Robert Griffin : « J’ai été drafté par un coach qui ne me voulait pas »

Robert Griffin a signé une des plus belles saisons rookie de l’histoire de la NFL en 2012. Mais la belle histoire a pris fin sur une blessure au genou dont il n’a jamais semblé se remettre.

Sans club depuis le début de la saison, il veut toujours jouer. Il l’a assuré au « Grant and Danny Show » lundi.

« Vu le style de jeu actuel, et le nombre de quarterbacks qui se sont blessés cette année, je disais que oui, moi et Colin Kaepernick devrions être dans la ligue. Si vous regardez purement les statistiques, nous devrions clairement être dans la ligue. Si vous regardez du point de vue du talent, nous devrions clairement être dans la ligue. C’est le choix des équipes, et actuellement, les équipes ne veulent pas signer moi ou Kap. C’est comme ça. Ca ne veut pas dire qu’il faut arrêter de travailler ou abandonner. »

Le succès de certains quarterbacks mobiles, mis dans les bonnes conditions pour réussir, inspire Griffin.

« C’était fun pour tout le monde de voir ce qui s’est passé entre Seattle et les Texans, et je pense que ce sont le genre d’attaques qui me conviendraient vraiment. »

Deux ans et c’est tout

Les Redskins ont lâché trois choix du premier tour et un choix du second pour récupérer Griffin en deuxième position de la Draft 2012. Malgré ce gros investissement, l’ancien de Baylor ne pense pas avoir eu vraiment sa chance.

« J’ai été drafté par une équipe avec un coach qui ne me voulait pas, et une franchise qui n’était pas convaincue par ma venue. Quand vous échangez autant de choix, vous ne le faites pas pour un gars sur lequel vous avez des doutes. »

Apparemment, l’arrivée de Griffin aurait donc été un choix du propriétaire Dan Snyder. Mais lui aussi a vite changé d’avis. Deux après l’arrivée de Griffin, Jay Gruden a été embauché au poste de coach.

« Je pense que mon passage là-bas a été court, en partie à cause des blessures, en partie à cause d’autres choses. Et le fait qu’au final, ils ont fait venir un coach qui ne croyait pas en moi et qui avait un système dans lequel je ne convenais pas. Donc vraiment, en tant que numéro 2 de la Draft, avec un si gros échange, je pense que j’ai vraiment eu deux ans. »

Au fil de l’interview, Griffin a assuré qu’il a tiré les leçons de ses échecs, que ce soit sur son comportement ou sur son jeu. Mais pour l’instant, le téléphone ne sonne pas.