Titans : Marcus Mariota, le leader parfait ?

La Draft 2015 a offert un prolongement à une rivalité entre deux joueurs que tout oppose. D’un côté, Jameis Winston, flamboyant joueur capable de coups d’éclats aussi grands que ses erreurs peuvent être impensables, sur et en-dehors du terrain. De l’autre, Marcus Mariota, gendre idéal et machine à appliquer le système d’Oregon, puis parfait dans la zone rouge en 2016.

Pendant que Winston a passé l’été à se montrer dans Hard Knocks, Mariota a continué son travail de l’ombre. De loin, sa personnalité réservée ne ressemble pas à celle d’un leader NFL. Pas le cliché du leader NFL, en tout cas.

Car dans les faits, il est bien un leader respecté. Dans un beau portrait, The Ringer le révèle au fil des anecdotes de ses proches.

« Son leadership est absolument incroyable », assure sa doublure Matt Cassel, qui en a pourtant vu d’autres, notamment chez les Patriots.

Sur le terrain et en-dehors, les anecdotes sont multiples. Qu’il aide des coéquipiers en panne de voiture, aide les joueurs du fond de l’effectif dans leurs corvées, joue le rôle du chauffeur dans les soirées ou soit le premier à aider pour ranger les salles de réunion, Mariota montre l’exemple.

Une interception ? C’est de sa faute. C’est en tout cas ce qu’il assure toujours.

« Au fond de lui, il sait que ce n’est pas de sa faute. Et il sait que je le sais », explique Jason Michael, le coach des quarterbacks de Tennessee. « Mais ce qu’il veut, c’est enlever tous les doutes de ses coéquipiers. Il veut que ses coéquipiers sachent qu’il est là pour eux pendant les séances vidéo. »

Seulement lui-même

Ce calme rend les petites gueulantes encore plus efficaces.

Mais le secret est simple.

« Je pense que l’idée c’est d’être soi-même », explique Mariota. « Les gars respectent ça. Ils comprennent ça. Je ne veux pas être quelqu’un que je ne suis pas. Les gars comprennent vite quand c’est le cas. »

De’Anthony Thomas, actuel joueur des Chiefs et ancien coéquipier du quarterback à Oregon a aussi une bonne explication.

« Bravo aux parents de Marcus. Super boulot. »