Josh Gordon : « J’étais drogué ou bourré avant chaque match »

Alors que Josh Gordon est sur le point de réintégrer la NFL après presque trois ans d’absence, le receveur des Browns a tenu des propos chocs, voire inquiétants, sur son...

Alors que Josh Gordon est sur le point de réintégrer la NFL après presque trois ans d’absence, le receveur des Browns a tenu des propos chocs, voire inquiétants, sur son état lors de son premier passage dans la ligue. Interviewé par le magazine GQ, il a reconnu qu’il prenait de la drogue ou de l’alcool avant chaque match au point d’en faire un rituel.

« On était à l’hôtel avec toute l’équipe et ensuite les joueurs pouvaient repasser par chez eux, prendre ce dont ils avaient besoin, et venir au match, » raconte Gordon. « Donc je partais tôt de l’hôtel le matin, j’allais à la maison, je mangeais un petit-déjeuner, je faisais mon petit rituel avec ce que je trouvais, de la weed, de l’alcool, puis je partais au match. Et après chaque match, je faisais la fête, que l’on ait perdu ou gagné. Après tous les matches. »

Gordon révèle dans cette interview qu’il a commencé à prendre de la drogue en cinquième et qu’il a continué toute sa scolarité. Il assure que même en 2014, lorsqu’il était le meilleur receveur de la NFL, il faisait son rituel d’avant-match.

« Quand je suis arrivé dans la ligue, je crois qu’ils se sont tout de suite douté de quelque chose, » pense Josh Gordon. « Depuis qu’ils m’ont drafté, ils savaient qu’ils prenaient un risque. Je ne crois pas qu’ils savaient quoi exactement. Mais ils avaient des doutes. J’ai manqué des réunions, je suis arrivé tard plein de fois, j’avais sûrement les yeux injectés à de nombreuses reprises. Mais j’imagine qu’ils n’ont jamais su tirer de conclusion définitive parce que j’étais suffisamment vague sur le sujet. Et personne ne m’a jamais rien dit. »

« Cleveland peut devenir un enfer »

Heureusement pour lui, Gordon a été suspendu une première fois par la NFL puis une deuxième fois, le poussant à aller en cure de désintoxication.

« Arrive un moment où je me suis dit, ‘Si je veux une autre vie, si je veux vivre, [j’arrêterais]’. Je me suis dit : ‘Tu ne trouveras jamais un p—in de travail si tu n’apprends pas à vivre correctement. Arrive à ce point, si tu continues comme ça, tu va mourir. Tu vas te tuer tout seul.' »

Autre aspect tragique de son histoire, Gordon raconte que les conditions de vie à Cleveland, en tant que joueur des Browns, étaient particulièrement rude. Et qu’il est parti vivre en Floride pour fuir ce quotidien oppressant.

« Vivre à Cleveland, ça peut devenir un enfer, » relate-t-il. « J’ai été harcelé, on m’a jeté des bouteilles. On me suivant dans les supermarchés, on me bousculait. Aux matches, les gens harcelaient et bousculaient ma mère et mon frère. Mon frère s’est même battu en tribune. On se faisait saccager nos voitures. J’ai porté plainte contre quelqu’un qui avait détruit le capot de ma voiture. Les gens jetaient des petites pièces contre les vitres pour les casser. Ouais, Cleveland c’était vraiment dur. »

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