Bills – Dolphins (31-34) : Jay Ajayi en messie

Buffalo Bills (7-8) – Miami Dolphins (10-5) : 31-34 a.p. Les Miami Dolphins ont dû s’employer, au bout du suspense, pour se défaire des Buffalo Bills. Miami est d’ailleurs la...

Buffalo Bills (7-8) – Miami Dolphins (10-5) : 31-34 a.p.

Les Miami Dolphins ont dû s’employer, au bout du suspense, pour se défaire des Buffalo Bills.

Miami est d’ailleurs la première équipe à frapper offensivement dans cette rencontre. Jay Ajayi (32 portés, 206 yards, TD) obtient 32 yards en 3 courses et amène son équipe dans la zone rouge. Il conclut ensuite le drive en sauvant un jeu mal engagé et en contournant la défense adverse pour un touchdown en bord de touche (0-7).

En face, Buffalo tente de réagir, mais malgré une belle progression des locaux, avec 12 jeux, et 50 yards de gain, Dan Carpenter manque son field goal d’une quarantaine de yards. Une occasion ratée pour les joueurs de Rex Ryan mais ce n’est pas la seule …

Car défensivement, les Bills font peur, notamment en termes de plaquages. Nouvelle illustration de cette fragilité criante, avec un touchdown à la course du running back remplaçant, Kenyan Drake. Coincé par le run stop, plein centre, l’ancienne star d’Alabama parvient encore à esquiver les défenseurs et filer long de ligne pour donner deux scores d’avance à son équipe (0-14).

Buffalo n’y est pas, et quand Mike Gillislee sauve in-extremis un fumble sur retour de coup de pied, il est impuissant sur une 4e et courte, dans le camp adverse, sur un jeu au sol côté droit. Turnover on downs, et de sacrés maux de têtes pour la franchise new-yorkaise.

Il faut attendre le milieu du deuxième quart pour voir enfin Buffalo à la fête. Tyrod Taylor (26/39, 329 yards, 3 TD) réveille les siens, avec une course de 23 yards qui ramène le danger chez les Floridiens. Trois jeux plus tard, c’est un arc-en-ciel que le quarterback envoie à destination de Sammy Watkins (7 réceptions, 154 yards, TD), pour les premiers points des Bills (7-14).

Le momentum se poursuit peu avant la pause, quand le cornerback Corey White intercepte Matt Moore (16/30, 233 yards, 2 TD, INT), non loin de sa zone rouge. Miami a beau mené 14-7 à la mi-temps, Buffalo semble enfin s’être remis dans le bon sens.

Sauf que la défense de Buffalo retombe dans ses travers dès le début du deuxième acte. DeVante Parker (4 réceptions, 85 yards, TD) profite d’un plaquage manqué pour prendre la poudre d’escampette et inscrit le troisième touchdown de sa franchise sur une réception de 56 yards (7-21).

Un écart décisif ? Pas vraiment, car les Bills recollent immédiatement. LeSean McCoy (24 portés, 128 yards, TD) part ainsi dans un slalom tout en puissance, pour ramener les siens à sept points, sur une course de 19 yards (14-21).

Le rythme s’accélère dans ce troisième quart, et sur une passe courte distance de Matt Moore, le coureur Damien Williams grille encore la politesse aux défenseurs adverses, pour un gain de 44 yards. Quelques jeux plus tard, c’est Kenny Stills qui capte un ballon dans la end-zone, pour un touchdown de six yards (14-28).

Charles Clay sort du chapeau

La partie de ping-pong se poursuit dans le troisième quart, car Tyrod Taylor se connecte avec Sammy Watkins, pour un gain longue distance de 53 yards. Une nouvelle passe profonde, plein centre, trouve Charles Clay, lequel se joue de deux défenseurs pour scorer contre son ancienne équipe (21-28).

Après une séquence mouvementée et hyper spectaculaire, le dernier acte laisse la vedette aux défenses. Le lineman Leger Douzable est notamment précieux pour contrecarrer les offensives adverses. Cela permet à Buffalo de récupérer le cuir et d’atteindre la zone rouge adverse, à six minutes de la fin.

Mais sur une passe lobée de Tyrod Taylor, Charles Clay est incapable de réceptionner dans le coin de l’en-but, visiblement gêné par le linebacker Spencer Paysinger. Les arbitres restent silencieux, laissant Dan Carpenter inscrire le premier field goal du match, pour un écart de quatre points au tableau d’affichage (24-28).

Sur le coup de pied de réengagement, le receveur Jakeem Grant place le ballon non loin des 50, mais un « 3-and-out » pousse Miami à rendre le ballon. Une cession fatale, car Buffalo se distingue dans le domaine aérien. Tyrod Taylor profite d’un jeu « Flea-Flicker » pour lancer Robert Woods dans le dos de la défense adverse. Un jeu salvateur, puisque les Bills prennent l’avantage pour la première fois quelques secondes plus tard. Sur une 4e et Goal, Tyrod Taylor trouve un Charles Clay parfaitement démarqué plein centre, pour son deuxième touchdown personnel (31-28).

Avec plus aucun temps mort en leur possession, les Dolphins doivent cravacher pour arracher la prolongation. Une mission facilitée par Kenyan Drake qui, sur le retour de coup de pied, amène le ballon non loin des 50. Après avoir trouvé Kenny Stills dans la moitié de terrain adverse, Matt Moore trouve Damien Williams, lequel ne sort pas des limites du terrain sur une 4e et courte, à 30 secondes de la fin. Cela oblige le kicker Andrew Franks à tenter un field goal précipité de 55 yards. Son coup de pied est flottant mais passe de peu au-dessus de la barre.

31-31 à la grande colère de Rex Ryan, dont le temps mort appelé n’a pas été validé par les arbitres. Il faut dire que sa demande est faite juste après le long snap de Miami. On doit se diriger vers une prolongation.

Moment choisi par Mike Gillislee pour s’échapper sur une course extérieure de 35 yards. Sammy Watkins est ensuite trouvé dans la zone rouge adverse, pour une réception de 17 yards. Malheureusement pour Buffalo, Reggie Bush est châtié sur l’une de ses courses, et fait reculer son équipe. De quoi compliquer la tentative de Dan Carpenter, dont le field goal de 45 yards passe à côté.

Buffalo a eu sa chance, à Miami d’avoir la sienne. Jay Ajayi surgit à quatre minutes de la fin du match, pour filer côté gauche et gagner 58 yards. Un jeu fatal aux Bills, car il met Andrew Franks dans un fauteuil, pour un field goal de 27 yards face aux poteaux.

Miami décroche donc son dixième succès de la saison et en profite pour semer un peu plus le doute et la crise chez un rival de division …

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