Super Bowl 50 : les 5 clés du match

Plus que deux jours avant la grande messe. Pour vous faire patienter jusqu’au grand match et ainsi rentrer petit à petit dans la rencontre, Touchdown actu a choisi cinq éléments...

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Plus que deux jours avant la grande messe. Pour vous faire patienter jusqu’au grand match et ainsi rentrer petit à petit dans la rencontre, Touchdown actu a choisi cinq éléments qui pourraient être décisif pour ce qui est de décider du vainqueur dimanche soir.

De Peyton Manning à Greg Olsen, en passant par la read-option et le début de match, ces clés pourraient faire basculer le match d’un côté comme de l’autre.

Le jeu de course des Panthers

On le sait, le pass-rush des Broncos est impressionnant. La ligne défensive en générale est une arme à elle toute seule. Pour contrer cet atout, les Panthers pourront utiliser le jeu au sol et plus précisément la « read-option ». Ce système basé sur une prise de décision instantanée, souvent de la part de Cam Newton, permet souvent de réduire l’influence d’un pass-rush adverse. Il permet de déceler le point faible de la défense rapidement et de l’exploiter. Encore faut-il qu’il soit bien utilisé.

Reste maintenant à savoir si Wade Phillips sera aussi bon dans le play-calling que contre les Patriots. Car cette fois-ci, il aura affaire à un animal totalement différent avec les Panthers, surtout au sol.

 

Peyton Manning

La dernière fois que l’on a vu Peyton Manning a ce stade de la compétition, il menait l’une des meilleures attaques de l’histoire de la ligue, et sortait d’une saison record. Cette fois, il est l’une des grandes inconnues de ce match. Quelle facette du futur hall of famer allons-nous voir ? L’espoir de revoir le « Sheriff » version 2013 s’amenuise au point de devenir carrément inexistante. Tant pis pour le spectacle. De toute façon, les Broncos ne lui demandent plus d’être à ce niveau.

Denver a « simplement » besoin d’un quarterback qui ne fait pas d’erreurs. Manning peut être ce joueur-là. Il l’a été contre les Patriots et on connait le résultat. Mais, et c’est malheureux, il peut aussi envoyer trois interceptions dans le même match sans marquer un touchdown. Et au Super Bowl, ça ne passe pas. En bref, il ne fera probablement pas gagner son équipe mais devra éviter de la faire perdre.

 

Le début de match

31-0 en un quart-temps et demi face aux Seahawks, puis 17-0 à la fin des 15 premières minutes contre les Cardinals. Le moins que l’on puisse dire est que les Panthers ne perdent pas de temps depuis deux matchs. Carolina commence souvent très fort ses matches. Des deux côtés du terrain. Denver devra donc faire en sorte de ne pas se faire distancer très tôt dans le match.

Surtout que les Broncos ne sont pas forcément armés pour courir après le score. Les hommes de Ron Rivera ont d’ailleurs corrigé l’un de leur vilain défaut contre Arizona : ils ne se sont pas relâchés, même en menant rapidement. Une mauvaise nouvelle pour les Broncos qui ne pourront donc pas compter sur de la suffisance, d’autant plus au Super Bowl.

 

Greg Olsen

Avec 1 104 yards et 77 réceptions, il est (de loin) le meilleur receveur des Panthers cette saison. Si des joueurs comme Ted Ginn, Jerricho Cotchery et même le rookie Devin Funchess ont fait une bonne saison, Greg Olsen apporte clairement une dimension supplémentaire au jeu de passe de Cam Newton. Le tight end sait quasiment tout faire et c’est pour cela qu’il fait partie des meilleurs joueurs à son poste en NFL. Sauf qu’en face on sait faire face à des tight end de cette qualité.

Les Broncos possèdent des cornerbacks physiques et/ou des linebackers rapides pour pouvoir suivre Olsen. A l’image du système mis en place sur Rob Gronkowski, Wade Phillips peut aussi donner un coup de pouce à sa défense en appelant une prise à deux. Le numéro 88 devra donc se défaire de l’attention portée sur lui pour être un paramètre qui compte dans ce match.

 

L’expérience

Si pour la plupart des Panthers, ce match face à Denver est leur premier Super Bowl, pour les Broncos en revanche, ce niveau de la compétition ne leur est pas totalement inconnu.

Les joueurs du Colorado étaient déjà de la partie en 2013 face aux Seahawks. Si la défaite était au rendez-vous, l’expérience existe belle est bien. Un atout qui pourrait s’avérer utile si la fin de match venait à être serrée par exemple. Côté coaches, même constat. Si Ron Rivera a déjà gagné un Super Bowl en tant que joueur en 1985, il était aussi de l’équipe des Bears qui a perdu en 2006 face aux Colts de… Peyton Manning.

En face, Gary Kubiak a déjà participé à six Super Bowl (trois en tant que joueurs, trois en tant qu’assistant) pour un ratio de trois défaites pour trois victoires. Là aussi, l’avantage de l’expérience est légèrement en faveur des Oranges.

 

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