Les All-Stars Teams : Atlanta Falcons

LE ROSTER
(* Hall of Famer)

QB: Steve Bartkowski (1975-1985), Matt Ryan (depuis 2008), Michael Vick (2001-2007).
RB : Jamal Anderson (1994-2001), Warrick Dunn (2002-2007), Gerald Riggs (1982-1988), Michael Turner (2008-2012).
FB : William Andrews (1979-1986).
WR : Alfred Jenkins (1975-1983), Julio Jones (depuis 2011), Terrance Mathis (1994-2001), Andre Rison (1990-1994), Roddy White (2005-2015).
TE : Alge Crumpler (2001-2007), Tony Gonzalez (2009-2013), Jim Mitchell (1969-1979).
OT : Chris Hinton (1990-1993), Mike Kenn (1978-1994), George Kunz (1969-1974), Bob Whitfield (1992-2003).
G : Justin Blalock (2007-2014), Bill Fralic (1985-1992), R.C. Thielemann (1977-1984).
C : Todd McClure (1999-2012), Jeff Van Note (1969-1986).
DE : John Abraham (2006-2012), Claude Humphrey * (1968-1978), Patrick Kerney (1999-2006), Jeff Merrow (1975-1983), Chuck Smith (1992-1999).
DT : Jonathan Babineaux (2005-2016), Tony Casillas (1986-1990), Shane Dronett (1997-2002), Travis Hall (1995-2004), Mike Lewis (1971-1979).
LB : Greg Brezina (1968-1979), Keith Brooking (1998-2008), Buddy Curry (1980-1987), Fulton Kuykendall (1975-1984), Tommy Nobis (1966-1976), John Rade (1983-1991), Jessie Tuggle (1987-2000).
CB : Ray Buchanan (1997-2003), Bobby Butler (1981-1992), Rolland Lawrence (1973-1980), Ken Reaves (1966-1973), Deion Sanders * (1989-1993).
S : Ray Brown (1971-1977), Scott Case (1984-1994), Tom Pridemore (1978-1985).
K : Matt Bryant (depuis 2009).
P : John James (1972-1981).
LS : Josh Harris (depuis 2012).

Mike Smith, le coach qui a (re)mis les Falcons au premier plan.

LE COACH

Le charisme n’est sans doute pas son fort. Mais les chiffres parlent pour lui. Nommé head coach des Falcons, au printemps 2008, Mike Smith avait une mission simple : remettre de l’ordre dans la franchise, au lendemain de l’affaire Michael Vick et des batailles de chien organisées par l’ancien quarterback. Un travail que l’ancien coordinateur défensif des Jaguars va réussir avec brio. Non content de devenir le premier coach géorgien à enregistrer deux saisons de suite avec un bilan positif (!), « Smitty » va décrocher le record du nombre de victoires à la tête d’Atlanta, avec 66 succès. En sept années, le beau-frère de Brian Billick aura emmené quatre fois « ATL » en playoffs, avec une finale de conférence à la clé, perdue d’un rien contre San Francisco en 2012.

LES TITULAIRES

(Sur le maillot, le nombre de matches joués)

LE POINT FORT

A l’image de la bonne pioche Deion Jones, Atlanta s’est rarement trompé quand il s’agissait de linebackers. Comme un symbole, le « Hall of Famer » Tommy Nobis a d’ailleurs été le premier choix de draft de l’histoire de la franchise. L’autre exemple concret vient de la saison 1998, qui a vu l’équipe géorgienne finir au Super Bowl XXXIII. Avec le « Marteau » Jessie Tuggle et Keith Brooking dans ses rangs.

Jessie « The Hammer » Tuggle, capitaine défensif des Falcons ’98.

LE POINT FAIBLE

Heureusement que les Falcons ont pu compter sur un bon deuxième rideau dans leur histoire, car le dernier rempart a rarement été rassurant. Le backfield défensif est d’ailleurs l’un des moins fournis de toutes les équipes « All-Stars » et le poste de safety a plus des joueurs de devoir que de vraies forces de la nature.

LA PÉRIODE DORÉE

C’est l’une des anecdotes majeures les moins connus de la ligue. Sans doute parce qu’elle n’a pas débouché sur une dynastie. Au milieu des années 70, le head coach des Falcons, Leeman Bennett choisit de confier les rêves de la défense à un certain Jerry Glanville. Bien lui prend puisque la défense d’Atlanta va devenir l’une des plus intimidantes de l’histoire. Cette domination voit son apogée en 1977, quand les Falcons ne concèdent que 9,2 points par match sur les 14 matches de la saison. 231 yards concédés par match, plus de 3 turnovers provoqués par rencontre … le tout avec une escouade de joueurs inconnus. Si Greg Brezina est à l’époque un Pro Bowler et que Claude Humphrey est l’avenir de la franchise, personne ne connait vraiment les Jeff Merrow, Jeff Yeates, Fulton Kuykendall, Rolland Lawrence ou Ray Brown. Pour preuve, seuls deux hommes seront mis à l’honneur en fin de saison (Humphrey et Lawrence) par la ligue, mais les performances défensives de ce que sera appelée la « Grits Blitz Defense » permettront à Glanville d’obtenir enfin une chance comme head coach. Il finira par rallier Houston avant de revenir en Géorgie pour diriger les Faucons entre 1990 et 1993.

L’escouade de la Grits Blitz Defense, emmenée par Claude Humphrey (87).

LES CANDIDATS CRÉDIBLES

Avec beaucoup de jeunes stars prometteuses dans son effectif, Atlanta pourrait rapidement bouleverser son roster « All-Star ». En attaque, Matt Ryan et Julio Jones ont déjà marqué les esprits, mais Devonta Freeman, Jake Matthews et Alex Mack n’ont pas à rougir depuis leur arrivée à Flowery Branch. En défense, la liste est encore plus longue. Vic Beasley, Grady Jarrett, Deion Jones, Desmond Trufant, Keanu Neal voire Robert Alford auraient la possibilité d’ajouter leurs noms en continuant sur cette voie. Ne pas sous-estimer également Matt Bosher, l’un des punters les plus propres de la ligue à l’heure actuelle.

PROCHAINE ALL-STAR TEAM

21 février : Baltimore Ravens.