Les perfs’ de la semaine 12

Emmené par Drew Brees, les Saints haussent le ton au meilleur moment. Wells pulvérise un record de franchise, et Peterson remet ça contre les Rams. Allo Houston ? On n’a...

Emmené par Drew Brees, les Saints haussent le ton au meilleur moment. Wells pulvérise un record de franchise, et Peterson remet ça contre les Rams. Allo Houston ? On n’a plus de problème en défense. Un trio de beautiful losers en bref, avec aussi deux gros qui ont tout donné : un kicker et un lineman.

Brees a martyrisé les Giants.

GENERAL BREES
C’est loin d’être le quarterback le plus imposant physiquement de la ligue. Mais Drew Brees n’en reste pas moins l’un des rares à pouvoir exploser une défense de la sorte. Chez lui, en prime time, le général des Saints a littéralement marché sur de tout petits Giants. Les stats, pour la forme : 24/38, 363 yards, 4 TD, 129.6 de rating. Hors basses considérations comptables inhérentes à ce beau sport, notons que le QB des Saints a surtout été d’une formidable insolence dans sa façon de disséquer jeu après jeu la défense new-yorkaise. Avec par ailleurs une capacité à résister à la pression adverse (lorsque pression il y a eu) éblouissante, et teintée d’un calme tout sauf anodin : ce gars là est en confiance. Il le sait. Ses partenaires le savent. Et désormais, ses adversaires le savent.

Ce n’est évidemment pas lundi, au cœur de la nuit, que l’on a découvert Brees. Il évoluait cependant un peu sous le radar, tant l’actualité des QB est tournée depuis le début de la saison, pour diverses raisons, sur Rodgers, Brady, Rivers, Sanchez, Cutler et maintenant Tebow. Drew Brees est sorti du bois. Pour rappeler à tout le monde qu’il était champion il y a deux ans. Et qu’il ne faudra surtout pas l’oublier en janvier.

WELLS & PETERSON : FOSSOYEURS DE BELIERS
Jamais personne, en 92 ans d’existence de la franchise, n’avait couru 228 yards pour les Cardinals. Jusqu’à Chris « Beanie » Wells. Le record personnel du running back plafonnait jusqu’alors à 138 yards. Wells – c’est l’un des privilèges qu’offre la défense des Rams cette saison – a repoussé la barre beaucoup plus haut en parcourant 8.4 yards de moyennes sur 27 portés, l’un d’eux jusqu’au TD. Seule ombre au tableau : un fumble. Pas assez pour gâcher la fête.

Patric Peterson pensait lui ne jamais avoir l’occasion de retourner un nouveau punt contre les Rams. Mais il l’a eue, et l’a portée sur 80 yards jusqu’en terre promise. Le tout exactement trois semaines après avoir enfoncé la même équipe en prolongations sur un retour de punt de 99 yards. Le rookie en est à quatre retours gagnants, et a égalé le record NFL du genre. D’ailleurs, les chaussures qu’il portait la première fois face à Saint Louis seront bientôt exposées au Hall of Fame. C’est du 47, pour ceux que ça intéresse.

Sa défense ne fait plus rire personne.

WADE PHILIPS A TRANSFORME HOUSTON
C’était inévitable : le défenseur de la semaine est un joueur des Texans. Connor Barwin, linebacker, a produit 4 sacks pour 32 yards, et un total de 10 tackles. Une excellente prestation individuelle, qui illustre le travail incroyable d’une défense entière, passée de la piteuse 30e place l’an dernier, à la première cette saison. Cette transformation, sans ajout majeur côté effectif, est à mettre au crédit de Wade Philips.

Viré en cours de saison dernière de Dallas, où il portait la double casquette de head coach et de coordinateur défensif, Philips s’est vu offrir une opportunité en or de poursuivre sa carrière dans son état natal du Texas. Avec la lourde tâche d’apporter à la franchise de Houston ce qui lui manquait pour faire sa première en playoffs : une défense solide. Après 11 matches, l’ancien head coach tant décrié a rempli sa part du contrat.

La défense des Texans concède en moyenne 268.4 yards (1ère NFL) et 16.3 points (2ème) par match. Ses adversaires ne transforment que 30 % de leurs troisièmes tentatives (2ème). Sans révolution particulière dans son schéma de jeu, Wade Philips mise sur une discipline sans faille de ses joueurs dans le respect de leurs assignations. Et dans celui… des règles. Houston n’a été pénalisé qu’à 61 reprises cette saison. (3ème). C’est un des facteurs clés de la réussite des Texans.

EN BREF…
Les losers magnifiques de la semaine : Ryan Fitzpatrick produit (enfin) un match correct (26/39, 264 yards, 3 TD) mais voit ses derniers espoirs de playoffs s’envoler définitivement après une défaite chez les Jets. Reggie Wayne s’est démené du mieux possible (5 réceptions, 122 yards, 1 TD), mais est rentré à la maison avec un onzième revers dans les pattes. Même résultat pour Johnny Knox : son meilleur match de la saison (4 réceptions, 145 yards, 1 TD) n’a pas suffi à faire gagner les Bears.

Tom Brady a non seulement le pouvoir de surpasser les difficultés de sa défense, mais il peut aussi ressusciter les morts. La preuve face aux Eagles, c’est que Deion Branch a récolté le troisième meilleur total de la semaine chez les receveurs avec 125 yards sur 6 réceptions.

Sebastian Janikowski a égalé le record des Raiders avec 6 field goals réussis. Il a inscrit 19 des 25 points d’Oakland dans la victoire face aux Bears. Un vrai kicker de premier tour de draft !

Malgré ses 145 kilos, Lance Louis (OL – Bears) n’a pas hésité une seule seconde à traverser tout le terrain pour empêcher un retour d’interception à une poignée de yards de l’endzone. Pas vain, l’effort a permis à la défense de ne n’encaisser que trois points. Wesh gros ?

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