Tom Brady : ses amis racontent leurs meilleurs souvenirs

Pour les 40 ans de Tom Brady ce jeudi, le journaliste Mike Reiss d’ESPN a été recueillir quelques anecdotes auprès de ses amis, coéquipiers, coaches. Petits morceaux choisis. L’article intégral...

Pour les 40 ans de Tom Brady ce jeudi, le journaliste Mike Reiss d’ESPN a été recueillir quelques anecdotes auprès de ses amis, coéquipiers, coaches. Petits morceaux choisis.

L’article intégral est à lire ici : www.espn.com/nfl/story/_/id/20222434/tom-brady-40th-birthday-stories-never-heard-nfl-2017-new-england-patriots (en anglais).

La panique

Sebastian Vollmer, Patriots, lineman offensif, 2009-16 :

« On jouait à Miami et j’ai été battu par mon défenseur. Je suis côté droit, je lui court après, et je vois que Tom regarde à droite. Le défenseur peut le dézinguer ! Alors j’ai hurlé « Tooooooommm! » Il ne m’ai même pas regardé, il a fait un pas et lancé sa passe, qu’il a réussie. Puis il m’a regardé, m’a pointé du doigt et a dit « J’ai entendu. » Je n’en revenais pas. J’avais merdé et il m’a remercié d’avoir crié son nom alors que c’était plus une sorte de cri de panique. »

Mr. Robot

Bill O’Brien, Patriots, coordinateur offensif, coach des QBs, 2007-11 :

« Mon histoire préférée à quelque chose à voir avec sa mémoire. Je ne me souviens plus exactement de quand c’était mais on jouait contre Buffalo, je crois en 2009. On est en réunion, on regarde les films de Buffalo. Moi je parle des schémas du coordinateur défensif et Tom savait exactement qui c’était parce qu’il l’avait joué six ans plus tôt. Il m’a dit « Je me souviens de ce jeu en 2004. » Je lui demande « Tu te souviens précisément de ce jeu-là ? » Et lui « Oui, c’était un jeu spécial contre cette défense justement. » Et là il me donne tous les détails. Je me dis que c’est impossible. Alors on a vérifié dans l’ordinateur où on a tous les matches enregistrés. Et on trouve ce match. Et le jeu exactement comme il l’a décrit. Après tous les jeux qu’il a pu exécuter en six ans, il s’en souvenait toujours ! Il a un ordinateur à la place du cerveau. »

Ange et Démon

Wes Welker, Patriots, receveur, 2007-12 :

« On était dans l’avion en direction de L.A. pour notre bye week pour s’entraîner pour les playoffs. On jouait à un jeu de société et je l’ai battu les deux premières parties. Il me devait quelque chose comme 200 dollars. Alors je l’ai un peu charrié et j’ai vu la frustration s’accumuler. Il a alors balancé le plateau dans l’avion ! Je lui ai dit : « Mec, sérieux ? » On a continué à jouer et, évidemment, il m’a écrasé au point que je lui devais 300 dollars. Et là il a été heureux comme jamais. J’ai voulu le payer mais il a refusé. Il voulait juste gagner. Et le tout avec un énorme sourire. »

Golf extrême

Bill Belichick, Patriots, coach, 2000-present :

« On a joué au golf à Pebble Beach il a deux ans, et le sixième trou est au bord d’une énorme falaise. Et il était là, au bord, à essayer de taper sa balle. Le caddie a du le retenir pour que tombe pas vers une mort certaine 100 mètres plus bas dans l’Océan Pacifique. C’était juste une balle de golf. Mais ça prouve à quel point c’est un compétiteur. Je suis sûr qu’il y a une photo qui existe. On doit me voir en train de me dire « Mais qu’est-ce qu’il fout ? »

L’atout caché

Brian Hoyer, Patriots, quarterback, 2009-11 :

« On avait joue à Buffalo une fois et on ne pouvait pas rentrer en avion à cause de la météo. On est sorti avec toute l’équipe le soir pour dîner. D’habitude, Tom esquive ce genre de sortie, ou alors il s’en va discrètement au milieu de la soirée. Mais là, pas d’échappatoire possible. On arrive dans un restaurant avec toute l’équipe. Et on finit par faire un concours de celui qui boit sa bière le plus vite. Les linemens sont là, Julian Edelman aussi, tout le monde croit en ses chances. Et là quelqu’un lance « J’ai entendu dire que Tom était hyper fort à ce jeu. » Alors on l’a tous charrié pour le convaincre de jouer.Et là, laissez-moi vous dire qu’il est physiquement impossible de vider un verre plus rapidement. Il a tapé son verre sur la table et levé les deux poings en l’air. Et il est parti avec ce regard qui disait « Vous pensiez vraiment que vous alliez me battre à ce petit jeu ? » Tout le monde est devenu fou. »

Allez, bonne aprèm’

Rodney Harrison, Patriots, safety, 2003-08 :

« La première fois que je suis arrivé à New England, on était devenu bons amis et on était en salle de musculation. J’arrive vers 6h30 et je le vois qui me dit : « Bonne après-midi ! » (Good afternoon en anglais, que l’on utilise pour saluer quelqu’un l’après midi). Alors le jour suivant j’arrive 15 minutes plus tôt. Pareil : « Bonne après-midi. » Le lendemain, je suis là à 5h45, et là il insiste deux fois : « Bonne après-midi, bonne après-midi. » Alors je suis venu à 5h30 le lendemain et avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soir, je l’ai regardé et j’ai dit : « Mec, j’en n’ai rien à cirer de ce que tu vas dire, tom, je ne viens pas plus tôt que 5h30 ! » On a bien rigolé. »

Partagez cet article sur : Twitter Facebook
Afficher les commentaires