De la NBA à la NFL – Leçon 10: Les Lions sont le Thunder

Alors que les fans NBA ont eu la joie de voir leur lockout se terminer, Touchdown Actu continue quand même de leur présenter notre ligue à nous le temps que...

Alors que les fans NBA ont eu la joie de voir leur lockout se terminer, Touchdown Actu continue quand même de leur présenter notre ligue à nous le temps que la leur reparte (et plus s’ils le souhaitent). Pour faciliter la transition, cher fan NBA, nous te proposons une série d’articles permettant de passer doucement d’une ligue à l’autre en faisant des parallèles entre leurs différents éléments communs. Les articles seront publiés le lundi et le vendredi. Bienvenue dans le monde merveilleux de la NFL ! Leçon numéro 10: Les Detroit Lions

Bon, évidemment, les Detroit Lions n’ont pas eu la même histoire mouvementée que celle du Thunder, équipe « volée » à Seattle en 2006.
Les Lions font eux partie des équipes historiques de la Ligue, existant à Detroit depuis les années 30 mais, pour respecter une certaine idée de la « lose » savamment entretenue, sont une des quatre équipes à n’avoir jamais atteint le Superbowl et les seuls à avoir perdu tous les matches d’une même saison en 2008 (la saison NFL n’en compte que 16 mais c’est tout de même un accomplissement).

Calvin Johnson, alias Megatron, un surhomme parmi les hommes

Alors, que peut-on donc bien trouver de commun aux deux franchises ?
Et bien, actuellement, les deux equipes partagent des caractéristiques, tant d’un point de vue collectif qu’un point de vue individuel.

Pour commencer, ces deux équipes sont jeunes et pleines de potentiel. Elles seront sûrement toutes les deux au firmament de leurs ligues respectives d’ici un ou deux ans.

Comme le fait Sam Presti, l’excellent GM du Thunder, l’équipe actuelle des Lions a été montée de toute pièces à travers des drafts excellentes réalisées par leur General Manager à eux, Martin Mayhew, et quelques signatures de free-agents bien senties, comme l’arrivée du defensive-end (celui qui sacke le quarterback) Kyle Vanderbosch.
Après7 années de l’incompétent Matt Millen à leur tête, c’est en effet avec l’arrivée de Mayhew que les Lions ont commencé a décoller leur étiquette de loser qui leur collait à la peau depuis le départ à la retraite, à la surprise générale,  en 1998 du meilleur joueur de leur histoire, Barry Sanders.

Ensuite, d’un point de vue individuel, les deux équipes sont peuplées de stars jeunes et en devenir.

Quand Kevin Durant est meilleur scoreur de la NBA sur les deux dernières saisons, les Lions peuvent aussi compter sur un « gunslinger » de première avec leur quarterback, Matt Stafford. Bien que seulement dans sa troisième année à la tête de cette équipe, et malgré une saison dernière complètement gâchée par les blessures, l’ex-quarterback de l’Université de Georgie est l’un de ceux qui envoient le plus de passes (2ème de la Ligue avec 39 par match) avec un taux de réussite plutôt satisfaisant (5ème avec 63% de passes complétées). Stafford est fun à voir jouer car il se dégage de lui une certaine assurance et une volonté de gagner certaine (ayant même donné lieu à une video mythique sur nfl.com lors du match contre Cleveland en 2009, où sa blessure ne l’empêcha pas de revenir sur le terrain pour donner la victoire à son équipe à la dernière seconde).

Mais tout comme Durant possède un acolyte en la personne de Russell Westbrook aux qualités d’explosivité digne d’un Marsupilami, Stafford joue aux côtés de celui qu’on surnomme communément « Megatron », Calvin Johnson. 1m94 et 108 kilos de muscle, terminés par des mains de fée, dont les caractéristiques physiques ont pu être analysées par les « scientifiques » d’ESPN et où ils ont pu déterminer que ses sauts atteignent les mêmes hauteurs (3,78m) que ceux, records, de Shaquille O’Neal (2m17).  Dans le doute, Stafford peut lui lancer la balle, même au milieu de trois défenseurs  on peut être sur que Megatron l’attrapera, comme il l’a demontré à Dallas cette saison.

Tout ceci n’est rien en comparaison du monstre en défense qui, tel un Serge Ibaka mettant 4 contres en 40 secondes à nos petits français en finale de l’Euro 2011, rugit sur la ligne défensive, faisant honneur à la tradition camerounaise de Lion Indomptable de son père: Ndamukong Suh. Deuxième choix de la draft en 2010, c’est un phénomène physique (1,93m pour 139 kgs) aux qualités de vitesse comme on en a rarement vues en NFL à sa position, qui est arrivé sur le turf du Ford Field, l’antre des Lions

Et puis les Lions et le Thunder ont aussi en commun ce « It factor » de début de saison, ce buzz de l’equipe dont tout le monde parle avant même la première mise en jeu. Quand le Thunder était vu comme une équipe très excitante à voir jouer, avec un vrai rôle à assumer dans la Conférence ouest, les Lions étaient eux aussi vu comme des concurrents sérieux à une place en playoffs au début de cette saison 2011, dans le sillage de leurs 4 victoires d’affilée pour finir la saison dernière, dont une de prestige contre les futurs champions de Green Bay.

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