L’incroyable règlement imposé aux cheerleaders des Saints

Bailey Davis, une ancienne cheerleader des New Orleans Saints, a porté plainte pour discrimination contre la franchise. D’après la cheerleader, les Saints auraient des règles qui s’appliqueraient différemment pour les...

Bailey Davis, une ancienne cheerleader des New Orleans Saints, a porté plainte pour discrimination contre la franchise. D’après la cheerleader, les Saints auraient des règles qui s’appliqueraient différemment pour les joueurs et les pom-pom girls. C’est ce que rapporte le New York Times.

Pour comprendre les tenants de cette histoire, il faut remonter en janvier 2018, lorsque la franchise lui annonce son renvoie. En cause : une photo de la cheerleader en maillot une pièce postée sur l’un des réseaux sociaux à usage privé. Malgré ses protestations, les Saints lui ont indiquée que cette photo était une infraction des règles établies par la franchise : interdiction de poster une image où on les voit nues (ou presque nues), ou même en lingerie.

Interdiction de manger dans le même restaurant

Mais cela ne s’arrête pas là, puisque selon le média américain, les Saints interdisent purement et simplement tout contact entre les joueurs et les cheerleaders, que ce soit physique ou sur internet.

« Les cheerleaders ne doivent pas diner dans le même restaurant qu’un autre joueur, ni leur parler de quoi que ce soit. Si une pom-pom girl des Saints entre dans un restaurant alors qu’un joueur s’y trouve déjà, elle doit quitter le lieu. Si un joueur arrive dans un restaurant alors qu’une cheerleader y mange, elle doit aussi partir du restaurant ».

Les contacts sur internet ? Les cheeleaders doivent bloquer les joueurs sur les réseaux sociaux pour les empêcher de les suivre.

Le rapport se termine expliquant que les joueurs ne sont pas soumis aux mêmes obligations.

« Si les cheerleaders ne peuvent pas contacter les joueurs, alors les joueurs aussi ne devraient pas y être autorisés », explique Sara Blackwell, l’avocate de Bailey Davis, au New York Times. « Le stéréotype archaïque des femmes ayant besoin de se cacher pour leur propre protection n’est pas autorisé en Amérique et certainement pas sur le lieu de travail. »

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