Les perfs’ de la semaine 9

Breaking News : un joueur des Dolphins s’est introduit dans les perfs de la semaine ! En même temps, il l’a largement mérité. Tout comme les autres d’ailleurs : le...

Breaking News : un joueur des Dolphins s’est introduit dans les perfs de la semaine ! En même temps, il l’a largement mérité. Tout comme les autres d’ailleurs : le « parrain » du Wisconsin, Willis McGahee, pas encore prêt à lâcher son job de coureur à Tim Tebow, deux sacrés receveurs, les gardes du corps de Cutler et un rookie nommé Peterson.

Moore a fait exploser la défense des Chiefs.

MOORE DETERRE LES DOLPHINS
Ils ont échoué d’un point à Cleveland, et perdu après avoir mené contre Denver et les Giants, mais cette fois était la bonne. Avec beaucoup de sang-froid et aidé par un excellent plan de jeu, Moore a assommé Kansas City en trois temps. En se connectant à son tight end Anthony Fasano, deux fois (5 et 35 yards). Puis en trouvant Brandon Marshall en toute fin de troisième quart-temps (14 yards). Si vous aviez parié sur une victoire des Dolphins, un rating de 147.5 pour Matt Moore, zéro interception et zéro sack des Chiefs, chapeau ! Et au passage, laissez vos coordonnées en bas de cet article, on discutera bientôt. 17/23, 244 yards et 3 TD, ça c’est pour les stats. Contrairement à Indy qui a clairement laissé tomber sa saison depuis la blessure de Manning, les Dolphins, eux, s’accrochent aux branches. Peu importe si c’est leur quaterback remplaçant qui est aux manettes. Les Dolphins ont débloqué le compteur, et Matt Moore sera (pour une fois) attendu la semaine prochaine.

AARON RODGERS : WHAT ELSE ?
L’absence de Peyton Manning, les difficultés de Tom Brady, Philip Rivers qui pédale dans la semoule et Eli Manning qui grimpe mais n’est pas encore arrivé… Cette saison, il ne reste qu’un seul et unique « tonton » chez les quaterbacks : Aaron Rodgers. Contre San Diego, Rodgers a poussé la notion d’excellence à un autre niveau. 81 % de passes réussies, 247 yards pour 4 TD et un rating de 145.8. Soit seulement 8 petits points d’évaluation sous le maximum possible. Le tout avec une insolente aisance dans la poche, beaucoup de justesse dans le diagnostic de la défense pré-snap, et cette incroyable capacité à satisfaire tous ses receveurs, histoire que personne ne fasse la grimace dans les vestiaires. Quand la saison NFL ne bat pas son plein, Rodgers vit aux alentours de San Diego. En fait, c’est lui qui jouait à domicile ce dimanche.

MCGAHEE, HEUREUX TRENTENAIRE
Willis McGahee est un homme curieux
. Après un début de carrière tonitruant à Buffalo, il est allé monnayer ses talents à Baltimore, en 2007. Il y a réussi sa première saison (1.207 yards, 7 TD), puis a dû faire de la place à un petit jeune nommé Ray Rice. C’est là que McGahee a commencé à ralentir. Littéralement. Il était devenu un coureur lourd, préposé à la tâche du gratteur de yards. En quittant les Ravens, il laissait l’image d’un joueur trentenaire en perte de vitesse. Tout faux ! Chez les rivaux d’Oakland, McGahee a planté son quatrième match à plus de 100 yards cette saison (20/163 yards, 8.3 de moyenne, 2 TD). Une renaissance et une vitesse retrouvée, dont l’illustration parfaite reste ce rush de 60 yards pour l’égalisation des Broncos. Gâté par un énorme trou en milieu de ligne, Willis McGahee a laissé toute la défense des Raiders en plan. Et prouvé qu’il est loin d’être fini.

Julio Jones s'est balladé à Indianapolis.

RECEVEURS CINQ ETOILES
Fortunes diverses pour Julio Jones et Vincent Jackson. Le premier a gagné, et enfin rassuré le board des Falcons sur le bien fondé de l’investissement que sa sélection à la draft a impliqué. Le tout en trois réceptions dont deux TD, pour un joli total de 131 yards. Un premier catch ahurissant à la retombée d’une bombe de 50 yards, au milieu de trois défenseurs pas franchement éveillés. Le second sur un tracé court intérieur qu’il a porté au bout, après 80 yards avalés en un clin d’œil.

Vincent Jackson s’est encore mieux débrouillé, puisqu’il a capté 7 passes pour 141 yards, et 3 TD. Mais lui a perdu. Victime collatérale des errements de Philip Rivers, le receveur grand format des Chargers ronge son frein et navigue entre productions éblouissantes et stats insipides, match après match. Certes, il est parfois bon de multiplier les cibles, selon le système et les circonstances. Mais Norv Turner serait sans doute inspiré d’impliquer davantage V.J. en lui permettant de capter huit à dix ballons par rencontre. Après tout, seul Derrelle Revis s’est montré capable de vraiment le faire disparaître.

JAY POURRAIT S’Y HABITUER
Cela fait tout juste deux ans que cela ne lui était pas arrivé. Jay Cutler n’a pas été sacké une seule fois lundi soir contre les Eagles. Deux ans ! La belle performance de la ligne offensive des Bears mérite d’être soulignée. Déjà parce que les linemen sont rarement mis en avant. Ensuite parce qu’il s’agit de l’unité la plus critiquée ces deux dernières saisons à Chicago. Il y a encore quelques semaines, nombre d’observateurs se demandaient, un sourire en coin, si Cutler pourrait finir la saison, tant il était sujet à raclée sur raclée.

Non seulement il peut finir la saison, mais risque fort de s’habituer à ce « nouveau » confort, comme il l’expliquait à l’issue de la rencontre : « A la fin d’un match, mes coudes sont généralement en sang, et je peux à peine marcher. Mais là, je me sens aussi bien que quand le match a débuté. Puis j’ai cet étrange sentiment de fierté après avoir mené l’équipe à une grosse victoire. C’est vraiment bizarre, mais je pense que je pourrais très bien m’y habituer ». Qui sourit maintenant ? Les (gros) héros de la ligne : Lance Louis, J’Marcus Webb (gardes extérieurs), Chris Spencer, Chris Williams (gardes intérieurs), et Roberto Garza (centre).

Les Rams l'ont vu et l'ont même touché, mais n'ont pas su l'arrêter.

L’AUTRE PETERSON
Patrick, de son prénom. Cornerback rookie des Arizona Cardinals, aux caractéristiques physiques nouvelles pour ce poste : il est très grand, frappe fort, possède une détente verticale démoniaque, et se déplace à une vitesse étourdissante. Démonstration de ce dernier point lors de la victoire des Cards en prolongation. Retour de punt gagnant, de 99 yards, avec en cadeau bonus pour les yeux un spin move assez dégradant pour les joueurs des Rams impliqués dans l’action. Et puis côté défense, Patric Peterson a enregistré 3 tackles et une interception. Une feuille de stats digne d’un autre numéro 21. Un cornerback et kick returner mythique. Un certain Deion Sanders.

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