Preview NFL 2017 : Tampa Bay Buccaneers

Suite de la présentation équipe par équipe de la saison 2017. Au programme aujourd’hui : les Tampa Bay Buccaneers. Vous pouvez trouver toutes les fiches déjà publiées en cliquant sur...

Suite de la présentation équipe par équipe de la saison 2017. Au programme aujourd’hui : les Tampa Bay Buccaneers. Vous pouvez trouver toutes les fiches déjà publiées en cliquant sur ce lien.

Passés à deux doigts des playoffs la saison dernières, les Buccaneers sont en constante progression depuis la draft de Jameis Winston. Cette année, l’objectif est clair : la post-saison.

Avec un effectif relativement stable, peu de départs d’envergure, quelques arrivées notables et une draft intelligente, les dirigeants ont donné les clés à Dirk Koetter pour pouvoir passer un cap. Il y a en tout cas beaucoup d’attentes sur cette franchise cette année, ce qui peut être à double tranchant.

La saison dernière : 9 victoires – 7 défaites.

Mouvements à l’intersaison : Si on ne devait retenir qu’une seule chose de l’intersaison des Bucs, ce serait l’arrivée de DeSean Jackson. La signature du receveur en provenance de Washington est un gros coup pour la franchise floridienne. Avec sa vitesse et son explosivité, il peut devenir le parfait complément de Mike Evans à l’opposé du terrain. Ils forment, sur le papier en tout cas, l’un des meilleurs duos de receveurs de la ligue cette année.

La suite de la free-agency a été plutôt calme pour Tampa. On notera les arrivées de J.J. Wilcox (S) en provenance de Dallas et de Chris Baker (DT) l’ancien Redskin. Deux postes sur lesquels les Buccaneers avaient souffert l’an dernier et qui devraient profiter de ces recrues pour s’améliorer. Enfin, Tampa Bay va demarrer la saison avec un nouveau quarterback remplaçant puisque Mike Glennon est parti à Chicago. C’est désormais Ryan Fitzpatrick qui assure l’intérim en cas d’absence de Jameis Winston, même si pour l’instant, le lanceur n’a jamais manqué un match dans sa carrière NFL.

Dernier mouvement pour la franchise, le licenciement de son kicker. Jusque-là rien d’extraordinaire, sauf quand on sait que Roberto Agueyo avait été sélectionné au deuxième tour de la draft en 2016. Les coups de pied seront désormais assurés par Nick Folk cette saison.

Arrivées notables :  DeSean Jackson (WR), Ryan Fitzpatrick (QB), Chris Baker (DT) et J.J. Wilcox (S).
Draft : O.J. Howard (TE), Justin Evans (S), Chris Godwin (WR), Kendell Beckwith (LB), Jeremy McNichols (RB) et Stevie Tu’ikolovatu (NT).
Pertes notables : Mike Glennon (QB), Akeem Spence (DT), Alterraun Verner (CB) et Bradley McDougald (S).

Le(s) point(s) fort(s) : l’attaque aérienne. On l’a dit, DeSean Jackson est maintenant un Buccaneer. Son association avec Mike Evans a de quoi faire peur et peut surtout faire très mal sur la terrain. D’un côté, Jameis Winston aura un reveveur physique capable de s’imposer dans les airs et de bouger n’importe quel cornerback. De l’autre, le lanceur aura à sa disposition un joueur extrêmement rapide qui pourra attaquer les safeties sur sa vitesse et donner beaucoup de profondeur à cette attaque. Surtout qu’avec un joueur tel que Jackson, qui est souvent dans le champ profond, le milieu du terrain se libère plus facilement. Un niveau intermédiaire dont pourra profiter O.J. Howard, le prometteur tight end issu d’Alabama, sélectionné avec le 19e choix de la draft. Toutes ces armes profiteront donc à Jameis Winston qui progresse saison après saison et qui pourrait s’imposer comme un des dix meilleurs quarterbacks de la ligue.

Le(s) point(s) faible(s) : le jeu au sol. Si les passes de Jameis Winston vers ses nombreuses cibles devraient faire des dégâts, le jeu au sol lui risque de poser problème. Même si la NFL moderne est tournée prioritairement vers les airs, il est très difficile d’avancer sans une attaque polyvalente et compléte. Mais à Tampa, les coureurs ne sont pas des plus menaçants. Certes Doug Martin a prouvé qu’il pouvait être l’un des meilleurs runnings backs de la ligue, mais ses derniers coups d’éclats remontent à 2015 maintenant. La saison dernière a été très compliquée pour lui avec seulement huit matchs joués pour 421 yards. De plus, il ne reviendra qu’en semaine 4 puisqu’il a été suspendu pour les trois premiers matchs de la saison. Derrière lui, les coureurs tels que Jacquizz Rodgers ou Charles Sims sont de bons joueurs dans leur rôle mais ne sont pas capables de porter une attaque.

Facteur(s) X : la défense. C’est simple, on peut séparer l’an dernier en deux parties distinctes pour l’escouade défensive de Tampa Bay. Durant la première moitié de saison, la défense encaissait 29 points et 399 yards de moyenne. Lors des huit derniers matchs, ces chiffres sont tombés à 17,1 et 337. Un changement impressionnant qui a permis aux Bucs de croire aux playoffs. Reste maintenant à savoir quelle défense verra-t-on sur le terrain à partir de septembre. Celle du début 2016 ou de la fin ?

L’évolution de fin de saison pousse à croire que le coordinateur défensif, Mike Smith, a réussi à faire passer son message et imposer son style de jeu petit à petit. L’ancien entraîneur d’Atlanta peut s’appuyer sur de vrais joueurs stars dans cette défense. Avec Gerald McCoy ou Kwon Alexander par exemple, Tampa possède des joueurs capables de faire basculer un match. Mais il existe aussi des points faibles et des points d’interrogations de ce côté du ballon. La doublette de cornerbacks n’est pas mauvaise du tout par exemple. Mais est-elle capable de tenir quand elle jouera les Falcons, Patriots ou Packers avec un joueur de 34 ans (Brent Grimes) et un sophomore encore irrégulier (Vernon Hargreaves) ? Le pass-rush peut-il devenir une menace avec l’arrivée de Chris Baker et la progression de Noah Spence ?

Calendrier : @Dolphins, Bears, @Vikings, Giants, Patriots, @Cardinals, @Bills, Panthers, @Saints, Jets, Repos, @Falcons, @Packers, Lions, Falcons, @Panthers, Saints.

En résumé : Sur le papier, les Buccaneers ont tous les élèments pour passer un cap et se qualifier pour les playoffs : des jeunes joueurs prometteurs, un quarterback star, une bonne saison 2016 et un recrutement ciblé.

Mais ce passage à l’étape supérieure se ferra surtout dans la capacité de cette franchise à gérer la pression. Les Bucs sont attendus maintenant et leur passage dans Hard Knocks ne fait qu’amplifier le phénomène. Ils ne peuvent plus se cacher, ils ne sont plus une équipe en progression, ils sont un prétendants aux playoffs. Et tout autre résultat qu’une qualification en post-saison serait une déception.

Le pronostic : 10 victoires – 6 défaites.

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