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[tps_title]1. Madden : pris à son propre jeu[/tps_title]

Lancé en 1988, par le développeur Electronic Arts, le jeu Madden NFL Football est rapidement devenu une institution pour les gamers. Mais au-delà de sa réalité virtuelle, l’opus s’est souvent mis en évidence par sa couverture. Ou du moins les inconvénients de cette dernière. Remise en situation.

Dès 1988, c’est le légendaire head coach des Oakland Raiders John Madden qui prête son nom au jeu et devient du même coup l’emblème figurant sur la jaquette. Une situation qui perdurera pendant presque une décennie. Mas en 1999, EA Sports entend bien renouveler son produit et mettre l’accent sur les joueurs NFL. Garrison Hearst, running back des San Francisco 49ers, est le premier à figurer sur la pochette de Madden. Quelques mois plus tard, le joueur est lourdement touché à la cheville et s’éloigne des terrains pendant de très longs mois. Pas plus de réussite pour Daunte Culpepper en 2002, Marshall Faulk en 2003, Michael Vick en 2004 et Ray Lewis en 2005 qui connaitront chacun des pépins physiques l’année qui suivra leur apparition sur la pochette du jeu (le joueur d’Atlanta finira même en prison pour avoir organisé des combats de chien).

En 2006, Donovan McNabb prend le relais et connaitra une chute drastique de ses performances. Idem pour Shaun Alexander en 2007, handicapé par des pépins physiques successifs. 2008 : Brett Favre est enfin sollicité pour représenter le titre phare. Quelques semaines plus tard, il est échangé aux New York Jets, alors qu’il apparait encore avec le maillot des Packers sur la jaquette.

Hormis Drew Brees en 2011, peu de joueurs ont été épargnés par les passages à l’infirmerie. Troy Polamalu en 2009, Peyton Hillis (!) en 2012, Adrian Peterson en 2014, Odell Beckham Jr. en 2015, Richard Sherman en 2016 ou encore Rob Gronkowski en 2017, la liste est longue si on y ajoute Calvin Johnson, tête de gondole en 2013 et retraité précoce deux ans plus tard. Mis à l’honneur pour la version 2018, Tom Brady vient de se blesser (légèrement) à l’épaule. Coïncidence ?

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