Steelers : Ben Roethlisberger n’est pas là pour faire la nounou

Les Steelers ont sélectionné Mason Rudolph au troisième de tour de la dernière Draft, probablement avoir l’espoir qu’il s’impose comme le successeur de Ben Roethlisberger. Sans trop de surprise, le...

Les Steelers ont sélectionné Mason Rudolph au troisième de tour de la dernière Draft, probablement avoir l’espoir qu’il s’impose comme le successeur de Ben Roethlisberger.

Sans trop de surprise, le vétéran n’est pas vraiment prêt à laisser la place. Il l’a déjà dit. Et vendredi, dans l’émission « Cook and Poni » sur KDKA, il aurait même aimé que le choix utilisé pour faire venir Rudolph serve à faire venir de l’aide un peu plus immédiate.

« J’étais surpris lorsqu’ils ont pris un quarterback parce que je pensais, peut-être qu’au troisième tour, vous pouvez récupérer des très bons joueurs de football qui peuvent aider cette équipe immédiatement », a expliqué Big Ben. « Et je n’ai rien contre Mason, je pense que c’est un super joueur… Je ne sais juste pas comment être remplaçant ou numéro trois, qui sait où il sera, nous aidera à gagner maintenant. »

Mais Roethlisberger n’ai pas juste ronchon parce que son job pourrait éventuellement être menacé. Au contraire, il a même de l’empathie pour Landry Jones et Josh Dobbs. Car un de ces deux là pourrait se retrouver en danger.

« C’est pour ces deux gars que je suis triste. Honnêtement, je n’ai pas peur qu’il (Rudolph) vienne prendre mon job. J’ai confiance dans le fait que je peux battre n’importe qui pour garder mon job. Je suis triste pour ces gars. »

« Je dirais la même chose »

La bonne nouvelle, c’est que Rudolph ne se formalise pas des réactions de son nouveau coéquipier.

« Si j’étais Ben, je dirais probablement la même chose », a assuré le rookie à NFL Network. « C’est un compétiteur. Évidemment il a beaucoup de confiance en lui, comme moi. Il va être un Hall of Famer et je m’attends à ce qu’il dise ça. »

Rudolph va donc prendre une approche humble

« Je suis juste impatient d’apprendre le système, d’élever mon niveau de jeu et de me préparer comme si j’étais le titulaire, même si je ne le serai évidemment pas. Je vais attendre et me préparer pour le moment ou j’aurai mon opportunité, pour en tirer avantage. »

À 36 ans, il n’est pas étonnant que Roethlisberger veuille gagner maintenant et avoir toute l’aide nécessaire. Rudolph est aussi dans son rôle. Pour l’instant, tout va bien.

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