une échappée de 81 yards. Antonio Brown parachève le travail. Piqués à vif, les Panthers répliquent. Mis sur orbite par Cam Newton (24/35, 250 yards et un touchdown), Greg Olsen (5 réceptions, 69 yards et un touchdown) met les gaz, dépose Cortez Allen et plonge dans la endzone (13-23). Pas le temps de souffler, vient le touchdown gaguesque du soir (13-30).

D’une course de 50 yards, LeGarrette Blount (10 courses, 118 yards et un touchdown) enfonce une défense des Panthers méconnaissable et parachève l’entreprise de destruction massive tout en puissance sur un touchdown de 8 yards (13-37). Kelvin Benjamin (8 réceptions, 115 yards et un touchdown) y va de sa réception acrobatique de la semaine. Anecdotique. Les hommes de Ron Rivera n’y étaient pas (19-37). Sans inspiration en attaque, dépassés par le jeu au sol survitaminé de Pittsburgh.

La feuille du match

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