Transfert, tensions avec Russell Wilson… : Richard Sherman met les choses au clair

Au centre de plusieurs polémiques durant l’intersaison, Richard Sherman a tenu à mettre les choses au clair mercredi lors du minicamp des Seahawks.

Via ESPN, le cornerback a d’abord assuré qu’il n’avait jamais demandé un transfert.

« Il y a simplement eu des discussions, comme chaque année. J’imagine que plus de gens étaient au courant cette année. Tout le monde est ouvert et disponible. Ils voulaient juste que je sois au courant, et vous avez découvert cela. Ce n’était pas une situation où quelqu’un a demandé un transfert. C’était juste une discussion. […] Je pense que nous avons toujours eu une relation fantastique et transparente. »

Ensuite, Sherman est revenu sur les rumeurs disant qu’il y avait des tensions dans le vestiaire, notamment entre lui et Russell Wilson.

« Notre relation est fantastique. Nous sommes des coéquipiers. C’est comme un membre d’une famille. On se bat l’un pour l’autre, comme je me bats pour les 52 autres gars. Je me bats pour lui, il se bat pour nous. On apprécie beaucoup le fait qu’il soit solide, et qu’il ait joué avec un certain nombre de blessures l’an dernier afin de ne pas laisser tomber ses coéquipiers. »

Il a même ajouté qu’il comprenait le statut spécifique de son quarterback, car ce n’est pas propre aux Seahawks.

« On peut dire ça pour chaque équipe, pour chaque quarterback. On pourrait dire ‘Les Patriots pensent que Tom Brady est traité différemment.’ Ce serait légitime de prétendre cela. Vous pouvez dire ça pour chaque équipe de playoffs et même quelques équipes non qualifiées. »

Enfin, il a également exprimé quelques regrets par rapport aux différentes altercations de la saison dernière, que ce soit avec ses coéquipiers ou son coach Pete Carroll.

« Parfois, j’ai peut-être dépassé un peu les bornes. Mais Pete et mes coéquipiers ont compris d’où cela venait. C’est juste de la compétition, nous sommes une équipe compétitive. Et c’est pour cela que mes coéquipiers continuent de me soutenir. »

Voilà qui est dit…