NFL Semaine 8 (19h) : les Seahawks au forceps, les Patriots humilient les Bears, les Jets s’humilient eux-mêmes

L’ambiance risque d’être encore très chaude dans le vestiaire des Bears… Ce dimanche, l’équipe de Jay Cutler a été humiliée par Tom Brady et les Patriots, qui ont atomisé Chicago...

L’ambiance risque d’être encore très chaude dans le vestiaire des Bears… Ce dimanche, l’équipe de Jay Cutler a été humiliée par Tom Brady et les Patriots, qui ont atomisé Chicago sur sa pelouse.

Plus serré, les Seahawks ont évité le piège dans un match très défensif à Carolina. Mais il va falloir que l’attaque de Russell Wilson trouve des solutions. Difficile aussi la victoire des Bengals, qui repartent enfin dans le bon sens.

Ailleurs, le succès a été simple pour les Texans, Chiefs ou Dolphins. Les Jets, eux, ont oublié d’enlever leurs moufles.

Un seul touchdown a suffi à Russell Wilson.

Un seul touchdown a suffi à Russell Wilson.

Carolina Panthers (3-4-1) – Seattle Seahawks (4-3) : 9-13
Les champions ont eu très chaud ! Dans un match complètement verrouillé, il a fallu attendre la toute dernière minute pour voir le premier touchdown, inscrit par Luke Wilson sur une passe de 23 yards de Russell Wilson (20/32, 199 yards, 1 TD, 1 int). Un touchdown qui offre une victoire aux hommes de Seattle une victoire à l’arrachée. Car avec 47 secondes à jouer, Newton n’a rien pu faire face à une défense qui l’a même sacké deux fois dans ces dernières secondes. Choix plus qu’étrange, Carolina a d’ailleurs tenté une screen pass sur 4e et 25 yards… Sans résultat.

Le ton du match a été donné dès les premières minutes. Les Seahawks puntent sur leurs deux possessions du premier quart pendant que les Panthers ne grattent qu’un field goal. Après un field goal réussi Carolina et une réponse de Seattle (6-3), les Panthers avancent mieux mais ne capitalisent pas. Cam Newton (12/22, 171 yards, 1 TD) perd un fumble sur les 14 yards adverses. Mais sur la série suivante, c’est Wilson qui est intercepté juste avant la pause.

Interception aussi pour Newton sur le premier drive du 3e quart. Steven Hauschka égalise, mais les défenses reprennent vite le dessus. Un punt pour Carolina, un fumble pour Seattle, un punt chacun, et enfin un field goal qui met les Panthers devant (9-6). Wilson récupère le cuir avec 4mn37 à jouer. Cette fois, c’est bon. Le lanceur enchaine les bonnes passes et trouve Wilson pour la gagne. La crise est évitée.

Baltimore Ravens (5-3) – Cincinati Bengals (4-2-1) : 24-27
Quelle fin de match du côté de Cincinati ! A 1 minute de la fin, Andy Dalton (21/28, 266 yards, 1INT, 2TD au sol), sur une 4&1, entre dans la end zone en force pour permettre aux Bengals de mener 27 à 24. Derrière, Steve Smith pense être le héros du match avec une réception et le touchdown, mais les arbitres sifflent une faute contre le receveur et annulent le touchdown. Les Ravens n’avanceront plus et s’inclinent dans les dernières minutes.

Pourtant la défense des Ravens avaient fait le boulot lors du dernier quart pour placer l’équipe en bonne position. Alors menés 14-20, la défense provoquent coup sur coup deux pertes de balles chez les Bengals. L’attaque en profite alors pour mettre un touchdown et un field goal et passer devant sur le score de 24 à 20. Mais cela n’aura pas suffit pour remporter ce match.

Un match que les Bengals dominent dans un premier temps. Sur leur 1er drive, c’est le quarterback qui conclue à la course pour le 7 à 0. Les Ravens rejoignent les vestiaires avec un point de retard après deux field goals de Justin Tucker (6-7). Au retour de l’entracte, les Bengals et Giovani Bernard (16courses, 45yards,1TD) relancent les hostilités en trouvant la terre promise (6-14). Alors que les visiteurs trouveront la faille avec Taliafero (7courses, 27 yards,2TD), les Bengals ajoutent deux field goals pour mener 20 à 14.

Un avantage que les Bengals ont donc bien failli perdre…

Tampa Bay Buccaneers (1-5) – Minnesota Vikings (2-5) : 13-19
La vie peut être cruelle pour un joueur de football. Auteur de ce qu’il pensait être le touchdown de la victoire (13-10) à 2 minutes de la fin du match, Austin Sefarian-Jenkins (3rec, 26yards,1TD) a tué les siens avec un fumble dans ses 20 yards lors de la prolongation. Un ballon que recouvre Anthony Barr pour le touchdown et la victoire 19 à 13 des Vikings.

Une fin de match à suspense donc du côté de Tampa. Lors du dernier quart les Buccaneers marquent leurs 13 points (1 TD et 2 field goals) mais les Vikings et Blair Walsh parviennent à égaliser en fin de match pour aller en prolongation (13-13).
On est bien loin de l’ennuie de la première mi-temps…Celle-ci s’est finie sur le score de 3 à 0 pour les Vikings. Un field goal mit à la toute dernière seconde, entre temps les spectateurs ont eu le droit à 7 punts…

La deuxième mi-temps est légèrement plus intéressante lorsque Teddy Bridgewater (24/42, 241yards, 1TD) trouve sur une sublime passe Greg Jennings dans la end zone (0-10). Les Buccaneers gardent espoir grâce à une grosse défense (6 plaquages pour pertes, 7 passes défendues…) qui permet à l’équipe d’entamer le dernier quart avec seulement 10 points de retard. Un retard que l’équipe parviendra donc à remonter puis dépasser avant la cruelle prolongation.

New York Jets (1-7) – Buffalo Bills (5-3) : 23-43
Les Jets devraient penser à monter un groupe de rock. Le nom serait tout trouvé : les Turnover Machine ! Quatre interceptions, deux fumbles perdus, soit six ballons rendus à l’adversaire ce dimanche ! Geno Smith (2/8, 5 yards, 3 int) a été envoyé sur le banc après trois interceptions rien que dans le premier quart. Michael Vick (18/36, 153 yards, 1 int) a perdu tout autant de ballons, il a juste varié les plaisirs avec une seule interception mais quatre fumbles, dont deux perdus.

Dans ces conditions, impossible d’espérer quoi que ce soit en NFL. Les Bills ont rapidement pris l’avantage grâce à deux touchdowns de Robert Woods et Lee Smith dans le premier quart (0-14).

New York a fini par réagir avec deux touchdowns de Chris Ivory (13 courses, 43 yards, 2 TDs) dans le second quart, avec également un field goal. Mais un nouveau touchdown et un coup de pied ont permis à Buffalo de rallier la pause avec l’avantage 24-17). La défense des Bills a ensuite fait le boulot, forçant punts et pertes de balle à gogo pendant que deux field goal et deux touchdowns, dont un de 61 yards de Sammy Watkins, creusaient définitivement l’écart (43-17) au milieu du dernier quart. Kyle Orton (10/17, 238 yards, 4 TDs) continue de faire un boulot très propre. Les Bills, eux, n’ont pas perdu un seul ballon.

Rob Gronkowski a survolé la défense de Chicago.

Rob Gronkowski a survolé la défense de Chicago.

Chicago Bears (3-5) – New England Patriots (6-2) : 23-51
31 points d’avance à la mi-temps ! Les Patriots ont tout simplement réalisé le match parfait face à Chicago. Les Bears n’ont pas vu le jour dans les premières minutes. Tom Brady et Rob Gronkowski ont survolé le premier acte pour atomiser la défense adverse et s’assurer une large victoire. Score final : 23-51. Avec ce probant succès, les hommes de Bill Belichick confortent leur première place de l’AFC Est.

La machine de guerre des Patriots est lancée très tôt. Ce début de match est en sens unique tant Tom Brady (30/35, 354 yards, 5 TDs !!) et ses coéquipiers dominent les débats : un premier touchdown, le 46ème pour la paire Brady-Gronk, avant un second de Tim Wright. Jay Cutler (20/30, 227 yards, 3TDs, 1 INT) répond avec un super drive et une passe pour Forte… Mais Rob Gronkowski (9 receptions, 149 yards, 3 TDs) est trop fort ce soir : il capte une nouvelle passe dans la endzone. Apathiques, les Bears ne réalisent pas une seule action positive et s’écroulent avant la mi-temps : 2 touchdowns en moins d’une minute dont un pour Brandon LaFell (11 réceptions, 124 yards, 1 TD). 38-7 à la pause… Le plus grand nombre de points encaissés dans l’histoire de Chicago en une mi-temps… Incroyable.

Les Bears vont sûrement faire des cauchemars de Gronkowski cette nuit. Le tight end inscrit un nouveau touchdown au retour des vestiaires (45-7). Il faut attendre le milieu du 3è quart-temps pour voir le premier punt des Patriots ! Chicago profite du relâchement des Pats en fin de match pour inscrire quelques points. Points bien anecdotiques car le match est plié depuis longtemps. Le rookie Jimmy Garoppolo a d’ailleurs l’honneur de terminer le match pour New-England. Cerise sur le gâteau pour Chicago : le defensive end Lamarr Houston se blesse en célébrant un sack alors qu’il est en retard de 25 points au tableau d’affichage… Le match se termine tranquillement sur le score de 51 à 23.

Kansas City Chiefs (4-3) – Saint-Louis Rams (2-5) : 34-7
Le suspens n’aura duré qu’un quart-temps du côté de Kansas City. Les Rams surprennent les Chiefs dès leur premier drive avec une passe d’Austin Davis (15/25, 165 yards, 1TD,1INT) pour Lance Kendricks (0-7). Et ce sera tout pour les Rams ! Derrière l’attaque n’avance plus (7 punts) et la défense se fait marcher dessus par les Chiefs.

En effet, les locaux enchaînent 34 points à leurs adversaires en trois quart-temps. Ils reviennent d’abord à égalité (7-7) avec le premier touchdown de Jamaal Charles (13courses,73yards,2TD) puis passent devant avec un field goal (10-7) juste avant la pause.

La deuxième mi-temps est à sens unique avec des touchdowns de Kniles Davis sur un retour d’envoie de 99 yards (17-7), un field goal (20-7), puis un touchdown de nouveau pour Charles et Davis (34-7).

Jacksonville Jaguars (1-7) – Miami Dolphins (4-3) : 13-27
Les Dolphins peuvent remercier Blake Bortles (18/34, 221 yards, 1 TD, 2 int). Auteur de deux interceptions retournées pour des touchdowns, le rookie des Jaguars a quasiment offert la victoire à Miami.

Au milieu du troisième quart, les Dolphins menaient 17-3 grâce aux deux touchdowns défensifs. Pourtant, en attaque, Jacksonville avait alors gagné 272 yards, contre seulement 62 pour Miami ! Ryan Tannehill (16/29, 196 yards, 1 TD, 1 int) et ses coéquipiers ont ensuite tué le match avec un drive de 95 yards bouclé par une petite passe de touchdown pour Rishard Matthews (24-3).

Bortles a bien trouvé Allen Robinson (5 rec, 82 yards, 1 TD) pour un touchdown dans la dernière période, mais il s’agissait juste de sauver l’honneur. Miami s’en sort sans forcer ni trembler.

Tennessee Titans (2-6) – Houston Texans (4-4) : 16-40
Zach Mettenberger (27-41, 299 yards, 2 TDs, 1 int) n’a pas vraiment fait trembler les Texans pour sa première titularisation. Même si Tennessee menait après un quart-temps (3-0), les Texans ont vite pris les commandes du match grâce à un Arian Foster (20 courses, 151 yards, 2 TDS – 4 rec, 22 yards, 1 TD) des grands soirs. Avec un touchdown de leur coureur et deux coups de pied de Randy Bullock, Houston a atteint la pause avec l’avantage 13-3.

Deux nouveaux touchdowns de Foster, un à la réception, l’autre autre sol, ont ensuite complètement tué le match dans le troisième quart (27-3). Les deux premier touchdowns en carrière de Mettenberger, en fin de troisième quart sur une passe courte pour Delanie Walker et dans la dernière période pour Justin Hunter, n’ont donc été qu’anecdotiques. Le rookie a montré quelques éléments intéressants, mais il manque aussi de bouteille. Il va avoir jusqu’à la fin de l’année pour se mettre dans le bain de la NFL.

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