Aaron Hernandez souffrait d’encéphalopathie traumatique chronique

Le cerveau d’Aaron Hernandez n’était pas en bon état. Selon les chercheurs de l’université de Boston, qui ont analysé le cerveau de l’ancien joueur des Patriots après son suicide, Hernandez souffre d’encéphalopathie traumatique chronique.

Selon l’avocat du joueur, la maladie était même au stade le plus avancé jamais vu par les chercheurs pour un joueur de l’âge d’Hernandez. Selon la classification des chercheurs, il était au stade 3, qui implique des troubles cognitifs et des problèmes pour effectuer des tâches d’organisation ou de planning. Une atrophie précoce du cerveau et des perforations importantes du septum pellucidum (une membrane séparant les cornes antérieurs des 2 ventricules latéraux du cerveau) ont également été découvertes.

Lors d’une conférence de presse, Jose Baez, l’avocat d’Hernandez, a annoncé qu’il attaque la NFL et les Patriots en justice auprès de la Cour Fédérale au nom de la fille d’Hernandez, âgée de 4 ans, et de sa mère.

La plainte accuse la ligue et la franchise d’avoir connu les risques des traumatismes à la tête et de n’avoir rien fait. Le montant demandé n’a pas été précisé.

Il n’est pas non plus établi pour le moment si la famille d’Hernandez peut recevoir de l’argent de la NFL dans le cadre de l’accord judiciaire passé avec les anciens joueurs qui ont subi des dommages au cerveau et leur famille.

Jugé coupable du meurtre d’un de ses amis en 2015, Hernandez s’est suicidé dans sa cellule en avril 2017, quelques jours après avoir été acquitté dans une affaire de double meurtre.