NFL Semaine 10 (2h30) : Aaron Rodgers et les Packers humilient les Bears

Green Bay Packers (6-3) – Chicago Bears (3-6) : 55-14 Un Lambeau Field gonflé à bloc. 2°C au thermomètre. Un ciel couvert. Le théâtre parfait pour le 190ème épisode de...

Green Bay Packers (6-3) – Chicago Bears (3-6) : 55-14

Un Lambeau Field gonflé à bloc. 2°C au thermomètre. Un ciel couvert. Le théâtre parfait pour le 190ème épisode de la plus vieille rivalité de l’histoire de la ligue. Duel d’équipes au jeu au sol timide et aux défenses fantomatiques. Historiquement, l’antre des Packers n’est pas vraiment le pré préféré de Jay Cutler. Et la rencontre de ce dimanche n’a pas échappé à la règle.

Milieu de troisième quart temps. Brandon Marshall s’élève dans les airs, attrape le cuir, échappe à son défenseur, résiste et plonge dans la endzone. Les Bears marquent leurs premiers points du match. Enfin. Car de match, il n’y en pas eu. Dans un duel à sens unique, Aaron Rodgers n’a fait qu’une bouchée d’une défense de Chicago totalement dépassée par les événements tandis que Clay Matthews et compagnie dégoûtaient un Cutler apathique. Pour le suspense, on repassera.

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Tout baigne pour Andrew Quarless et les Packers

Un récital signé Aaron Rodgers

D’entrée, et fidèle à lui-même, Aaron Rodgers (18/27, 315 yards et 6 touchdowns) distribue les passes laser au millimètre près. Brandon Bostic conclut la remontée du terrain en captant le ballon dans le trafic (7-0). Vite fait, bien fait. Au tour des Bears de répliquer. La tentative avorte rapidement. Jay Cutler (22/37, 272 yards, un touchdown, 2 interceptions et un fumble) envoie le cuir dans les mains de Micah Hyde. Vite fait, mal fait. La sanction est immédiate et les Packers doublent la mise. En mouvement, Aaron Rodgers trouve les gants d’Andrew Quarless (14-0). Les hommes de Mike McCarthy sont pressés. Ceux de Marc Trestman, dépassés.

Les Packers ne lèvent pas le pied. Quelques ajustements pré-snap et Rodgers expédie une passe au poil dans les bras de Jordy Nelson (6 réceptions, 152 yards et 2 touchdowns), profitant d’un marquage inexistant. Le receveur fait le reste avec ses jambes et rejoint la endzone 73 yards plus loin (21-0). Rebelote quelques minutes plus tard. Nelson est au bout d’une énième ogive victorieuse de 40 yards distillée par son quarterback (28-0). Le dernier rideau défensif des Bears court après des fantômes.

Les visiteurs semblent reprendre du poil de la bête le temps d’un drive prometteur, mais échouent par quatre fois aux portes de la endzone. Eddie Lacy (14 courses, 50 yards ; 3 réceptions, 68 yards et un touchdown) leur plonge la tête sous l’eau en transformant une courte passe en touchdown de 56 yards (35-0). Après une grossière interférence de Tim Jennings devant l’en-but, l’addition aurait pu être encore plus salée, mais Randall Cobb (4 réceptions, 72 yards, un touchdown et un fumble) échappe le cuir sur la ligne et les Bears s’offrent un répit. De courte durée. Julius Peppers sacke son ancien coéquipier, lui arrache le ballon des mains, le recouvre et Green Bay est à nouveau menaçant. Au tour de Cobb de prendre part à la fête, et de se rattraper par la même occasion, en réalisant un numéro d’acrobate dans le fond de la endzone (42-0). Fin du massacre. Pour les 12 prochaines minutes.

Un second acte anecdotique

La première série du second acte débute par un petit événement : un punt des Packers ! La suite est dans la continuité de la première période. Les Bears sont impuissants, sans idées ; les Packers gèrent, tranquillement. Acculé près de son en-but, Pat O’Donnell voit son punt bloqué par Jarrett Boykin. Mason Crosby corse l’addition, avant que Brandon Marshall (8 réceptions, 112 yards et un touchdown) ne débloque le compteur de Chicago sur un touchdown de 45 yards (45-7). Aaron Rodgers s’est assez dégourdi les jambes pour ce soir, Matt Flynn prend la relève. Et l’attaque des Packers tourne tout de suite moins vite. Le match perd en rythme.

Casey Hayward fait se lever le Lambeau Field en interceptant une passe détournée et remontant tout le terrain jusque dans l’en-but adverse. Les Bears boivent le calice jusqu’à la lie (55-7). Chris Williams traverse le terrain à son tour, sur 101 yards, sur son dixième retour de la soirée (55-14). Après un feu d’artifice offensif délivré par les Packers en première mi-temps, la rencontre s’achève au terme d’un second acte sans grand intérêt, au cours duquel les Bears ont tenté de sauver l’honneur. Sans grand succès. Le vent du changement pourrait rapidement souffler sur Windy City.

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