Analyse d’avant-saison : Atlanta Falcons

Suite de la présentation équipe par équipe de la saison 2016. Au programme aujourd’hui : les Atlanta Falcons. C’est l’an II pour Dan Quinn et ses hommes. Après une première...

matt-ryan-julio-jones-preview-falcons-250816Suite de la présentation équipe par équipe de la saison 2016. Au programme aujourd’hui : les Atlanta Falcons.

C’est l’an II pour Dan Quinn et ses hommes. Après une première saison moyenne, tant par le bilan (8-8), que par la qualité du jeu produit, les Falcons veulent progresser et espèrent une qualification en playoffs.

Pour cela, il va falloir améliorer la défense, censée être le point fort de l’ancien coordinateur défensif des Seahawks, et surtout éviter le trou noir subit en pleine saison dernière (six défaites consécutives) et qui a certainement coûté aux Falcons leur place pour les matchs à éliminations directs. Une mission qui semble difficile au sein d’une division où les Panthers, récents finalistes, semblent grands favoris.

La saison dernière : 8 victoires – 8 défaites.

Mouvements à l’intersaison : Atlanta n’a pas fait partie des équipes les plus dépensières cet été. Seulement quelques noms sont à noter dans la case des arrivées. Le plus ronflant est certainement Alex Mack. Véritable référence à son poste, l’ancien Brown a signé un contrat de cinq ans avec la franchise d’Atlanta et viendra se positionner au centre de la ligne offensive pour protéger Matt Ryan.

En attaque toujours, le quarterback va devoir faire avec une nouvelle cible. En difficulté depuis une saison ou deux, Roddy White et Devin Hester ont été poussés vers la sortie. Dans le sens inverse, c’est le receveur des Bengals, Mohamed Sanu, qui arrive en Géorgie pour endosser le rôle de numéro 2 derrière l’intouchable Julio Jones. Enfin pour conclure sur ce côté du ballon, le plus grand changement en attaque concerne certainement des joueurs qui étaient déjà là l’an dernier. En effet, le staff a annoncé durant l’été que DeVonta Freeman ne sera plus autant utilisé que la saison passée. Tevin Coleman devrait récupérer quelques snaps. Une décision qui n’est ni une punition, ni un désavoue pour Dan Quinn, simplement une manière de ménager son running back qui, il est vrai, avait fini sur les rotules en 2015.

En défense, les nouveaux joueurs sont un peu plus nombreux. Et à la vue des noms, l’objectif est clair : améliorer le pass-rush. En pagaille, le front seven enregistre les arrivées de Derrick Shelby, Courtney Upshaw, Sean Weatherspoon et dernièrement Dwight Freeney. Un nouvel arrivage qui devrait permettre aux Falcons de plus titiller les quarterback adverses cette saison. Du moins, c’est ce qu’on espère en Géorgie.

Arrivées notables : Alex Mack (C), Mohamed Sanu (WR), Derrick Shelby (DE), Sean Weatherspoon (LB), Courtney Upshaw (LB), Dwight Freeney (LB), Matt Schaub (QB)
Re-signatures : Philip Wheeler (LB), Charles Godfrey (S), Ricardo Allen (CB), Chris Chester (G).
Draft : SS Keanu Neal (SS), Deion Jones (OLB), Austin Hooper (TE), De’Vondre Campbell (OLB), Wes Schweitzer (OG) et Devin Fuller (WR).
Pertes notables : Roddy White (WR), Devin Hester (WR)

Alex Mack

Le(s) point(s) fort(s) : L’an dernier déjà, la ligne offensive était l’une des forces de cette équipe. Avec l’arrivée d’un des meilleurs centres de la ligue, la tranchée offensive n’en est que plus renforcée. Avec un très bon tackle à droite (Ryan Schraeder), un premier tour de draft (2014) en pleine progression à gauche (Jake Matthews) ainsi que deux gardes d’expérience (Chris Chester et Andy Levitre) pour entourer Alex Mack, cette ligne est certainement l’escouade avec le plus de qualités dans l’effectif d’Atlanta. Ce groupe peut d’ailleurs légitimement prétendre à une place dans le top 5 des lignes offensives de la ligue, derrière des équipes comme Dallas ou Oakland par exemple.

Derrière ces gros bras, Atlanta pourra s’appuyer sur un trio dynamique et de grand talent. Il y a d’abord Matt Ryan. Souvent frustrant au vu de la différence entre son potentiel et son niveau de jeu, Matty Ice, reste un franchise quarterback. Le lanceur pourra profiter des qualités de Julio Jones, qui s’est certainement partagé le trophée de meilleur receveur de la ligue avec Antonio Brown l’an dernier. Et enfin, Devonta Freeman, le running back, ultra-explosif qui représente une double menace au sol, mais aussi dans les airs en sortant du back-field.

En défense, il y a pour l’instant peu de chose à ressortir du côté des Falcons. À noter toutefois la présence de Desmond Trufant. Le jeune cornerback a encore passé un niveau l’an dernier et s’est imposé comme un joueur élite à son poste. Malgré le peu de talents autour de lui, il est désormais craint par receveurs et lanceurs.

Le(s) point(s) faible(s) : On l’a dit, Dan Quinn est un spécialiste de la défense. Du moins, il l’était à Seattle et il va devoir mettre sa science en œuvre à Atlanta car, pour l’instant, les remparts géorgiens sont (très) permissible. On l’a dit, excepté Trufant, les lignes arrières ne sont pas des plus sereines. Mais les plus gros soucis sont devant.

La saison passée, le front seven des Falcons a eu beaucoup de mal, notamment quand il a s’agit d’aller chercher le quarterback. Vic Beasley, choisit au premier tour de la draft 2015 dans cette optique, n’a pas tout à fait rempli ce rôle malgré de belles promesses. Cet été, les Falcons ont décidé de prendre ce problème à bras le corps en allant chercher des pass-rushers. Reste maintenant à savoir si ceux-ci seront efficaces. Car dans une division où Cam Newton, Drew Brees et Jameis Winston mènent respectivement les Panthers, les Saints et les Buccaneers, avoir un pass-rush viable est une nécessité.

Facteur(s) X : La consistance. Malgré un effectif perfectible, cette équipe ne manque pas de talent. Le problème c’est que la saison passée il ne s’est exprimé que par intermittence. La saison avait formidablement bien commencé avec six victoires en six matchs avant de ne glaner que deux succès sur les dix derniers matchs. On ne sait pas ce qui a cloché en fin de saison (le physique peut-être), mais les hauts n’ont pas pu compenser les bas. Si en 2016, la franchise arrive à instaurer régularité et constance dans leurs performances.

Calendrier : Buccaneers, @Oakland, @New Orleans, Carolina, @Denver, @Seattle, Chargers, Packers, @Buccaneers, @Eagles, Repos, Cardinals, Chiefs, @Rams, 49ers, @Carolina, New Orleans.

En résumé : Si Dan Quinn arrive à maximiser le potentiel de son équipe, Atlanta pourrait jouer les trouble-fêtes en NFC, dans le cas contraire, on imagine mal comment cette franchise pourrait atteindre les play-offs au sein d’une division où règne le récent finaliste et d’une conférence où les places en wild-cards seront extrêmement chères.

Le pronostic : 7 victoires – 9 défaites.

 

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