Braylon Edwards : les Jets ont « materné » Mark Sanchez

Mark Sanchez s’apprête à un ouvrir un nouveau chapitre de sa carrière NFL. Après des débuts prometteurs, il s’est peu à peu effondré. Et avec lui, c’est tout la franchise...

jets_logo131Mark Sanchez s’apprête à un ouvrir un nouveau chapitre de sa carrière NFL. Après des débuts prometteurs, il s’est peu à peu effondré. Et avec lui, c’est tout la franchise des Jets qui a sombré. Aujourd’hui, la blessure de Nick Foles lui offre l’opportunité de prendre un nouveau départ, plus mature. Car à en croire son ancien coéquipier Braylon Edwards, le quarterback était traité comme un enfant du côté de la Grosse Pomme. Un traitement particulier qui aurait retardé son développement selon l’ancien receveur.

« Je pense qu’au début de sa carrière, quand il était chez les Jets, il a été materné, » confiait Edwards sur les ondes de 97.5 The Fanatic, une radio de Philadelphie.

Receveur favori de Sanchez lors de deux premières saisons au cours desquelles il a hissé les Jets en finale de conférence, Braylon Edwards a un avis bien tranché sur le traitement que la franchise new-yorkaise a offert à son passeur. Dans une équipe complète, à la mécanique bien huilée reposant sur une défense de fer et un jeu au sol dévastateur et sans doublure crédible pour lui mettre la pression, Sanchez n’a jamais véritablement eu a briller. Des débuts idylliques, mais qui auraient compromis son développement à long terme.

« Nous avions une bonne équipe qui l’a empêché de grandir, en quelque sorte, » explique l’ancien receveur. « Puis les bons éléments sont partis, et c’est là que le déclin de Mark Sanchez a débuté. Rétrospectivement, je pense que les événements de ses trois dernières années avec les Jets lui ont vraiment permis de construire une carapace, prendre des coups, en tirer des enseignements. »

« Il faut se souvenir que Mark avait 20 ans quand il a été drafté, c’était un gamin, » ajoute Edwards. « Ils l’ont traité comme un enfant et ne lui ont jamais permis de murir au sein de la NFL, qui est pourtant une ligue d’hommes. »

En 2012 déjà, le receveur avait vivement reproché à la franchise de désigner Sanchez comme l’unique responsable de ses mauvais résultats, allant jusqu’à traiter les dirigeants d’« idiots ». Cette fois-ci, c’est à la mauvaise gestion de son développement qu’il s’en prend. Selon lui, les trois dernières années houleuses passées à New-York auront moins eu le mérite de permettre au quarterback d’apprendre à gérer et ignorer les critiques. Un mal pou un bien peut-être.

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