Dez Bryant : « La seule chose qu’ils attendent c’est qu’on perde en décembre »

On le sait, Dez Bryant est un sanguin. Il l’a déjà prouvé à plusieurs reprises notamment la semaine dernière face aux Eagles. Voir le receveur motiver ou crier, parfois les deux, sur ses partenaires est désormais une habitude. Cette semaine encore, le match face aux Bears n’a pas échappé à la règle.

Malgré une nette victoire qui se dessinait, Bryant s’est emporté à la suite d’une troisième tentative que Dallas avait choisi de courir plutôt que d’utiliser le jeu de passe. Les images du numéro 88 hurlant sur le bord de touche sont souvent reprises dans les médias le lendemain. Lui n’en a que faire.

Quand on lui demande s’il se soucie des gens qui observent ses colères, la réponse n’a pas de prix ! Attention, c’est presque vulgaire.

« Putain non ! Je m’en fou », explique-t-il au Dallas Morning News. « Je sais que je ne fais rien de mal. Ils (ndlr : ceux qui regardent) ne savent pas ce qu’il se passe. Ils ne sont pas sur le bord du terrain. Personne n’est au  bord du terrain avec nous. Je m’en bats les c… qui filme ça. C’est la vérité. C’est ce que je ressens. Tant que nous gagnons, c’est la seule chose qui importe. Vous pouvez écrire cette merde. Et vous pouvez mettre tous mes gros mots. Je pense ce que je dis. Nous essayons de faire quelque chose de grand ici. C’est la seule chose qui importe. »

On vous avait prévenu, Dez Bryant ne mâche pas ses mots. A peine le temps de reprendre son souffle qu’il enchaîne pour mettre au clair un point précis : l’idée que Dallas perd toujours pied en décembre.

« La seule chose qu’ils attendent de nous c’est qu’on perde pour qu’ils puissent dire de la merde sur nous. « Oh, c’est toujours les mêmes Cowboys au mois de décembre ». Il n’y a rien de tout ça. Nous allons profiter de ce que nous avons besoin pour gagner »

En tout cas, on ne pourra pas reprocher au receveur de ne pas être entier, même devant les médias. Dez Bryant n’a jamais participé aux playoffs, il sent que cette année peut être la bonne et il ne veut pas laisser passer cette opportunité. Et ça se voit.