Les All-Stars Teams : Cincinnati Bengals

Chaque mercredi, pendant l’intersaison, Touchdown Actu vous propose une immersion dans l’histoire de la Ligue, avec la sélection des 53 meilleurs joueurs de chaque équipe. Quelle franchise a attiré le...

Chaque mercredi, pendant l’intersaison, Touchdown Actu vous propose une immersion dans l’histoire de la Ligue, avec la sélection des 53 meilleurs joueurs de chaque équipe. Quelle franchise a attiré le plus de talents ? Qui seraient les titulaires de ces escouades d’envergure ? Focus cette semaine sur la franchise des Bengals, créée dès 1968 à Cincinnati.

LE ROSTER
(* Hall of Famer)

QB : Ken Anderson (1971-1986), Boomer Esiason (1984-1992), Carson Palmer (2003-2010)
RB : James Brooks (1984-1991), Corey Dillon (1997-2003), Paul Robinson (1968-1971)
FB : Ickey Woods (1988-1991)
WR : Isaac Curtis (1973-1984), AJ Green (depuis 2011), TJ Houshmandzadeh (2001-2008), Chad Johnson (2001-2010), Carl Pickens (1992-1999)
TE : Rodney Holman (1982-1992), Dan Ross (1979-1983), Bob Trumpy (1968-1977)
OT : Willie Anderson (1996-2007), Vern Holland (1971-1979), Anthony Munoz * (1980-1992), Joe Walter (1985-1997), Andrew Whitworth (2006-2016)
G : Dave Lapham (1974-1983), Rufus Mayes (1970-1978), Max Montoya (1979-1989)
C : Rich Braham (1994-2006), Bob Johnson (1968-1979), Bruce Kozerski (1984-1995)

DE : Coy Bacon (1976-1977), Ross Browner (1978-1986), Carlos Dunlap (depuis 2010), Eddie Edwards (1977-1988), James Francis (1990-1998)
DT : Geno Atkins (depuis 2010), Tim Krumrie (1983-1994), Domata Peko (2006-2016), Mike Reid (1970-1974), Wilson Whitley (1977-1982)
LB : Bill Bergey (1969-1973), Glenn Cameron (1975-1985), Jim LeClair (1972-1983), Brian Simmons (1998-2006), Takeo Spikes (1998-2002), Reggie Williams (1976-1989)
CB : Louis Breeden (1977-1987), Lemar Parrish (1970-1977), Ken Riley (1969-1983), Eric Thomas (1987-1992)
S : Tommy Casanova (1972-1977), David Fulcher (1986-1992), Solomon Wilcots (1987-1990), Daryl Williams (1992-1995, 2000-2001)

K : Shayne Graham (2003-2009)
P : Lee Johnson (1988-1998)
LS : Clark Harris (depuis 2009)

Sam Wyche, aux côtés de Boomer Esiason.

LE COACH
Sam Wyche
Cincinnati a connu 9 head coaches différents dans son histoire. Pour un succès assez relatif. Seuls 3 d’entre eux ont obtenu une fiche positive, dont l’actuel technicien Marvin Lewis. Sam Wyche n’a certes pas eu cet honneur, mais le spécialiste offensif a reconstruit de belle manière la franchise de l’Ohio, en faisant de l’attaque locale l’une des plus dangereux au pays, derrière les Boomer Esiason, James Brooks et autres Eddie Brown. Digne héritier de Bill Walsh, Wyche a d’ailleurs fait partie du staff des 49ers qui a privé Cincinnati de titre en 1981, en tant que coach des quarterbacks. Ce n’est donc pas un hasard si ses attaques basées sur du no-huddle ont souvent fait mouche dans une ligue encore très conservatrice pour l’époque.
Wyche sera resté huit ans à la tête de la franchise, avec un nouveau Super Bowl disputé, le 23e du nom. Ironie du sort, c’est contre les 49ers qu’il s’incline à l’ultime seconde (20-16) sur un touchdown à la réception de John Taylor. Une finale nationale que n’ont plus connu les Tigres depuis maintenant 30 ans. Pire, ils n’ont plus gagné de matches en playoffs dès lors.

LES TITULAIRES
(entre parenthèses, le nombre de matches joués)

LE POINT FORT
De ses deux belles campagnes de Super Bowl, ce qui aura marqué les esprits pour la franchise de Cincinnati, c’est clairement sa domination dans les tranchées. Le tackle Anthony Munoz est sûrement l’un des tous meilleurs tackles de l’histoire et a déjà sa veste dorée du Hall of Fame. L’impact de joueurs comme Willie Anderson ou Max Montoya est également incontestable.

LE POINT FAIBLE
Compliqué de déterminer un véritable point faible dans une escouade qui reste globalement équilibrée. Si James Brooks a été l’un des coureurs les plus sous-estimées de sa génération, les Bengals ont rarement eu à leur disposition un running back de réelle envergure, capable de tutoyer les sommets de la ligue. Ceci est d’autant plus regrettable, au vu des très bonnes lignes qu’ils ont su construire.

James Brooks, rare coureur à avoir durablement brillé à Cincinnati.

LA PERIODE DOREE
Quand Forrest Gregg est nommé head coach de Cincinnati en 1980, la franchise n’a pas un passif des plus glorieux. Et malgré la présence de son historique quarterback, Ken Anderson, l’effectif est relativement décevant. Cela va rapidement changer. L’ancien triple champion avec Green Bay mise sur Anthony Munoz pour renforcer sa O-Line, et va développer de manière significative ses défenseurs. Wilson Whitley, Reggie Williams, Glenn Cameron, Louis Breeden … Des joueurs corrects devenus hyper talentueux pour faire des Bengals la meilleure défense de la ligue, derrière le coordinateur Hank Bullough … et son assistant Dick LeBeau. Cette défense 3-4 de fer leur permet de décrocher un ticket pour le Super Bowl XVI contre San Francisco. Mais c’est paradoxalement la défense des Niners qui se mettra en évidence avec un énorme stop défensif de Ronnie Lott sur Pete Johnson et une victoire finale des Californiens (26-21). Dès l’année suivante, Cincinnati échoue dans sa quête de retour au sommet, mais est la seule équipe à faire tomber les Raiders en saison régulière. En 1983, malgré un horrible début de saison, les pensionnaires de l’Ohio se reprennent et terminent avec une fiche positive. Pourtant, les Bengals ne peuvent lutter à armes égales dans tous les domaines. A l’issue de sa quatrième saison dans l’Ohio, Forrest Gregg décide de partir pour rejoindre Green Bay, sa franchise de coeur. Un départ qui mettra quelques mois à être digéré avant l’arrivée de Sam Wyche. Pour le résultat qu’on sait.

LES CANDIDATS CREDIBLES
Avec A.J. Green, Carlos Dunlap ou Geno Atkins, le roster actuel est déjà pas mal représenté dans l’équipe All-Stars. Si la classe de quarterbacks n’était pas si relevée, Andy Dalton y figurerait sans doute. Sur les autres positions, des cadres comme le guard Clint Boling, le linebacker Vontaze Burfict et le safety George Iloka ont aussi leur mot à dire.

PROCHAINE ALL-STARS TEAM
28 mars : Cleveland Browns

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