NFL Semaine 12 (19h) : tous les scores et résumés

La NFC Est va décidément se jouer à peu de choses. Après une nouvelle sortie décevante des Giants, ce sont désormais les Redskins qui mènent la division. Le suspense devrait...

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La NFC Est va décidément se jouer à peu de choses. Après une nouvelle sortie décevante des Giants, ce sont désormais les Redskins qui mènent la division. Le suspense devrait durer jusqu’au bout, et pas forcément pour les bonnes raisons.

Les Bengals et Vikings, eux, continuent de filer vers les playoffs. Dans le ventre mou du classement, les Texans, Colts, Chiefs, Raiders et Jets ont marqué des points.

Atlanta Falcons (6-5) – Minnesota Vikings (8-3) : 10-20

Cincinnati Bengals (9-2) – Saint Louis Rams (4-7) : 31-7

Ces deux équipes ne boxent pas dans la même catégorie, et ce n’est pas le touchdown de Tavon Austin (4 courses, 63 yards, 1 TD) dans le second quart qui allait y changer grand chose. De retour au poste de titulaire, Nick Foles (30/46, 228 yards, 3 int) n’a rien fait de convaincant, et sa deuxième interception a fini de tuer le suspense dans le troisième quart, puisque Leon Hall a retourné le ballon pour un touchdown qui a porté la marque à 31-7.

Les Bengals se sont rapidement mis à l’abris grâce à un touchdown d’A.J. Green (6 rec, 61 yards, 2 TDs) sur leur premier drive, puis un field goal en début de second quart (10-0). Seul animateur de l’attaque des Rams, Austin a réduit le score (10-7) avant de voir Andy Dalton (20/27, 233 yards, 3 TDs, 1 int) et Tyler Eifert (3 rec, 40 yards, 1 TD) répondre immédiatement avec un touchdown (17-7).

Malgré une interception de Dalton ou un fumble de Giovanni Bernard (10 courses, 16 yards – 2 rec, 51 yards) recouvert par Eifert, Cincinnati a passé une soirée tranquille. En moins de deux minutes, Green trouve la end zone (24-7) et Hall marque sur l’interception (31-7). Match plié. Le dernier quart est une formalité, à tel point que les Rams finissent même par tester Sean Mannion (6/7, 31 yards) sur le dernier drive.

New Orleans Saints (4-7) – Houston Texans (6-5) : 6-24

Les Texans confirment leur regain de forme en s’imposant face à de bien pales Saints. Les locaux ont dominé ce match de A à Z.

Gros début de rencontre des Texans. Sur leur deux premiers drives, ils trouvent la end zone adverse. D’abord sur une réception de Ryan Griffin (0-7) puis sur une autre passe de Brian Hoyer (21/27, 205 yards, 2TD, 1INT) pour Cecil Shorts (0-14).

Les Saints doivent attendre le deuxième quart-temps pour relever la tête. La défense n’encaisse plus de points et se permet même d’intercepter Hoyer. En attaque, Drew Brees (25/44, 228 yards, 1INT) et le siens se mettent à avancer et concluent le premier acte avec deux field goals (6-14). Mais un J.J. Watt (2 sacks) encore déchainé mène une défense qui limite New Orleans.

Au retour des vestiaires, les Texans reprennent le large avec un touchdown (6-21) au sol d’Alfred Blue (16 courses, 77 yards, 1TD). Il n’en faudra pas beaucoup plus aux Texans pour s’imposer. Houston ajoute un field goal (6-24) avant de bloquer toutes les attaques des Saints.

Indianapolis Colts (6-5) – Tampa Bay Buccaneers (5-6) : 25-12

Ces deux équipes sont dans la course aux playoffs, mais cela ne se devine pas vraiment à leur niveau de jeu. La preuve avec le drive qui a fait la différence dans le dernier quart. Encore une fois inefficaces dans la redzone, les Colts allaient se contenter d’un nouveau field goal lorsque Chris Conte a sauté au-dessus de la ligne pour tenter de contrer le tir, avant de finir dans le holder. Pénalité, et first down Indianapolis. Ahmad Bradshaw évite le fumble de peu, et Matt Hasselbeck (26/42, 315 yards, 2 TDs) trouve T.Y. Hilton (6 rec, 95 yards, 2 TDs) dans la end zone pour le touchdown qui met définitivement Indianapolis à l’abris (25-12) à un peu moins de cinq minutes du terme.

Sur la série suivante, Jameis Winston (20/36, 245 yards, 1 TD, 1 int) tente une passe qui ne trouve pas la cible sur une 4e et 1 yard. Indianapolis récupère le ballon mais ne réussi pas à manger les 4 minutes restantes. Pas grave, Winston lance une interception. Les Colts posent alors le genou au sol trois fois… mais il reste du temps. Ils puntent et le dernier drive ne donne rien.

Alors que Tampa menait 12-6 à la pause, Indianapolis a fait la différence grâce à un touchdown de Hilton et deux field goals dans le troisième quart (19-12). Le doublé de Hilton dans le dernier quart n’a été que le coup de grâce, mais l’inefficacité des jeunes Buccaneers a fait une bonne partie du boulot.

Kansas City Chiefs (6-5) – Buffalo Bills (5-6) : 30-22

Buffalo a bien commencé le match avant de complètement s’écrouler entre la fin de la première mi-temps et le début de la seconde. Résultat, 17 points encaissés sans réponse et des Chiefs qui s’échappent vers la victoire. Un joueur du côté de Buffalo symbolise ces deux visages : Sammy Watkins. Le receveur affiche des statistiques énormes avec 6 réceptions 158 yards et 2 touchdowns. Mais tous ces chiffres ont été accumulés en première mi-temps. Watkins a totalement été éteint en seconde période par des lignes défensives qui ont été vexés de leur début de match médiocre.

En effet, les Bills démarrent en trombe avec un rapide field goal ainsi que le premier touchdown de 28 yards de Sammy Watkins (0-10). Spencer Ware (16 courses pour 103 yards), qui a formidablement assurait l’intérim de Charcandrick West (qui lui-même est censé remplacer Jamaal Charles), rapproche son équipe avec une course de 3 yards jusqu’à la end-zone (7-10). Mais à ce moment-là, Buffalo est encore capable de répondre. Tyrod Taylor (21/38, 291 yards, 3 TDs) envoi de nouveau Sammy Watkins au touchdown avec une passe de 21 yards à 4 minutes de la mi-temps. Ce seront les derniers points des visiteurs avant la toute fin du 3e quart temps.

Entre temps, les Chiefs vont eux inscrire deux touchdowns par Jeremy Maclin, très en forme ce soir (9 réceptions, 160 yards), et Travis Kelce. Deux passes d’Alex Smith (19/30, 255 yards, 2 TDs) respectivement de 41 yards et 15 yards. Kansas City rajoute un field goal et l’écart est fait (24-16). Le touchdown de LeSean McCoy (24-22), sur une passe de 10 yards, permet à Buffalo d’entretenir un maigre espoir.

Des idées de victoire douchées par la défense de Kansas City qui élève clairement son niveau jeu durant le 4e quart temps. Pendant ce temps-là, l’attaque inscrit deux nouveaux field goal et assure définitivement la victoire aux hommes de Bruce Arians (30-22). Un résultat final logique pour Kansas City qui prend une vraie option sur la place en wild card en s’imposant face à un concurrent direct. Attention, toutefois à la blessure de Justin Houston sorti pendant le match.

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New York Giants (5-6) – Washington Redskins (5-6) : 14-20

Il reste 30 secondes aux Giants pour finir une folle remontée face aux Redskins après avoir été menés de 17 points. Mais l’attaque ne gère pas bien le chrono et la dernière passe d’Eli Manning (26/51, 321 yards, 2 TDs, 3 INT) est plein centre du terrain, obligeant ses coéquipiers à tenter des passes vaines en retrait, sans grande conviction. Les Giants s’inclinent donc face aux Redskins qui s’emparent ainsi de la première place de la division.

Première mi-temps catastrophique pour les Giants : 0 point marqué, 17 encaissés, 2 interception, sortie sur blessure de leur guard titulaire… Les visiteurs sont en dehors du coup, au contraire des locaux. Les Redskins ouvrent sur un field goal (0-3) avant de prendre 10 points d’avance lorsque Kirk Cousins (20/29, 302 yards, 1 INT) envoie DeSean Jackson (2rec, 66 yards, 1TD) sur orbite (0-10). Les Redskins en rajoutent une couche sur leur dernier drive avant la mi-temps lorsque Cousins, sur une 4 et 1 yards, tente un QB sneak pour marquer le touchdown (0-17).

Le second acte se caractérise pendant un bon moment pas le manque de réussite des attaques. On ne compte que des punts pour conclure les 6 premiers drives. Les Redskins sont les premiers à trouver la faille avec un field goal (0-20). C’est à ce moment que les Giants se décident à enfin jouer au football en attaque.

Manning envoie d’abord Rueben Randle dans la end zone (7-20) sur une passe de 40 yards. Sur le drive suivant, c’est Odell Beckham (9rec, 142 yards, 1TD) qui réussit une sublime réception pour permettre aux Giants de revenir à une possession d’écart (14-20). Il reste alors cinq minutes à jouer, mais la défense New Yorkaise n’est pas assez efficace, et il ne reste que 19 secondes quand Manning récupère le cuir. Le dernier drive ne donne donc rien, et les Giants doivent s’incliner.

New-York Jets (6-5) – Miami Dolphins (4-7) : 38-20

En se rasant la barbe au cours de la semaine, Ryan Fitzpatrick voulait repartir sur de nouvelles bases et relancer les New York Jets après deux défaites d’affilée. Résultat, le quarterback a réussi à guider les siens vers une victoire convaincante 38-20 face aux Miami Dolphins. Auteur de 277 yards et 4 touchdowns à 22/37 à la passe, Fitzpatrick a en effet été très propre, mais il a également bien été aidé par sa défense qui a limité les Floridiens durant une grande partie de la rencontre.

En première mi-temps, Miami ne parvient à accumuler que 81 yards et cinq first downs au total pendant que les Jets font le boulot en attaque grâce à deux drives très solides qui se sont conclus par des touchdowns. Il y a d’abord eu une passe de 17 yards pour Brandon Marshall (9 réceptions, 131 yards, 2 touchdowns) dans la endzone à la fin du premier quart-temps (7-0), puis une réception de 16 yards de Devin Smith juste avant la pause (14-0).

Au retour des vestiaires, la rencontre continue sur les mêmes bases avec une domination globale des Jets qui accentuent leur avance suite à nouveau touchdown à la passe de Fitzpatrick, cette fois-ci pour Eric Decker (5 réceptions, 62 yards, 1 touchdown) (21-0). Miami parvient à réduire le score sur une passe de 5 yards de Ryan Tannehill pour Jarvis Landry (13 réceptions, 165 yards, 1 touchdown), mais cela n’est qu’un feu de paille (21-7). Le match tourne ensuite à la boucherie avec deux nouveaux touchdowns de New York, signés Brandon Marshall puis Chris Ivory (21 courses, 87 yards, 1 touchdown) (35-7).

Les Dolphins rendent le score un peu plus respectable dans le garbage time en trouvant deux fois la endzone par l’intermédiaire des receveurs Greg Jennings et Devante Parker (38-20), mais ils ont clairement été surclassés dans une rencontre qu’ils terminent avec seulement 12 yards au sol.

Oakland Raiders (5-6) – Tennessee Titans (2-9) : 24-21

C’est sur une erreur de Marcus Mariota (17/37, 218 yards, 3TD, 2INT) que les Titans ont perdu ce match. Le rookie avait la balle de match entre les mains mais s’est fait intercepter par la défense des Raiders.

La première mi-temps est peu animée du côté de Tennessee. Après plusieurs punts, ce sont les Titans qui ouvrent le score en premier sur un touchdown (0-6) de Craig Stevens sur une passe de Marcus Mariota. Les Raiders répondent dès le drive suivant (7-6) avec Derek Carr (24/37, 330 yards, 3TD, 2 fumbles) qui trouve Michael Crabtree dans la end zone. Avant la mi-temps, les Raiders creusent l’écart grâce à un field goal (10-6) de Sebastian Janikowski.

La seconde mi-temps est un réel chassé-croisé entre les deux équipes. D’abord les Raiders augmentent leur avance lorsque Roberts (6rec, 113 yards, 2TD) capte un touchdown (17-6). Mais les Titans n’abdiquent pas et dès le drive suivant, Mariota se connecte avec Harry Douglas pour le touchdown (17-14) de l’espoir.

Après plusieurs cafouillages de chaque côté (2 fumbles et 1 interception) et des échanges de punts, les Titans passent devant au score lorsque Fowler entre dans la end zone (17-21). Une avance de courte durée puisque quelques jeux après, Carr envoie de nouveau Roberts au touchdown (24-21). Il reste alors 1mn27 à jouer. Les Titans ont la balle de match mais le quarterback rookie commet l’erreur de trop.

Jacksonville Jaguars (4-7) – San Diego Chargers (3-8) : 25-31

Les Jaguars ont mal choisi leur jour pour retomber dans l’inefficacité et les erreurs bêtes. Car Philip Rivers (29/43, 300 yards, 4 TDs), lui, s’est réveillé, et a distribué le ballon au-dessus de la défense Jacksonville. Même Melvin Gordon (14 courses, 60 yards) a un peu existé. San Diego a fait la différence avec un énorme second quart : quatre drives, trois touchdowns. Sur cette même période, Blake Bortles (30/49, 329 yards, 2 TDs, 1 int) a vu une passe de touchdown être annulée parce qu’il a lancé le ballon après avoir passé la ligne de scrimmage. Sur une autre série, une de ses passes a été interceptée pour offrir une belle position aux visiteurs.

Bortles et Julius Thomas (9 rec, 116 yards, 1 TD) ont bien ramené leur équipe à cinq longueurs (19-24) dans la dernière période, mais Rivers a répondu présent sur le drive suivant, notamment en convertissant lui-même une 4e et 7 yards au sol, avant d’envoyer Stevie Johnson (7 rec, 92 yards, 1 TD) au touchdown avec un peu moins de cinq minutes au chrono (19-31). Jacksonville échoue alors sur une quatrième tentative, mais récupère le ballon quelques actions plus tard en bloquant un punt. Bortles profite de la bonne position pour envoyer Allen Robinson (5 rec, 56 yards, 1 TD) dans la end zone (25-31). Malheureusement, il ne reste plus que 1mn25, et l’onside kick est recouvert par les Chargers.

Sans ce trou d’air dans le second quart et quelques erreurs, les Jaguars auraient pu poursuivre sur leur lancée. Au lieu de cela, ce sont les Chargers qui sortent du trou après six défaites de rang.

Résumés par : Raphaël Masmejean, Alain Mattei, Axel Perrichet, Lucas Vola, Nicolas Meichel

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