Draft : les principaux enseignements du premier tour

Terrell Edmunds, prêt à défier son frère en NFL.

Le premier tour de la draft NFL 2018 appartient désormais au passé, après une soirée riche en échanges et en rebondissements. Quels sont les principaux enseignements de la nuit dernière ? Touchdown Actu vous aide à faire le point.

Heisman Trophy Fever

Ces dernières années, le titre de meilleur joueur universitaire a souvent pesé lourd dans les CV des prospects. Depuis 2004, 10 vainqueurs du trophée Heisman avaient été sélectionnés au premier tour de la draft, dont 7 dans le top 10. Ce n’est donc pas forcément un hasard si Baker Mayfield a vu sa côte grimper en flèche au point de devenir le tout premier joueur recruté, par Cleveland. Comme un symbole, ce premier tour a démarré et s’est terminé par la sélection d’un Heisman Trophy, avec la draft de Lamar Jackson par les Baltimore Ravens.

D’Athens à Foxborough

Pour la première fois depuis 2012, les New England Patriots avaient deux premiers tours de draft dans leur escarcelle. Et si beaucoup les voyaient monter un échange coup de poing pour aller chercher un quarterback, Bill Belichick avait d’autres plans. Et un berceau propice à ses ambitions : Athens, terre des Georgia Bulldogs, dont deux représentants ont été sélectionnés par les vice-champîons en titre. Avec le tackle Isaiah Wynn, lineman offensif, et Sony Michel, running back, les Pats s’appuient sur un duo complémentaire l’an passé et qui a bien failli emmener Georgia au titre national.

Puissance 4

Record égalé ! Avec quatre quarterbacks sélectionnés dans le top 10, la cuvée 2018 a dépoussiéré les livres d’histoire, faisant aussi bien que les drafts 1940, 1949 et 1959. Fait original : qu’il s’agisse de Baker Mayfield à Cleveland, Sam Darnold chez les Jets, Josh Allen à Buffalo ou Josh Rosen à Arizona, aucun quarterback ne semble encore pressenti pour démarrer la saison 2018 comme titulaire. Mais la vérité des camps d’entraînement pourrait redistribuer les cartes.

New Orleans a placé beaucoup d’espoir en Marcus Davenport.

Trocs en folie

Pas de record en revanche concernant les échanges. Mais les téléphones ont souvent dû sonner occupé. Sans compter les trades pré-draft, sept opérations ont été réalisés par les franchises, dont 2 par les Green Bay Packers, et 3 par les Baltimore Ravens ! Hormis celui de Lamar Jackson, l’échange le plus marquant concerne les New Orleans Saints, lesquels ont sacrifié un premier tour de 2019 pour aller chercher le pass rusher Marcus Davenport. Une pensée émue pour le 22e choix de la draft, qui n’a cessé de changer de main. Initialement destiné aux Chiefs, ce choix avait été récupéré par les Bills, dans la transaction pour Patrick Mahomes. Buffalo a finalement préféré grimper en laissant ce pick à Baltimore … qui s’en est déchargé peu après, au profit de Tennessee et de Rashaan Evans.

La balle au centre

Loin d’être la position la plus sexy, le poste de centre a tout de même été au centre de beaucoup d’attentions ce jeudi. Deux snappers ont été draftés coup sur coup en deuxième partie de nuit, avec l’arrivée (surprise) de Frank Ragnow à Detroit et celle de Billy Price (à peine moins surprenante) à Cincinnati. Deux choix osés dont James Daniels, d’Iowa, a fait les frais, en étant repoussé du premier tour.

ADN NFL

Des fratries, la NFL en a vu passé quelques-unes. Et des joueurs souvent bien considérés … Les Matthews, les Watt, les Manning, les Pouncey, … tant de frères sélectionnés dès le premier tour de la draft. Mais en 2018, les Edmunds ont fait mieux, en étant les vedettes de la même cuvée. Annoncé dans le top 10, Tremaine a été sélectionné par les Buffalo Bills en 16e choix, une heure avant son grand frère Terrell, nouveau membre des Pittsburgh Steelers, et accueilli par Ryan Shazier sur le podium. De quoi rendre fier Ferrell Edmunds, ancien tight end des Miami Dolphins et des Seattle Seahawks dans les années 80-90.

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