NFL Semaine 17 (19h) : les Ravens en playoffs ! San Diego s’écroule, Geno Smith flambe !

Les Chargers avaient leur destin en main, mais ils n’ont pas su arracher leur billet pour les playoffs. Au terme d’un début de soirée passionnant au cours duquel les Texans...

Les Chargers avaient leur destin en main, mais ils n’ont pas su arracher leur billet pour les playoffs. Au terme d’un début de soirée passionnant au cours duquel les Texans et les Chiefs ont un temps semblé pouvoir aller en playoffs, ce sont finalement les Ravens qui ont fini par forcer la décision en battant les Browns.

On connait donc les noms de toutes les équipes qui joueront les playoffs en AFC.

Si les Colts et Patriots ont géré des rencontres sans enjeu avec plus ou moins de réussite, Geno Smith a profité de cette soirée pour offrir sa performance la plus éclatante de la saison.

Justin Houston a sacké 4 fois Philip Rivers.

Justin Houston a sacké 4 fois Philip Rivers.

Kansas City Chiefs (9-7) – San Diego Chargers (9-7) : 19-7
Pour accéder aux playoffs, les Chargers doivent gagner. Les Chiefs doivent l’emporter et croiser les doigts. Alex Smith absent, Chase Daniel (16/27, 157 yards) mène la charge. À 3 minutes de la fin, avec 12 points de retard, les Chargers sont stoppés sur une 4e tentative de la dernière chance. Le match est plié. Jamais mordants dans cette rencontre, ils ne verront pas les playoffs.

La doublure de Smith croit bien mettre fin à plus d’un an de disette en lançant un touchdown à Dwayne Bowe, mais le receveur échappe le ballon sur la ligne. Heureusement pour les locaux, Travis Kelce (7 réceptions, 84 yards) se traîne dans les parages, couche dessus et marque (10-0). On attendra encore pour le premier touchdown d’un receveur. Mis sur orbite par un Eddie Royal volant, Branden Oliver (14 courses, 71 yards et un touchdown) plonge dans la endzone (10-7). Deux voyages infructueux dans la redzone permettent tout de même aux Chiefs de conforter leur avance à la pause (16-7).

Justin Houston enchaîne les sacks, se rapprochant toujours un peu plus du record de Michael Strahan. Cairo Santos, lui, enchaîne les field goals (19-7). Nick Novak n’est pas autant en réussite. Le kicker des Chiefs y va de son raté et les Chargers restent à portée. Philip Rivers (19/31, 263 yards et 2 interceptions) orchestre la remontée du terrain, mais se casse les dents aux portes de la endzone. Justin Houston s’offre un quadruplé, son 22e sack de la saison, Rivers lance une ultime interception sur la dernière action du match. Ni les Chargers, ni les Chiefs ne disputeront les playoffs.

Baltimore Ravens (10-6) – Cleveland Browns (7-9) : 20-10
Les Ravens ont mis beaucoup de temps à démarrer, mais ils ont finalement fait le nécessaire pour aller chercher leur place en playoffs. Face à des Browns incapables d’emballer le match, les hommes de John Harbaugh ont encore bafouillé leur jeu offensif pendant un long moment. Lors du premier quart, Justin Forsett échoue sur une 4e et 1 yard à une longueur de la end zone. En dehors de cette possession et d’un field goal, tous les autres drives de la première mi-temps s’achèvent par des punts pour Baltimore. Cleveland n’inscrit également qu’un field goal, et le score est de 3-3 à la pause.

Au retour des vestiaires, Connor Shaw enflamme enfin un peu les choses avec une passe de 49 yards pour Taylor Gabriel. Sur l’action suivante, Terrance West va au touchdown (3-10). Les Ravens enchainent un nouveau punt. Heureusement, Cleveland ne capitalise pas, et un field goal réduit même l’écart (6-10) avant un nouveau stop de la défense des Ravens. Et en deux passes, la dynamique du match change. Joe Flacco lancé un missile de 53 yards vers Torrey Smith sur la première, puis il trouve ce même Smith pour 16 yards et le touchdown (13-10). Les Browns calent encore, et Baltimore en remet une coucher avec un nouveau drive bouclé par un touchdown, cette fois de Kamar Aiken (20-10). Il reste un peu moins de quatre minutes, et les Browns sont K.O. Shawn n’a pas les épaules pour répondre, et Lardarius Webb l’intercepte sur la série suivante. Baltimore peut alors ensuite manger le reste du chrono et filer vers les playoffs !

Houston Texans (9-7) – Jacksonville Jaguars (3-13) : 23-17
Les Texans n’iront pas en playoffs, mais ils n’ont rien à se reprocher. Derrière un J.J. Watt (3 sacks) toujours aussi incroyable, Houston boucle sa saison sur une victoire. Menés 10-7 après un quart-temps puis 17-14 à l’entame du dernier quart, les Texans arrachent le match grâce à leur stars.

Au début de la dernière période, Andre Johnson (10 rec, 134 yards, 1 TD) capte une passe de Case Keenum (25/35, 250 yards, 2 TDs, 1 int) pour un touchdown qui remet son équipe devant (17-21). Après un échange de punt, Watt en remet une couche avec un sack dans la end zone qui ajoute deux points au tableau d’affichage (17-23). Valeureux, les Jaguars s’offrent quand même un drive de la dernière chance et avancent jusqu’aux 5 yards de Houston. Mais sur la 4e et 5 yards, la passe de Blake Bortles ne trouve pas Cecil Shorts.

S’il n’a pas été intercepté ce dimanche, Bortles (14/33, 117 yards) a quand même beaucoup arrosé. C’est d’ailleurs Cecil Shorts qui a lancé la seule passe de touchdown des Jaguars à Jordan Todman.

Il n’y aura donc pas de playoffs pour J.J. Watt, mais le défenseur devient le premier joueur de l’histoire de la NFL à terminer deux saisons à plus de 20 sacks !

Washington Redskins (4-12) – Dallas Cowboys (12-4) : 17-44
Après avoir surprise les Cowboys chez eux plus tôt dans la saison, les Redskins sont bien déterminés à réaliser pareille performance. Sur une screen pass parfaitement exécutée, DeSean Jackson écrase l’accélérateur et fil dans l’en-but 69 yards plus loin (7-3). Tony Romo (22/34, 299 yards, 2 touchdowns et une interception) copie RGIII et envoie Dez Bryant (4 réceptions, 99 yards et 2 touchdowns) dans la endzone sur une screen pass de 65 yards (7-10). Demarco Murray (20 courses, 100 yards et un touchdown) s’offre le record de franchise d’Emmit Smith sur une longue course et Dez Bryant signe un doublé dans la foulée (7-17). Les Cowboys recouvrent un onside kick et ajoutent un nouveau touchdown grâce aux jambes de jeu de Murray (7-27).

Dans une seconde période plus fermée, les Cowboys interceptent Robert Griffin (27/41, 336 yards, un touchdown et 2 interceptions) juste devant la endzone. Tony Romo est toujours sur le terrain et se fait à son tour intercepter sur une passe hasardeuse dans ses 30 yards. Après un touchdown de RGIII, les deux équipes se dégourdissent en s’offrant une bagarre dans la endzone (17-27). Anthony Spencer retourne un fumble dans la enzone avant que John Randle ne capitalise sur un nouveau turnover en prenant ses jambes à son cou sur une course de 65 yards dans une défense des Redskins aux abonnés absent (17-44). Une nouvelle démonstration de force de Dallas qui aborde les playoffs plein de certitudes.

Tennessee Titans (2-14) – Indianapolis Colts (11-5) : 10-27
Les Colts n’ont eu besoin d’Andrew Luck (10/16, 160 yards, 2 TDs) que pendant une mi-temps pour se servir des Titans comme d’un échauffement avant les playoffs. Déjà assurés de finir à la quatrième place de l’AFC, les bleus ouvrent le score dans le premier quart sur une réception de Coby Fleener (0-7). Ils doublent quelques drives plus tard (0-14). Charlie Whitehurst (12/28, 72 yards, 1 TD) et Kendall Wright répliquent (7-14), mais Indianapolis ajoute un field goal pour atteindre la pause avec dix longueurs d’avance (7-17).

Dans les deux derniers quarts, les Colts gèrent leur avance, et Fleener (5 rec, 56 yards, 2 TDs) ajoute même un autre touchdown.

Le fait le plus marquant de la soirée, c’est peut-être que Adam Vinatieri va malheureusement passer à-côté de la saison parfaite qui lui tendait les bras. Le kicker a manqué un field goal de 46 yards dans le troisième quart. Dur.

Mieux vaut tard que jamais. Geno Smith a été excellent ce dimanche.

Mieux vaut tard que jamais. Geno Smith a été excellent ce dimanche.

Miami Dolphins (8-8) – New York Jets (4-12) : 24-37
Est-ce le départ imminent de Rex Ryan qui le met en joie ? En tout cas, Geno Smith vient de livrer le meilleur match de sa carrière. Avec une fiche de 20/25 pour 358 yards et 3 touchdowns, il rend même une évaluation parfaite de 158,3 !

Ryan Tannehill (23/39, 259 yards, 1 TD) et Lamar Miller (19 courses, 178 yards, 1 TD) ont bien donné la réplique à Smith et Eric Decker (10 rec, 221 yards, 1 TD) pour offrir un match offensif et complètement débridé. Miami mène 17-14 à la pause, puis 24-14 après un touchdown de 97 yards de Miller. Mais Smith et Decker répliquent avec une connexion de 74 yards pour revenir à 24-21. Surtout, la défense des Jets stoppe enfin l’adversaire. Deux field goals de Nick Folk remet New York devant (24-27) dans le dernier quart avant que Jeff Cumberland ne porte le coup fatal (24-34) et que Folk enfonce encore le clou (24-37).

Il y aura sûrement de la concurrence au cours de l’intersaison, mais Geno Smith n’a visiblement pas dit son dernier mot.

New England Patriots – Buffalo Bills : 9-17
Si Bill Belichick disait vrai, si ce match comptait vraiment, alors il a de quoi s’inquiéter. Comme il l’avait prévu, Tom Brady (8/16, 80 yards) n’a joué qu’une mi-temps. Ce qui était beaucoup moins prévu en revanche c’est que New England rejoigne les vestiaires avec seulement 6 points au compteur. Pire, les locaux sont même menés 17-6 à mi-parcours. Un faible total de points inscrits dû à une attaque balbutiante mais aussi à l’absence de Rob Gronkowski mis au repos pour ce match. Les Bills de leur côté n’ont aucun états d’âmes. Dès le premier drive, Kyle Orton trouve Sammy Watkins pour 43 yards.

Un gros gain qui permet de mettre Buffalo dans le sens de la marche et qui donne l’opportunité à Robert Woods de recevoir une passe d’un yard pour le premier touchdown de la partie (0-7). Alors que les Patriots ne peuvent pas faire mieux qu’un field goal dans le premier quart-temps (3-7), les Bills continuent leur marche en avant. Au sol cette fois. C’est Anthony Dixon qui conclut un drive de 13 jeux et 80 yards en parcourant le yard qui le sépare de la end zone (3-14). Si l’attaque de New England n’y arrive toujours pas, c’est la défense qui essaye de mettre l’équipe sur de bons rails. Jamie Collins active le mode « JJ Watt » et provoque le fumble de Kyle Orton avant de le récupérer. Mais, encore une fois Tom Brady devra se contenter de trois points (6-14).

Buffalo rajoutera un field goal de 48 yards et rejoindra les vestiaires avec une avance confortable (6-17). En seconde période un seul coup de pied sera marqué par les Patriots (9-17), les Bills eux se contentent de gérer. Jimmy Garoppolo a fait son entrée mais Belichick ne lui fait pas un cadeau. Le lanceur remplaçant (10/17, 90 yards) est opposé à l’un des meilleurs « pass rush » de la ligue avec une ligne faite de multiple Pro Bowler. Il ne trouvera jamais le moyen de rallier la end-zone. Il en aura pourtant l’occasion à plusieurs reprises notamment à moins de 2 minutes de la fin quand la défense réussi à stopper les Bills. Mais rien n’y fait et les Patriots concèdent leur première défaite à domicile face à une équipe de leur division depuis 35 matchs. Ils ne leur restent maintenant plus qu’à utiliser leur semaine de repos pour trouver des solutions en attaque sans céder à la panique. Les Bills quant à eux finissent la saison sur une bonne note même s’ils ne vont toujours pas en playoffs. Reste maintenant à savoir avec quel coach et quel quarterback Buffalo démarrera la saison 2015.


Tampa Bay Buccaneers (2-14) – New Orleans Saints (7-9) : 20-23
Les Buccaneers auront le premier choix de la prochaine Draft, mais ce n’est pas faute d’avoir essayé de gagner. Tampa a mené pendant trois quart-temps avant de voir New Orleans passer devant dans la dernière partie du match.

Les Saints sont repassés devant à deux minutes de la fin grâce à un touchdown lancé par Drew Brees (24/38, 281 yards, 1 TD, 3 int) à Marques Colston (20-21). Luke McCown (14/23, 115 yards, 1 TD, 1 int) avait ensuite l’occasion de mener un drive de la victoire, mais le quarterback des Buccaneers a été sacké dans sa propre end zone pour un safety.

Tampa s’est appuyé sur Doug Martin (19 courses, 108 yards) et Charles Sims (18 courses, 69 yards, 1 TD) pour dominer le début du match et mener 20-7 à la pause. La mauvaise prestation de Brees a aussi aidé, mais les Buccaneers n’ont pas marqué de points derrière les deux interceptions lancées par le quarterback des Saints dans le troisième quart. Ils auraient dû, car ils sont restés à portée de tir, et les Saints se sont rapprochés grâce à Mark Ingram au début du dernier quart (20-14), avant de marquer le touchdown de la gagne.

New York Giants – Philadelphie Eagles : 26 – 34
La dernière passe d’Elie Manning cette saison sera une interception. Sa 13ème de l’année. Certains y verront un signe mais quoiqu’il arrive il en comptabilisera moins que son frère (15). Pour ce qui est du match, celle-ci est couteuse. Elle anéanti les espoirs new yorkais de revenir dans le match. Pourtant jusque-là, le quarterback avait été (presque) parfait. On dit presque car si Manning finit qu’avec une seule interception (28/53, 429 yards, 1 TD et 1 INT), il peut remercier les defensive backs des Eagles d’avoir lâché plusieurs ballons faciles. Quand bien même ces erreurs, la plupart de ses passes ont trouvé preneurs côté Giants. Odell Beckham Jr. (12 réceptions, 185 yards et 1 TD) et Rueben Randle (6 rec, 158 yards) se sont régalés.

Pourtant c’est bien Philadelphie qui revient de New York avec la victoire. Menés dès le premier drive à la suite d’un touchdown au sol d’Andre Williams (7-0), les Eagles répondent du tac au tac grâce à Mark Sanchez (23/36, 292 yards, 2 TDs et 1 INT) qui trouve Jordan Matthews (8 réceptions, 105 yards et 1 TD) sur 44 yards (7-7). Le lanceur ne s’arrêtera pas là puisque sur le drive suivant il permet à Brent Celek d’inscrire son premier touchdown à la réception de l’année (7-14). La suite de la première mi-temps sera un duel de coups de pieds. Trois du côté Giants pour repasser devant (16-14), puis côté Eagles pour rester en tête avant la pause (14-17).

Au retour des vestiaires, c’est une fois de plus les équipes spéciales de Philadelphie qui se montreront à leur avantage avec un punt bloqué et retourné sur 27 yards jusqu’à la terre promise (14-24). Les Giants tentent de rester au contact grâce à un field goal de 53 yards (17-24) mais Chris Polk creuse à nouveau l’écart avec son touchdown à la course (17-31). Le jeu au sol de Philadelphie a d’ailleurs bien aidé Mark Sanchez et l’attaque avec les 99 yards en 17 courses de LeSean McCoy. Si les Giants ont eu un dernier espoir en fin de match c’est grâce à Odell Beckham Jr et son touchdown de 63 yards qui a laissé New York a porté de fusil jusqu’à la fin (26-31). Mais un nouveau field goal puis l’interception d’Elie Manning obligera les Giants a terminé la saison avec un bilan de 6 victoires et 11 défaites. Les Eagles quant à eux finissent l’année sur un correct 11-6. Toutefois, les deux équipes regarderont les playoffs à la télé.

Minnesota Vikings (9-7) – Chicago Bears (5-11) : 13-9
Match sans enjeux à Minneapolis. Jay Cutler (23/36, 172 yards) est de retour aux opérations et les Bears peinent toujours autant à avancer. Dans un premier acte extrêmement défensif et souvent brouillon, les Vikings parviennent tant bien que mal à tirer leur épingle du jeu et prendre un maigre avantage (3-0). Les Bears recollent juste avant la pause. Fin d’une première mi-temps insipide.

La seconde période commence avec un peu d’action. Cordarrelle Patterson cafouille une passe de Teddy Bridgewater (17/25, 209 yards, un touchdown et une interception), Kyle Fuller en profite pour lui chiper le ballon et filer dans la redzone. Les Bears n’en profitent guère et doivent se contenter de trois points (3-6). Le quarterback rookie envoye l’autre chouchou du TCF Bank stadium, Adam Thielen, dans la endzone sur une passe de 44 yards, profitant de l’absence de marquage des Bears (10-6). Jay Feely rate un coup de pied, Blair Walsh non (13-6). Mis sur orbite par un long retour de Marc Mariani, les Bears butent une fois de plus aux portes de la endzone. Les Vikings font tourner l’horloge, mais sont stoppés sur la ligne par une défense de Chicago remontée. Les Violets les arrêtent au milieu du terrain et l’emportent pour l’honneur.

Résumés par : Alain Mattei, Lucas Vola et Axel Perrichet

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