Jameis Winston : « Les petits gars, levez vous. Les filles restez assises »

Jameis Winston a décidément une bien drôle de vision des rapports homme-femme. Invité dans une école de Floride il y a quelques jours, le quarterback a demandé aux jeunes garçons...

Jameis Winston a décidément une bien drôle de vision des rapports homme-femme.

Invité dans une école de Floride il y a quelques jours, le quarterback a demandé aux jeunes garçons présents de se lever.

« Tous les petits gars, levez vous. Les filles restez assises », a-t-il lancé à la salle de classe, selon ESPN. « Les gars, levez vous. Nous sommes forts, oui ? Nous sommes forts ! Nous sommes forts, OK ? Tous les garçons, dites le : je peux faire ce que je veux si j’y met mon esprit à fond. Beaucoup de garçons ne sont pas censés parler doucement. Vous voyez ce que je veux dire ? Un jour vous aurez tous une grosse voix, comme ça (il fait une grosse voix). Un jour vous aurez une très grosse voix. »

« Mais les filles, vous êtes censé être silencieuses, gentilles, polies. Les gars, vous êtes censés être forts. Je veux que vous me disiez tous quelle est la troisième règle dans la vie : je peux faire ce que je veux si j’y met tout mon esprit. »

Les garçons sont forts, les filles sont gentilles. Bienvenue au 19e siècle.

Juste avant cet épisode, Winston a bien expliqué a toute la classe que tout est possible. Mais cette séparation soudaine a forcément heurté.

« Jameis a fait une erreur »

Cet épisode a évidemment suscité l’embarras dans la franchise.

« Jameis a fait une erreur », a avoué le coach Dirk Koetter mercredi en conférence de presse au Scouting Combine. « Et il a assuré son arreur. Il a 23 ans. Je pense que n’importe qui ayant parlé à un groupe de gens avec microphone fait parfois des erreurs. Il y en a eu d’autres dans le monde du sport récemment. »

La belle technique du : oui, mais d’autres le font aussi ! En clair, les Buccanneers continuent de trouver des excuses à leur joueur. Les performances avant tout.

Winston s’est justifié auprès du Tampa Bay Times.

« Je voulais faire réagir un jeune garçon qui n’avait pas l’air de prêter attention, et je ne voulais pas l’isoler, donc j’ai demandé à tous les garçons de se lever. Pendant mon discours, j’ai utilisé des mauvais mots qui ont peut-être caché le message positifs pour certains », a-t-il assuré.

Pourquoi ne pas demander à tous les élèves de se lever, dans ce cas ?

Heureusement, tout le monde n’a pas écouté le message, comme le raconte Bonnie Volland, une des enseignantes.

« Une des filles s’est retournée vers moi et m’a dit, « Je suis forte aussi. » »

Elle l’est. Et elle va devoir l’être longtemps.

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