[preview] Divisional Round weekend : les cadors entrent en scène

La semaine dernière, aucune équipe n’a réussi à s’imposer à domicile. Les quatre franchises en déplacement ont toutes pris le meilleur et ont avancé jusqu’au tour suivant. Mais cette fois, le...

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La semaine dernière, aucune équipe n’a réussi à s’imposer à domicile. Les quatre franchises en déplacement ont toutes pris le meilleur et ont avancé jusqu’au tour suivant. Mais cette fois, le niveau monte d’un cran. Ce sont désormais les deux meilleures formations de chaque conférence qui accueillent le « Divisional Round ». Avec une semaine de repos de plus ainsi que l’avantage de jouer à domicile, New England, Arizona, Carolina et Denver réussiront-ils à assurer leur statut ? Il faudra attendre ce week-end pour pouvoir répondre. En espérant en tout cas que le spectacle soit au rendez-vous cette fois-ci.

Coup d’envoi samedi à 22h35
Kansas City Chiefs (5) – New England Patriots (2)

C’est le seul match de ce week-end opposant deux équipes qui ne se sont pas rencontrées cette année. Leur dernière confrontation remonte à l’an dernier, et même si les équipes ont évolué depuis, les Chiefs avaient prouvé à l’époque qu’ils pouvaient battre les Patriots. En effet, les armes sont là. On sait que Tom Brady n’aime pas jouer sous pression. Avec notamment Justin Houston, Tamba Hali ou Dontari Poe, Kansas a ce qu’il faut pour aller châtier le quarterback. Surtout que la ligne offensive de New England est de plus en plus friable avec plusieurs blessés et des rookies qui ne sont plus à leur niveau de début de saison.

De plus, cette défense des Chiefs est l’une des meilleures contre les tight end avec des linebackers et/ou des safety physiques. Une bonne nouvelle quand on doit affronter une équipe qui compte dans ses rangs Rob Gronkowski. Force est de constater en tout cas que la confiance sera du côté des visiteurs samedi. Les hommes d’Andy Reid restent sur une série de 11 victoires consécutives encaissant en moyenne moins de 12 points par matches. De l’autre côté, les Patriots ont perdu quatre de leurs six dernieres rencontres (Broncos, Eagles, Jets et Dolphins).

Reste à savoir maintenant quelle sera la situation au niveau des blessés. Pour les champions en titre, Julian Edelman est de retour. Il est apparemment en pleine forme tout comme Danny Amendola. C’est le numéro 12 qui doit être content. La défense aussi sera (quasiment) au complet avec les pièces maitresses comme Jamie Collins, Dont’a Hightower de nouveau à 100 %. En revanche, le Gronk’ ne s’est pas entraîné depuis deux jours. Simple mesure de précaution ou véritable douleur au dos et au genou ? Impossible à deviner avec les Patriots. Les Chiefs aussi sont affaiblis par les blessures. Jeremy Maclin devrait, selon toute vraisemblance, être absent de ce match. Kansas a aussi des problèmes du côté des coureurs et doit gérer la santé de Justin Houston et Tamba Hali. Vous l’aurez compris, les blessures restent la grosse inconnue de ce premier match du week-end.

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Coup d’envoi dans la nuit de samedi à dimanche à 2h15
Green Bay Packers (5) – Arizona Cardinals (2)

8-38. C’est le score de la raclée encaissée par les Packers la dernière fois qu’ils ont fait le voyage jusqu’en Arizona. Il y a moins d’un mois. Partant de là, difficile d’imaginer Green Bay battre les Cardinals. La ligne offensive d’Aaron Rodgers ne lui fait aucun cadeau. Ce 28 décembre, le quarterback avait encaissé pas moins de huit sacks, sans compter les fois où il a été mis sous pression et a dû se débarrasser du ballon. Compliqué de faire avancer son attaque dans ces conditions.

Le même schéma pourrait se répéter samedi (dimanche matin ici). Arizona est l’une des équipes qui blitz le plus de la NFL. La franchise profite de ses lignes arrières dominantes, capables de gagner des duels en un contre un (même sans Tyrann Mathieu), et se permet d’envoyer des défenseurs supplémentaires à la chasse au quarterback. Le problème est que justement, depuis le début de l’année, les receveurs des Packers n’arrivent pas à gagner leur duel. Davante Adams ne devrait d’ailleurs même pas être présent pour ce match. Randall Cobb et Eddy Lacy vont devoir sensiblement élever leur niveau de jeu pour que les hommes de Mike McCarthy puissent avoir une chance.

Car de l’autre côté du ballon aussi, on imagine mal comment les visiteurs vont pouvoir rivaliser avec les locaux. La force de frappe de Carson Palmer et de ses armes est trop forte. Et même si en face, la défense des Packers est plus que correcte, elle devrait avoir du mal à suivre le rythme. Sur le papier donc le match semble à sens unique. Attention toutefois, Rodgers avait promis qu’il serait là dans les moments importants. Il a commencé à le prouver la semaine dernière (en deuxième mi-temps surtout) alors pourquoi ne pas retrouver le MVP que l’on connait. Une chose est sûre, du point de vue de l’expérience se sont les Packers qui ont un net avantage. Sera-t-il suffisant ?

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Coup d’envoi dimanche à 19h05
Seattle Seahawks (6) – Carolina Panthers (1)

Certainement le plus beau match de la semaine. D’un côté, la meilleure équipe de la ligue cette année qui n’a chuté qu’une seule fois en seize matches. De l’autre, certainement la meilleure équipe de ces trois dernières années. Les Seahawks n’ont plus perdu en playoffs face à une équipe de NFC depuis le 13 janvier 2013 face à Atlanta. Depuis, Russell Wilson et les siens ont atteint le Super Bowl à deux reprises pour les résultats que l’on sait. Au niveau du bilan, la différence est énorme. Les Panthers ont gagné cinq matches de plus que Seattle cette année (15-1 et 10-6). Toutefois, sur le niveau des deux équipes est bien similaire.

Ce qui rend ce match quasiment « impronosticable ». Certes, les Seahawks sont miraculés. Si Blair Walsh n’avait pas tremblé, on parlerait des Vikings dans cette rubrique. Mais ce sont bien Earl Thomas, Richard Sherman et autres Kam Chancellor qui vont se frotter au probable futur MVP de la saison régulière. Cam Newton n’aura d’ailleurs pas la tâche facile du tout. On assistera peut-être dimanche à l’affrontement des deux meilleures défenses de la NFL (même si les Broncos ou les Cardinals ont des arguments pour défendre leur cas).

Il ne serait pas étonnant de voir cette rencontre pencher d’un côté ou de l’autre dans les ultimes instants. Un dernier drive victorieux à l’intérieur des deux dernières minutes, ou un field goal qui donne la victoire en prolongation. C’est en tout cas tout ce qu’on souhaite pour cette opposition qui s’annonce électrique.

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Coup d’envoi dimanche à 22h40
Pittsburgh Steelers (6) – Denver Broncos (1)

Malheureusement, avant d’aborder ce match il faut avant tout parler des blessures. Plus que dans n’importe quelle autre confrontation, elles seront un facteur extrêmement important. À tel point, que cette preview peut être totalement différente d’un jour à l’autre selon les absences confirmées ou non des uns et des autres ! Ce sont les Steelers qui sont les plus affectés par les blessures et pas n’importe lesquelles. En effet, Antonio Brown, qui a subi une commotion la semaine dernière face à Cincinnati, est forfait.

DeAngelo Williams, lui, ne devrait pas être rétabli avant le match de dimanche. Et comme si cela ne suffisait pas, Ben Roethlisberger souffre de son épaule et n’a pas lancé un ballon depuis deux jours. Si ces deux joueurs ne sont pas sur la pelouse (ou très diminué dans le cas de Big Ben), il y a peu de chance que Pittsburgh trouve la faille dans cette défense. Lors de la saison régulière, les jaunes et noirs avaient découpé les Broncos, mais c’était avec un Antonio Brown en feu (n’est-ce pas Chris Harris Jr. ?). Sans lui, c’est différent.

De l’autre côté, la grande question est : quel Peyton Manning sera sur la pelouse ? Le futur Hall of Famer a été de nouveau confirmé comme titulaire par Gary Kubiak, mais on ne sait pas ce qu’il vaut depuis sa blessure. Même si sa défense peut ralentir l’attaque des Steelers, il faudra que le Sheriff évite les erreurs pour donner une chance à Denver. Car en face, la défense de Mike Tomlin n’est pas des plus dominantes, mais elle progresse de match en match. Des joueurs comme Ryan Shazier par exemple permettent à ce groupe d’élever son niveau de jeu.

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