[Preview] NFL Semaine 11 : guerre pour le pouvoir en NFC

Des affiches de tous les côtés pour cette 11e semaine en NFL et un dimanche qui s’annonce brulant.

Une semaine 11 passionnante. C’est la première réflexion qui nous vient en tête quand on observe les affiches que nous a réservées la NFL pour ce week-end. Des gros morceaux à chaque moment de la soirée. Rarement, on a eu au moins un gros match à 19 h, 22 h et durant les deux rencontres en prime time du dimanche et du lundi soir. Sans oublier ce Thursday Night Football.

La NFC sera particulièrement agitée cette semaine avec trois affiches opposant des formations de cette conférence. Les Vikings et les Rams nous offriront par exemple une belle opposition de style pendant que les Cowboys tenteront de faire tomber les Eagles, rois de la NFL pour le moment. Sans oublier les finalistes de l’an dernier qui affrontent Seattle. Des matchs à ne pas manquer, une délocalisation au Mexique, une séance de rattrapage pour les Dolphins et les Buccaneers et les traditionnels duels de division : voici le programme de la semaine 11.

Les matchs à ne pas manquer

Coup d’envoi dimanche à 19h00
Minnesota Vikings (7-2) – Los Angeles Rams (7-2)

Parmi toutes ces affiches dimanche, celle-ci est peut-être la plus excitante. D’abord parce qu’elle oppose deux des meilleurs bilans de la NFL, ensuite parce que peu de monde attendait ces deux franchises à un tel niveau à ce moment de la saison et enfin parce que l’opposition de style est interessante. D’un côté, il y a l’attaque la plus prolifique du pays. Une arme de destruction massive capable de faire du mal au sol comme dans les airs avec une seule constante : empiler les points et les yards. De l’autre, on retrouve une défense extrêmement complète et polyvalente. Si elle a encaissé 30 points face aux Redskins la semaine passée, elle reste tout de même l’une des meilleure de la ligue avec seulement 294,6 yards autorisés par rencontre (5e). L’affrontement entre ces deux escouades est plus qu’indécis. Laquelle de ces franchises arrivera à annihiler le point fort de l’adversaire. Une rencontre particulière en tout cas pour Case Keenum. Le quarterback était le remplaçant de Jared Goff à Los Angeles l’an dernier. Il est maintenant le titulaire chez les Vikings à la faveur de la blessure de Sam Bradford. Et même si Teddy Bridgewater est doucement sur le retour, le lanceur pourrait conserver sa place s’il réitère des performances comme celle de la semaine dernière.

Coup d’envoi dans la nuit de lundi à mardi à 02h30
Seattle Seahawks (6-3) – Atlanta Falcons (5-4)

La dernière fois que ces deux équipes se sont rencontrées, c’était pour une place en finale de conférence en janvier. Atlanta avait battu Seattle à domicile sur un score large (36-20). Sauf que cette année, l’attaque des Falcons ne ressemble plus beaucoup à ce qu’elle était il y a encore quelques mois. Dimanche, Steve Sarkisian, le nouveau coordinateur offensif, pourrait d’ailleurs devoir se priver de Devonta Freeman, touché par une commotion. En face aussi, une absence sera notable, celle de Richard Sherman. Dix jours après leur Thursday Night Football, les Seahawks vont devoir composer sans leur cornerback star. Pour le remplacer, Jeremy Lane sera le titulaire alors que Byron Maxwell, un ancien de la maison, a été signé. De l’autre côté du ballon, la menace principale sera Russell Wilson. Désormais Atlanta a l’habitude d’affronter des quarterbacks mobiles. Après avoir été mis en grande difficulté par Cam Newton il y a de ça deux semaines, la défense des Falcons s’est reprise pour contenir Dak Prescott dimanche dernier. Lui infligeant même huit sacks. Avec un « front seven » à la fois agressif et attentif aux deplacements du quarterback hors de la poche, Atlanta peut ralentir Russell Wilson. Lui qui est d’ailleurs toujours le meilleur running back de son équipe avec 290 yards au sol.

C’est le Mexique

Coup d’envoi dimanche à 22h25
Oakland Raiders (4-5) – New England Patriots (7-2)

Manifestement, la semaine de repos n’a pas calmé l’attaque des Patriots. Dès leur retour, ils ont étrillé la défense de Denver, inscrivant 41 points. Les Raiders sont prévenus. Pas sûr toutefois qu’ils aient les armes pour lutter en de ce côté du terrain. La grande force de New England, c’est sa capacité à faire venir le danger de partout. Depuis le début de la saison, les receveurs de Tom Brady ont capté 113 passes, alors que ses runnings back et tight ends affichent un total de 121. C’est là que le numéro 12 pourrait la différence. Il aime utiliser les duels qui sont à l’avantage de son équipe. Dimanche, l’affrontement entre les linebackers d’Oakland et les coureurs des Pats pourrait poser beaucoup de problèmes à la défense des Raiders. James White, Rex Burkhead et les autres peuvent devenir une équation insoluble pour cette escouade dans le jeu aérien. En face, Derek Carr va être obligé de suivre le rythme du double MVP. Et même si la défense de Bill Belichick n’est pas encore au top (Malcom Butler a vécu un calvaire face à Emmanuel Sanders la semaine dernière par exemple), elle est assez solide pour permettre à son attaque de faire le travail. À noter qu’Oakland joue une nouvelle fois un match de saison régulière à Mexico après sa victoire l’an passé sur les Texans (27-20) en semaine 11.

Séance de rattrapage

Coup d’envoi dimanche à 19h00
Miami Dolphins (4-5) – Tampa Bay Buccaneers (3-6)

Ce match aurait dû se jouer dès la semaine 1, mais à cause d’une tempête en Floride, il avait été déplacé en semaine 11. Du coup, pas de repos pour ces deux équipes qui enchaînent 16 matchs consécutifs. À l’époque où la rencontre devait avoir lieu, les deux franchises étaient des prétendants solides au play-offs. Miami avait goûté à la post-saison en 2016 et Tampa Bay était LA franchise en progression. Onze semaines plus tard, force est de constater que les chances de voir l’une de ces deux formations en janvier sont compromises. Pour les Bucs car ils n’ont remporté que trois victoires, sont orphelins de leur quarteback titulaire Jameis Winston et se classent derniers d’une division dominée par des équipes loin devant (Saints 7-2 ou Panthers 7-3). Pour les Dolphins aussi rien ne va, notamment depuis la semaine 7. Miami a la pire attaque de la NFL avec seulement 15,2 points par match. Mais aussi l’une des plus mauvaises défenses depuis un mois. Ils sont 31e au nombre de yards encaissés à la course chaque match (161). Une faiblesse que devrait exploiter Tampa Bay qui s’appuye de plus en plus sur le sol maintenant que Ryan Fitzpatrick est le lanceur titulaire.

Duels de division

Coup d’envoi dimanche à 19h00
Chicago Bears (3-6) — Detroit Lions (5-4)

L’un des rares duels de division de cette semaine et c’est encore une fois la NFC Nord qui nous le livre. Après les Packers, Chicago affronte cette semaine Detroit qui est à la recherche de sa troisième victoire consécutive. Les Lions peuvent en tout cas prendre exemple sur Green Bay qui a montré dimanche dernier le plan parfait pour battre les Bears. Il faut avant tout contenir le jeu au sol et particulièrement Jordan Howard. Pour cela, Mike McCarthy, l’entraîneur des Packers, n’a pas hésité à placer neuf joueurs dans la boite lors de neuf des quinze tentatives du coureur. Pour Detroit, c’est possible puisque la franchise possède la 10e meilleure défense dans ce secteur (101,2 yards/match). Dans l’Illinois, « arrêter Howard » est souvent synonyme de « arrêter les Bears ». Même si sur la dernière rencontre, John Fox laisse de plus en plus de liberté à Mitch Trubisky qui a terminé avec 35 tentatives et une évaluation de 97 contre Green Bay. Un quarterback qui pourrait être la solution dimanche, car, à l’inverse, Detroit est mauvais contre la passe avec 247,4 yards encaissés par rencontre (25e). De l’autre côté du ballon, le duel entre Matthew Stafford et la défense des Bears sera aussi intéressant. Les Lions affichent 254,2 yards/match (8e) alors que Chicago n’autorise que 204,8 yards aériens (10e). Ce sera donc force contre force, même si on voit mal Jim Caldwell et les siens perdre dimanche.

Coup d’envoi dans la nuit de dimanche à lundi à 02h30
Dallas Cowboys (5-4) – Philadelphia Eagles (8-1)

Deuxième duel de division de cette semaine, cette rencontre aurait très bien pu être placée dans la catégorie des matchs à ne pas manquer même si elle arrive au plus mauvais des moments pour les Cowboys. Alors qu’ils étaient sur une belle série, ils ont définitivement perdu Ezekiel Elliott, qui va purger sa peine de six matchs de suspension en entier. Une absence qui coute cher puisque Dallas a perdu son premier match sans son running back star face à Atlanta. En plus de ses yards au sol, EE apporte aussi la possibilité d’être utilisé comme un leurre pour des play-actions notamment. Sans lui, les défenses vont forcément plus se concentrer sur Dak Prescott. Résultat, le quarterback a été sacké huit fois la semaine dernière. Sachant que la défense des Eagles est un cran au-dessus de celle des Falcons, le lanceur a de quoi s’inquiéter. Surtout qu’il pourrait aussi être privé de son tackle gauche habituel, Tyron Smith. Le numéro 77, déjà absent la semaine dernière n’est pas sûr d’être présent dimanche. C’est simple, avec lui Dallas gagne 7,3 yards par jeu. Sans, ce chiffre tombe à 4,5… Pendant ce temps, de l’autre côté du terrain, Philadelphia revient de sa semaine de repos avec un statut à assumer. Celui de meilleure équipe de la ligue et de deuxième attaque la plus prolifique derrière celle des Rams avec 31,4 points par match.

Le reste

Coup d’envoi dimanche à 19h00
Cleveland Browns (0-9) – Jacksonville Jaguars (6-3)

DeShone Kizer a du souci à se faire. On ne cesse de le répéter chaque semaine, Jacksonville a une défense énorme, peut-être même la meilleure du pays. Première au nombre de points encaissés (14,9), troisième au nombre de yards autorisés par match (285,8)… la liste est longue. Mais ce qui doit le plus inquiéter le lanceur, c’est la capacité des Jaguars a atteindre le quarterback adverse (35 sacks). Quand on sait que Kizer est l’un des quarterbacks qui mets le plus de temps entre le snap et le lancer (2,87 secondes, 35e), ça risque d’être du pain béni pour Calais Campbell, Malik Jackson et consorts. Avec 23 pertes de balles et une différence de -13 dans ce domaine, les Browns doivent absolument réduire les turnovers s’ils veulent gagner leur premier match de la saison. Le problème pour Cleveland, c’est que Jacksonville provoque le deuxième plus grand nombre de turnovers (18). En résumé, déjà que l’équipe de Hue Jackson a beaucoup de mal cette saison, le duel face aux Jaguars n’est pas du tout à leur avantage sur le papier. Les Browns peuvent bien miser sur leur solide défense au sol (86,4 yards/match, 4e) pour bloquer le point fort de leurs visiteurs d’un soir, mais cela risque de ne pas être suffisant.

Coup d’envoi dimanche à 19h00
Green Bay Packers (5-4) – Baltimore Ravens (4-5)

Le week-end dernier, pendant que les Ravens profitaient d’une semaine de repos, Green Bay gagnait son premier match depuis la blessure d’Aaron Rodgers. Une victoire qui fait du bien et qui les maintient tant bien que mal dans la lutte aux playoffs. Désormais, il faut enchaîner à domicile face à cette équipe de Baltimore. Pour l’emporter, la solution sera la même que contre Chicago : serrer les lignes et empêcher l’adversaire de faire des dégâts au sol. Contre les Bears qui possèdent la 6e attaque dans ce secteur, cela a fonctionné avec seulement 55 yards encaissés en 17 tentatives (soit 3,2 yards/course). Il faut maintenant réitérer la performance face aux Ravens qui sont eux aussi très portés sur le sol avec 120,9 yards/match (10e) et une moyenne de 4,2 yards/course. Le défi des hommes de Mike McCarthy sera d’obliger Joe Flacco à lancer le ballon. Le numéro 5 mène la pire escouade aérienne de la ligue (167,5 yards/match, 32e) avec une très mauvaise évaluation (74,6, 29e). Ralentir l’attaque des Ravens permettrait de mettre moins de pression sur Brett Hundley. Le quarterback risque de passer une après-midi compliquée face à l’une des meilleures défenses aériennes du pays.

Coup d’envoi dimanche à 19h00
Houston Texans (3-6) – Arizona Cardinals (4-5)

Avec leurs deux lanceurs titulaires hors jeu pour la fin de l’année, ces deux équipes tentent tant bien que mal de sauver ce qu’il reste de leur saison. Pour l’une comme pour l’autre, le sol s’est imposé comme un secteur primordial. C’est d’ailleurs pour cela que les Cardinals sont allés chercher Peterson, sachant qu’on ne reverrait pas non plus David Johnson avant 2018. Le MVP 2012 est maintenant devenu le baromètre de cette franchise. Si AP va bien, l’équipe va bien, mais l’inverse est d’autant plus vrai. Pour preuve, il a cumulé 293 yards lors des deux victoires des Cardinals depuis qu’il est arrivé, alors qu’il n’est qu’à 51 durant les deux défaites. Mauvaise nouvelle pour les visiteurs puisque Houston a fait de sa défense contre la course une force avec seulement 3,7 yards/tentative. Chez les Texans aussi, le secteur terrestre est devenu une priorité. Sans Deshaun Watson, Bill O’Brien compte désormais sur Lamar Miller pour porter son attaque. Avec 127,9 yards au sol par match (6e) et une moyenne de 4,3 yards/tentative, ce secteur marche fort pour Houston même si la présence d’un quarterback mobile y faisait aussi beaucoup. En tout cas, les Texans n’ont pas le choix. Difficile en effet de donner les clés à un joueur qui n’a qu’une seule victoire en carrière. Il faut tout de même savoir que cette rencontre, c’est le duel entre Tom Savage (62,2 d’évaluation en 2017) face à Blaine Gabbert (71,5 en carrière). On vous laisse avec ça…

Coup d’envoi dimanche à 19h00
New York Giants (1-8) – Kansas City Chiefs (6-3)

Juste quand on pensait que New York avait touché le fond, les Giants ont trouvé le moyen de perdre contre San Francisco, une équipe qui n’avait aucune victoire jusque-là. Il faut maintenant traverser le pays de nouveau dans l’autre sens pour accueillir une franchise qui, elle non plus, n’est pas forcement au mieux récemment avec trois défaites lors des quatre derniers matchs. La mauvaise nouvelle est que Kansas City sort d’une semaine de repos. Une situation qu’adore Andy Reid puisque l’entraîneur affiche un bilan de 16 victoires pour seulement 2 revers la rencontre suivant un week-end sans jouer. Depuis le début de l’année, on parle beaucoup de Kareem Hunt ou de Tyreek Hill côté Chiefs, mais il ne faut pas oublier Travis Kelce qui est en feu cette année. Avec 51 réceptions, 629 yards et 5 TDs, il est en tête de ces trois catégories dans son équipe. Une bonne période qui ne devrait pas s’arrêter dimanche. En effet, les G-Men ont beaucoup de mal face aux tight ends en général. Depuis 10 matchs, New York encaisse au moins un touchdown par l’un des tight end adverse. Un record en NFL. S’ils veulent l’emporter et créer la surprise contre l’une des meilleures équipes de l’AFC, les hommes de Ben McAdoo devront insister au sol. C’est le gros défaut de la défense de Kansas City. Les Chiefs autorisent 4,8 yards/tentative (31e de la ligue). Il faut donc s’attendre à une journée chargée pour Orleans Darkwa qui affiche lui une moyenne de 5,1 yards/course. À signaler d’ailleurs que les Giants ont gagné le seul match dans lequel leur running back a eu plus de 20 tentatives.

Coup d’envoi dimanche à 19h00
New Orleans Saints (7-2) – Washington Redskins (4-5)

New Orleans fait partie des cinq équipes de la NFC avec au moins sept victoires. Mais les Saints forment peut-être la franchise la plus en forme actuellement. Ils n’ont plus chuté depuis le deuxième match de la saison. S’ils veulent poursuivre cette série, il va falloir venir à bout des Redskins. Washington a perdu trois de ses quatre derniers matchs, mais n’en reste pas moins dangereux, notamment dans les airs. La franchise de la capitale possède la 9e meilleure attaque à la passe avec 252 yards/match. Kirk Cousins joue toujours à haut niveau et a à sa disposition plusieurs cibles fiables qu’il peut solliciter. Mais New Orleans a désormais une défense de fer, la 7e de la ligue dans le domaine aérien. Lors des sept derniers matchs, les Saints ont encaissé moins de 160 yards en moyenne dans les airs, intercepté 10 ballons et sacké le quarterback adverse à 22 reprises. La dernière fois que ces deux équipes se sont rencontrées, le 15 novembre 2015, Cousins avait complété 80% de ses passes pour un total de 324 yards, 4 TDs et 0 INT. Les Redskins avaient aussi couru pour 209 unités. Tout cela ne sera probablement pas le cas cette fois.

Coup d’envoi dimanche à 22h05
Los Angeles Chargers (3-6) – Buffalo Bills (5-4)

Il y a encore moins d’un mois, les Bills avaient l’une des meilleures défenses contre la course de la ligue. Sur ces deux dernières semaines, Buffalo a quasiment encaissé 500 yards au sol. La donne a changé du tout au tout et si les Chargers veulent l’emporter, ils savent ce qu’il faut faire. Ce n’est d’ailleurs pas la seule chose qui a changé du côté de la formation de Sean McDermott. En effet, l’ancien coordinateur défensif de Carolina a décidé de titulariser Nathan Peterman à la place de Tyrod Taylor pour cette rencontre. Une chose très rare pour une franchise qui est toujours dans la course aux playoffs. Buffalo est même virtuellement qualifié à l’heure actuel. Ce n’est en tout cas pas un cadeau pour le nouveau lanceur qui va devoir affronter le monstre à deux têtes qu’est le duo Joey Bosa et Melvin Ingram.

Coup d’envoi dimanche à 22h25
Denver Broncos (3-6) – Cincinnati Bengals (3-6)

Sur les trois derniers matchs, les Broncos ont encaissé un total de 121 points (29 à Kansas City, 51 contre Philadelphia et 41 face aux Patriots). Une grosse tâche sur la copie d’une défense qui est considérée comme l’une des meilleures du pays. Ça tombe bien, cette semaine Denver accueille des Bengals qui n’y arrivent pas offensivement. On avait l’habitude de dire qu’à Cincinnati quand A.J. Green sortait un gros match, l’équipe avait de grandes chances de l’emporter. Même ça ne se vérifie plus. Contre les Titans, le receveur a capté 5 ballons pour 115 yards et 1 TD, mais sa franchise s’est inclinée. Le jeu au sol, qui devait être un secteur majeur de cette attaque, est inexistant. Marvin Lewis et Andy Dalton ne trouvent aucune solution. Pour ces deux franchises à six défaites pour seulement trois victoires, la saison est déjà gâchée. Difficile pour elles d’imaginer quelque chose au sein de divisions dominées par des rivaux (Kansas City et Pittsburgh). Pour les coachs, ces rencontres servent maintenant à sauver la tête de l’un (Marvin Lewis), remplir d’expérience celle de l’autre (Vance Joseph). On notera que pour la première fois de la saison Paxton Lynch est signalé comme actif. Il sera le quarterback numéro 2 derrière Brock Osweiler. On ne serait pas étonné s’il venait à entrer en jeu, devenant ainsi le troisième lanceur à mener l’attaque des Broncos cette saison, après seulement 11 semaines.

Les affiches

Coup d’envoi dimanche à 19h00
Chicago Bears (3-6) — Detroit Lions (5-4)
Cleveland Browns (0-9) – Jacksonville Jaguars (6-3)
Green Bay Packers (5-4) – Baltimore Ravens (4-5)
Houston Texans (3-6) – Arizona Cardinals (4-5)
Miami Dolphins (4-5) – Tampa Bay Buccaneers (3-6)
Minnesota Vikings (7-2) – Los Angeles Rams (7-2)
New York Giants (1-8) – Kansas City Chiefs (6-3)
New Orleans Saints (7-2) – Washington Redskins (4-5)

Coup d’envoi dimanche à 22h05
Los Angeles Chargers (3-6) – Buffalo Bills (5-4)

Coup d’envoi dimanche à 22h25
Denver Broncos (3-6) – Cincinnati Bengals (3-6)
Oakland Raiders (4-5) – New England Patriots (7-2)

Coup d’envoi dans la nuit de dimanche à lundi à 02h30
Dallas Cowboys (5-4) – Philadelphia Eagles (8-1)

Coup d’envoi dans la nuit de lundi à mardi à 02h30
Seattle Seahawks (6-3) – Atlanta Falcons (5-4)

Équipes au repos :
Carolina Panthers (7-3), Indianapolis Colts (3-7), New York Jets (4-6), San Francisco 49ers (1-9)

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